L’horreur

L’horreur

ressentie par Robert Thompson

Avant mon petit déjeuner de ce matin (le jeudi 28 juillet 2005) les émissions de la télévision - LCI et France 2 - ont rendu difficile ma digestion quand j’ai vu et entendu l’accueil offert par le Président de notre République ainsi que par notre Premier Ministre à un homme qui a commis tant de crimes contre l’humanité. J’ai ressenti un mélange d’horreur et de dégoût que tant de mots sucrés soient adressés par les chefs de notre état et de notre gouvernement à un tel monstre.

J’espère que nos compatriotes ne vont pas accepter que "la France est l’amie d’Israël" pour citer Monsieur Chirac, mais par contre, je fus heureux d’entendre que ce gouvernement va continuer le combat contre l’antisémitisme.

Il reste difficile de savoir ce que veulent dire Messieurs de Villepin et Sarkozy quand ils font référence à ce terme. Pour moi, c’est très simple, l’antisémitisme est l’attitude hostile de beaucoup de gens, tels que Monsieur Sharon et son pantin, Monsieur George W. Bush, envers les personnes qui s’expriment dans une langue sémite, surtout l’arabe - de loin la principale langue sémite.

Pour moi, un simple vieillard chrétien, le Sauveur du monde est sémite, puisqu’il s’exprimait pendant son passage sur notre terre dans des langues sémites, l’hebreux et l’araméen, et pour nos frères et soeurs musulmans l’arabe restera tojours la langue de la révélation.

Restons convaincus que nous devons maintenir notre combat contre l’antisémitisme, mais soyons suffisamment honnêtes pour reconnaître que le sionisme est un mal dont le monde devrait se passer.

J’adresse mon appel à tout juif, tout chrétien et tout musulman de se réunir pour rejeter non seulement le sionisme comme une idéologie maléfique issue du judaïsme, mais également les distorsions vicieuses du christianisme par les néo-conservateurs aux Etats Unis et de l’Islam par les fanatiques tels que ceux qui se donnent le nom d’al-Qaïda.

Il est notre devoir - à nous tous - d’éradiquer ces mauvaises herbes du beau jardin de notre héritage d’Abraham.

Gardons toujours notre devise national qui nous indique le bon chemin, dont notre gouvernement s’est égaré. Vive la Liberté ! Vive l’Egalité ! Vive la Fraternité ! Elles doivent nous inciter à exprimer toute l’horreur que nous inspire la visite dans notre pays de Monsieur Ariel Sharon qui refuse si cruellement ces trois avantages à nos frères et soeurs palestiniens.