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L’avocat des flics invente un nom bien pratique : "La flicophobie"
Publie le samedi 23 janvier 2016 par Open-Publishing3 commentaires
Un mec s’est fait arrêter et poursuivre par les flics hier pour avoir créé une page facebook dans le but de retrouver le fonctionnaire de police qui a abattu Amine Bentounsi d’une balle dans le dos. Rappelons nous que ce dernier a été acquitté.
Les flics, pour qui cette affaire est symbolique, ont évidemment largement réagi.
S’ensuit un discours pour le moins étrange de la part de l’avocat des flics :
«
« On ne peut pas prendre ça à la légère », commente son avocat Daniel Merchat, qui voit là l’expression d’une « flicophobie qui prospère depuis l’affaire de Clichy, il y a onze ans ».
La flicophobie... Ne serait ce pas litteralement la peur de la police. Donc selon Daniel Merchat, la peur des flics prospère depuis 10 ans.
La faute à qui ?
La liste des victimes des flics depuis 10 ans aurait elle une influence ? Le fait que les flics multiplient les contrôles au faciès, les dérapages systématiques de certaines unités de police, une influence aussi ?
En tout cas on a bien raison d’avoir peur de la police.
Lu sur Le parisien
Messages
1. L’avocat des flics invente un nom bien pratique : "La flicophobie", 23 janvier 2016, 22:11, par cd
Mettre tous les policiers sans distinction dans un même groupe humain stigmatisé (pour ne pas dire racisé) ce peut être une forme de rejet très nuisible nommé "flicophobie" ! Mais comme il y a droit de critique de certains flics - ceux proFN par exemple - il va falloir précisé que ce sont les flics racistes et sexistes que l’on fustige, pas les autres !
1. L’avocat des flics invente un nom bien pratique : "La flicophobie", 24 janvier 2016, 08:47, par NOCTURNE
Police et armée sont deux soutiens de l’état ; et on peut ,sans mettre systématiquement tous les individus dans le meme sac que" police et armee " sont a la limite fascisante
2. L’avocat des flics invente un nom bien pratique : "La flicophobie", 24 janvier 2016, 11:29
La notion même de "phobie", qui ramène le social au psycho, et affirme la forme au détriment du contenu, est un raccourci dépolitisant.