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L’école (en) cause, langages et apprentissages

par Comité de rédaction de N’autre école

Publie le mardi 11 février 2014 par Comité de rédaction de N’autre école - Open-Publishing
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L’école (en) cause, langages et apprentissages, le nouveau numéro de la revue syndicale et pédagogique N’Autre école se propose d’explorer l’univers scolaire dans ses rapports avec les mots :
« L’école ne dit pas ce qu’elle fait et ne fait pas ce qu’elle dit » remarquait déjà Pierre Bourdieu.

Tout au long de ces 60 pages, analyses et témoignages (Alain Rey, Marc Hatzfeld, Nico Hirtt, Olivier Maurel, Laurent Ott, Bernard Collot) entretiens (Serge Boimare, Olivier Maurel) et récits de pratiques
(dans l’apprentissage des langues, des maths ou de la lecture et de l’écriture) apportent des éclairages sur « les » langages, et pas seulement ceux de l’école (la langue comme outil de discrimination ou
 de lutte...)
 
La pluralité des langues, en incluant les langues négligées (immigrées, régionales), la diversité des dires (cris des ordres et cris-désordre, formes populaires de l’oral ou mots internes d’avant l’oral,
plaisir de la plongée dans les contes), leur fonction d’outils entre le réel et notre espèce (langue intermédiaire à l’école, langage statistique ou scientifique), tout cela est présenté par des témoins,
 praticiens et/ou spécialistes reconnus.

Un numéro sur Les langages n’a pas la prétention de tout dire, ce serait aller contre le sens de ce mot qui signifie possibilités infinies. Il se contente, dans les deux sens du terme, de dire
« ce que parler veut dire » de « nautre » point de vue, critique et constructeur, radical et concret, éducatif et social.

http://www.cnt-f.org/nautreecole/?Edito-du-no-37" Lire l’édito...

Le numéro est http://www.cnt-f.org/nautreecole/?-Commander-en-ligne-" disponible en pré-commande sur le site en version papier (4 €) ou électronique (2 €).)

Messages

  • Une belle citation dans ce numéro qui rappelle l’indissociable lien entre pédagogie et politique mais aussi des chouettes illustrations signées Yves Giroud

    " Donner aux ouvriers le pouvoir de manier le langage, et en particulier le langage écrit. Ce pouvoir d’user du langage, qui a gardé en réalité jusque dans la société actuelle le prestige qu’il possédait au temps de la magie, les travailleurs cesseront de le respecter dès qu’ils l’auront acquis. »

    « Aux yeux de Marx, écrit Simone Weil, la conquête la plus importante
    peut-être de la Révolution prolétarienne devait être l’abolition
    de ce qu’il nommait “la division dégradante du travail en travail intellectuel
    et travail manuel”. L’abolition de cette division dégradante, l’on peut et l’on doit la préparer dès maintenant. Il faut à cet effet, tout d’abord, donner aux ouvriers le pouvoir de manier le langage, et en particulier le langage écrit. »

    « En marge des comités d’études », journal syndical L’Effort, n° 286, 19 déc. 1931.