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L’imposture occidentale

Publie le samedi 15 mars 2008 par Open-Publishing

14 mars 2008« Une nouvelle étude du Pentagone confirme l’absence de lien direct entre l’ancien président irakien et le réseau Al-Qaïda. L’administration Bush avait mis en avant cette connexion pour justifier l’invasion de l’Irak. » (agences). Quel est le tribunal qui jugera les responsables de cette infamie ?

Une vaste étude du Pentagone confirme l’absence de lien direct entre l’ancien président irakien et le réseau Al-Qaïda.

L’administration Bush avait mis en avant cette connexion pour justifier l’invasion de l’Irak.

Cette étude est basée sur l’analyse de 600 000 documents officiels irakiens et sur des milliers d’heures d’interrogatoires d’anciens collaborateurs de Saddam Hussein.

Selon le rapport, les activités terroristes de Saddam ne visaient ni les États-Unis ni Israël. « Les cibles prédominantes des activités terroristes irakiennes étaient les Irakiens, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières du pays. »

Radio Canada, 13 mars 2008

L’Archiduc n’était pas mort ! La guerre de 14 était une erreur !

Cette plainsanterie sinistre trouve aujourd’hui son écho dans le rapport du Pentagone.

Voila la grande nation américaine qui avoue discrètement que l’invasion de l’Irak était une erreur.

Erreur, les centaines de milliers de morts en Irak ?
Erreur, les quatre millions de réfugiés irakiens ?
Erreur, ce pays brisé, détruit, accablé de violence ?
Erreur, les milliers de soldats tués et les dizaines de milliers d’hommes marqués à vie par l’horreur des combats ?

Où sont les consciences s’élevant pour réclamer justice ?

Où sont donc les salles d’audience du nouveau Nuremberg qui devrait juger les hommes coupables de cette infamie ?

Comment ne pas comprendre, ne pas voir, que l’autorité morale dont se réclame l’occident n’est, dans ces conditions, qu’une immense imposture ?

Ces crimes resteront bien évidemment impunis.

Mais cette culpabilité, tellement évidente, tellement admise qu’elle ne soulève même pas le moindre simulacre d’indignation, ne sera pas oubliée de sitôt au dehors de cette bulle de bonne conscience qui est la nôtre.

Notre crédit est épuisé. Totalement. Et nous sommes les seuls à ne pas le percevoir.

Contre Info

Référence

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1824