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L’espérance n’est qu’un prétexte pour ne pas agir, c’est une forme de lâcheté.

Publie le dimanche 24 janvier 2016 par Open-Publishing
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[État d’urgence et légitime défense]. Le débat tout entier est contenu dans ce titre : le pouvoir de l’État contre le droit naturel qu’a l’individu de se défendre : la violence de l’État contre la violence individuelle ; la démocratie des majorités et celle de la base.

Günther Anders se présente lui-même comme un « philosophe de la barbarie », de la barbarie du monde actuel : Auschwitz, Hiroshima et Tchernobyl. Son slogan des années 1950 : Hiroshima est partout [Hiroshima ist überall] est devenu : Tchernobyl est partout. Comment empêcher la mort de la planète ? Pour lui — qui a essayé toutes les armes de la résistance non-violente —, il n’en reste plus qu’une : la violence. Günther Anders renie son ami Ernst Bloch et son Principe Espérance. On n’a plus le temps d’espérer. L’espérance n’est qu’un prétexte pour ne pas agir, c’est une forme de lâcheté.

http://raumgegenzement.blogsport.de/2013/06/21/la-fin-du-pacifisme/

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