L’homme qui a mis le Centquatre sur la carte

L’homme qui a mis le Centquatre sur la carte

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A

Soyons sérieux, tous les articles de presse ne sont pas ignoblement infâmes et dégueulasses comme on pourrait sans doute le croire à nous lire nous-mêmes à l’Ocséna un peu vite et faussement.

Surtout quand ils ( les articles) proviennent du Monde qui a longtemps été en tant qu’organe calamae une vivante référence complètement émouvante (qui a ! il est vrai). Nous sommes d’ailleurs, parce que c’est le débat du moment, résolument pour le Monde au Panthéon à condition of course qu’on l’incarne un peu dans des nanas pour corriger les anomalies anté.

Il y a en outre des lieux nettement à part au sein de la “grande presse” (pour appeler la chose selon le juste calibre),

des lieux disais-je, suppléments, encarts, qui justifient des “attitudes”, des procédés rhétoriques connus depuis les antiques, des mises en scène savantes. C’est bien sûr parmi les exceptions évoquées le cas de la physique des particules (articles sur le sujet certes assez rares), c’est le cas aussi (vache de vache !) de la culture omniprésente en France, inflationniste, soupçonnée du pire en période de forte récession, soupçonnée de donner à coup d’argent massif et fâcheux dans le gros tas de l’art.

Si deux choses culturelles ont fait grincer les dents ces dernière années c’est bien le 104 du XIXe arrondissement et l’auditorium de la Cité de la musique.

Ce qui est nettement trop sélectif puis qu’il y en eu des dizaines d’autres à Metz, à Marseille, à Paris à la place de la Gaité lyrique, etc., etc.

B

Mais bon revenons à notre sujet. (Le Monde, le 104, la Culture, etc.)

Nous trouvons mardi dans le Journal que nous aimons (que nous aimions) un article combattif en faveur de l’honorable 104 (qui fut d’abord le fichu plâtre que vous savez), en faveur de son nouvel estimé directeur José-Manuel Gonçalvès qui a replâtré apparemment tout ça de sorte que ça puisse marcher.

L’article nous allons vous le laisser lire, il est de Laurent Carpentier dont nous pensions qu’il s’agissait d’un nom de plume discret mais pas du tout : “Laurent est authentiquement journaliste grand reporter au Monde Magazine. Il est l’auteur d’articles de références sur l’environnement”

Donc il convient de se reprendre a priori, faire effort sur soi, ne pas céder aux misérables facilités et lieux communs, comme cette banalité notoire aujourd’hui et trop coupable qui veut que maitre de conf. à Sciences Po, Grand reporter à la télé-radio, journaliste au Figaro, au Point, à l’Express et même maintenant peut-être au Monde ça fasse d’abord rire pour des raisons douteuses.

Nous n’avons pas ici à avoir de préventions contre Carpentier qui n’a fait que son boulot chaleureusement laudatif sur commande, de même que Gonçalvès qui a fait avec beaucoup de bonne volonté son boulot de sujet de magazine à finalité culturelle.

José-manuel comme beaucoup de fortes entités trop peu nombreuses dispose d’une grande liberté géniale de faire ce qui n’est vraiment pas rien : vous noterez qu’aux USA, il a fréquenté d’emblée l’Ambassade de France en costard certes mais en baskets. Ce n’est pas donné à tout le monde et rien qu’à cela tout le monde a vu combien il pouvait être doué : D’ailleurs il lit Deleuze, on vous le fait soigneusement remarquer au moins 3 fois.

– L’homme qui a mis le Centquatre sur la carte

http://www.lemonde.fr/culture/artic...

A SUIVRE

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