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LA CGT ET L’UE

Publie le lundi 12 mai 2014 par Open-Publishing
18 commentaires

Journée de l’"Europe" : La CGT appelle à porter la voix du progrès social lors des élections du Parlement européen

En ce 9 mai, déclaré « Journée de l’Europe », la CGT rappelle que l’Europe fut bâtie, au sortir de la 2nde Guerre mondiale sur la paix et la coopération entre les peuples. Elle déplore qu’aujourd’hui, cette conception fondamentale soit battue en brèche par des gouvernements européens influencés par les objectifs de libéralisation des marchés et appelle à porter la voix du progrès social lors des élections du Parlement européen.

Dans une déclaration adoptée par sa Commission exécutive confédérale, mardi 6 mai 2014, la CGT estime en effet que les questions sociales doivent être au cœur des débats européens, notamment au moment des élections européennes, dont le 1er tour aura lieu le dimanche 25 mai prochain. Elle y appelle l’ensemble des salariés, des retraités et des privés d’emploi à se saisir de ces questions pour porter la voix d’une autre Europe sociale qui refuse leur mise en concurrence et l’opposition entre les peuples.

Pour la CGT, il ne fait aucun doute que les politiques actuellement menées tournent le dos aux objectifs progressistes et renforcent, dans tous les pays de l’Union européenne, le sentiment que c’est à cause de l’Europe que l’on vit de plus en plus mal. Ce sentiment conduit à un recul de la confiance en l’avenir et à une défiance de plus en plus forte envers les partis politiques qui gouvernent, ou prétendent le faire, pouvant se traduire par l’abstention ou le vote d’extrême droite, comme nous venons de le vivre en France.

Les institutions démocratiques sont menacées par le creusement des inégalités et il y a urgence à réorienter les politiques économiques en faveur du monde du travail.

Des alternatives responsables aux politiques d’austérité économique conduites, aujourd’hui, dans la plupart des pays d’Europe sont en effet possibles, à travers, notamment, la mise en place du Plan d’investissement proposé par la Confédération européenne des syndicats (CES) qui permettrait de créer jusqu’à 11 millions d’emplois de qualité, dans une Europe qui compte aujourd’hui 26 millions de sans-emploi.

A l’opposé d’un repli sur soi des peuples européens, c’est une Europe où chacun contribue au développement de tous, par ses propres atouts, qu’il nous faut construire, tous ensemble. Nous voulons une Europe qui soit au service des peuples et du monde du travail, de toutes les nations, qui soit une opportunité pour développer ensemble dans la paix, une économie qui garantit la création d’emplois, le progrès social et l’élévation des droits de tous les salariés, privés d’emploi et retraités.

Explications :

1) Le communiqué de la CGT confond "Europe" et UE, n’évoque pas TAFTA.
2) Le communiqué de la CGT assure que "l’Europe fut bâtie, au sortir de la 2nde Guerre mondiale sur la paix et la coopération entre les peuples".
Or l’UE est la synthèse de l’ idéologie anticommuniste et de l’obscurantisme chrétien.
3) Le communiqué de la CGT affirme que "Les institutions démocratiques sont menacées".
Il n’y a pas d’institutions democratiques en UE, le parlement n’a pas de pouvoir.
En France, ceux qui confondent la démocratie bourgeoise et la démocratie ne fond pas partie du camp du "progrès social".
4) La direction de la CGT se range derrière la banière de la CES... sans commentaire.
5) "une économie qui garantit la création d’emplois, le progrès social et l’élévation des droits de tous les salariés, privés d’emploi et retraités".
Comme d’habitude, le communiqué évoque le progrès social et les droits, sauf pour les étrangers hors UE, qui n’ont, dans cette UE forteresse que le droit de mourrir face aux polices UE, dignes représentantes des droits humains "made in UE".

Messages

  • Pour ne pas alourdir, cette appréciation de mon AMI CANAILLE le ROUGE..sur son blog toujours aussi utile à l’enrichissement de l’intelligenece collective" dans la LUTTE des Classes...

    http://canaille-le-rouge.over-blog.com/2014/05/la-cgt-et-le-25-mai.html

    LA CGT et le 25 MAI

    exit le 8 mai et donc le 27
    La CE confédérale...parle du 9 et du 25..

    Canaille le Rouge a eu le regard attiré par une présentation sur le site de la CGT d’une déclaration produite après la CE confédérale du 6 mai et mise en ligne durant le pont du 8 mai.
    Regettons, venant de la CE, plus de mobilisations pour un 9 mai sans signification profonde et l’absence d’expression de la CGT autour du 8 mai surtout dans un moment de remontée des fascismes dans cette Europe dont nous parle le communiqué de la CE.(http://www.cgt.fr/La-CGT-appelle-a-porter-la-voix-du.html)

    Ce p@pier ne portera que sur cette introduction tant la suite découle de ces deux premiers paragraphes et veux éclairer la déclaration de la CE.
    Cette page vaut interpellation fraternelle des membres du CCN et nul doute qu’il sera possible de faire qu’ils puissent l’avoir en main.
    Le texte sur le site commence ainsi :

    En ce 9 mai, déclaré « Journée de l’Europe », la CGT rappelle que l’Europe fut bâtie, au sortir de la 2nde Guerre mondiale sur la paix et la coopération entre les peuples. Elle déplore qu’aujourd’hui, cette conception fondamentale soit battue en brèche par des gouvernements européens influencés par les objectifs de libéralisation des marchés et appelle à porter la voix du progrès social lors des élections du Parlement européen.
    Dans une déclaration adoptée par sa Commission exécutive confédérale, mardi 6 mai 2014, la CGT estime en effet que les questions sociales doivent être au cœur des débats européens, notamment au moment des élections européennes, dont le 1er tour aura lieu le dimanche 25 mai prochain. Elle y appelle l’ensemble des salariés, des retraités et des privés d’emploi à se saisir de ces questions pour porter la voix d’une autre Europe sociale qui refuse leur mise en concurrence et l’opposition entre les peuples.

    Ce n’est pas la vérité et le dire ainsi traduit soit une ignorance profonde de l’histoire, soit une volonté politique.
    Ce qu’on appelle Europe aujourd’hui n’est pas né à la fin de la Guerre.
    La victoire sur les puissances de l’axe, en Europe le nazisme et une grande part des fascismes (l’Espagne et le Portugal ont été curieusement épargnés), a été suivi de la mise en place d’institutions de paix et de coopérations entre les peuples au plan mondial autour de l’ONU et sa déclaration, l’UNESCO et toutes leurs déclinaisons, OMS, UNICEF etc.
    En Europe ce qui se construit, comme par hasard après les premières grandes répressions anti-ouvrières d’après-guerre, outre le contournement des principes fondateurs de l’ONU, c’est la CECA (communauté européenne charbon acier) qui va réorganiser durablement la liquidation des mines, singulièrement en France, le pillage colonial et le soutien à des régimes sanguinaires dans les colonies (dont l’apartheid en Afrique du Sud- charbon, le néocolonialisme en Maurétanie - acier) ou équivalent.
    Cette "Europe" là, c’est la monté en puissance du capital dépossédé de ses biens quelques années plus tôt pour fait de collaboration avec le nazisme, relevant la tête à partir d’une reconstruction portée par des capitaux anglo américain d’un pôle allemand de l’industrie et la casse en France de ses atouts industriels.
    Dès le départ, la CGT a combattu ces politiques dans l’intérêt de la classe ouvrière française et des peuples colonisés.
    Ceux qui ont construit cette CECA autour de R.Schuman sont historiquement les recyclés du pétainisme et de la collaboration, les résurgences du CGPF et de l’UIMM de Pucheu et consort.
    Pour preuve qu’il n’y avait rien de social mais que du mercantile, le premier nom après la CECA sera "Marché Commun" objectif capitaliste est exclusif. D’entrée, les textes s’attaquent aux lois sociales qui entravent ce marché.
    Après la CECA et le marché commun viendront dans l’ordre la "CEE" (communauté économique européenne) qui deviendra "CE" pour masquer la dimension économique (lire profits) de l’objectif et maintenant Union Européenne pour imposer le cadre institutionnel rejeté par les urnes en 2005.
    Durant tout ce temps, la CGT s’opposera avec une argumentation depuis bien tombée en désuétude à mesure des reculs idéologiques et abandons de repères dans l’organisation.
    La CGT de Frachon puis de tous ses successeurs jusqu’au référendum de 2005 lutterons contre la renaissance des compromis de la collaboration et leurs avatars.
    2005 marquera la forfaiture institutionnelle que les démocrates n’auront de cesse de dénoncer.
    Il est donc faux d’affirmer que ce qui est appelé Europe s’est construit sur une volonté de paix et progrès social d’autant plus qu’elle était outil de guerre froide et de tension et d’entrée s’est inscrite dans la politique des blocs et l’OTAN.
    Au point que c’est cette question de l’OTAN qui fera que De Gaulle y sera longtemps réticent et que c’est pour cela que la droite le lâchera pour avoir les coudées franche et engager à partir de 1969 l’accélération dans l’intégration.
    Toutes les politiques poursuivies dans le cadre des institutions capitalistes de l’UE ne font que semer de la misère et de la guerre. Rappelons qu’il est impossible réglementairement de changer ses statuts. La CGT a-t-elle intérêts à s’engager sur ce terrain ?
    Tout ce qui précède n’est pas un point de vue mais des faits que les archives de la CGT et sa presse, à disposition de tous les membres de la CE confédérale, peuvent consulter et ainsi mieux maitriser une histoire de notre maison qui semble leur échapper. Sinon à quoi servirait d’avoir à la CGT un Institut d’Histoire Sociale dont les historiens par ailleurs vantent la qualité des travaux et la richesse de la documentation ?
    À partir de là, appeler à se mobiliser pour participer à un scrutin pour des institutions construites sur une forfaiture est un débat qui n’est pas celui que canaille le Rouge propose dans ce courrier.
    Par contre demander que les arguments qui permettront aux syndiqués de se prononcer ne soient pas pipés voire consciemment tordus est une exigence que le CCN peut manifester et statutairement imposer.
    Les bientôt quarante années de cotisations sur ses cartes puis ses carnets pluriannuels autorisent Canaille le Rouge à demander à la direction confédérale quels objectifs elle poursuit en dédouanant ainsi les auteurs de 60 années de régression, répression sociale et de démissions sur leurs valeurs affichées ; pour soutenir quelles forces politiques la direction de la CGT semble vouloir emmener les salariés ?
    C’est d’un autre débat qu’il s’agit de mener où la pratique démocratique impulsée dans les luttes doit être la règle au sein de l’organisation sous peine, en imposant des décisions non-conformes aux analyses et choix de congrès, de créer des fractures qui deviendraient irréductibles.

    Mais qui donc vise Canaille avec cette question ?

    pour soutenir quelles forces politiques la direction de la CGT semble vouloir emmener les salariés ?

    Je vais recchercher..Il s’agit peut être d’une insinuation calomnieuse ?

     :)

    A.C

    • Pue importe qui il vise.
      Ce qui compte c’est ce qu’il dit.
      Et c’est vrai.

    • ben oui, depuis son intégration à la CES la CGT ne cesse de reculer donc il y a bien cause à effet. Les permanents ne pensent plus qu’à leur confortable place et sont de plus en plus éloignés des réalités de classe des travailleurs.

      Il faut arrêter de se masquer la face, la CGT que nous avons connu et celle de maintenant, elle ne se ressemble pas, même sa base se modifie au fur et à mesure des années... c’est là aussi la guerre de places... à moins que mes yeux soient usés et que mon cerveau vieillit.

      La CGT de Viannet-Thibault-Le Paon est sur les rails du syndicalisme à l’allemande depuis 1992 et de la CFDT depuis 1996... il n’y a qu’à relire les documents du congrès de Toulouse qui adapte la CGT au redécoupage capitaliste imposé par l’Europe et du fichage des syndiqués... mais le savent-ils ?

      on ne pas être étonné de cette position confédérale, c’est le diktat de la CES, tant qu’on en sortira pas on sera contraint, ça sert à rien de proser et de crier au scandale, de toute façon, nos dirigeants sont sourds, aveugles, ignares mais très vicieux et malins quand il s’agit d’opportunisme et de places dans les salons bourgeois et patronaux.

      bon je reste syndiqué, mais jamais un moustique, même en bande ne fera tomber un éléphant, sa carapace est trop épaisse... la solution vous la connaissez sans jamais l’exprimer, c’est politiquement incorrect !

    • Sortie de l’UE, abolition du capital !

    • excuse moi, GP, mais je ne comprends pas

      Tu écris :

      ça sert à rien de proser et de crier au scandale,

      Tu "nous" vises ?

      de toute façon, nos dirigeants sont sourds, aveugles, ignares mais très vicieux et malins quand il s’agit d’opportunisme et de places dans les salons bourgeois et patronaux

      .Et alors, on lesTUE ?

      bon je reste syndiqué, mais jamais un moustique, même en bande ne fera tomber un éléphant, sa carapace est trop épaisse.

      Curieux..Tu payes tacotise mais turegardes"passer le train"

      c’est..vâche non ?

       :) C’est LEPAON qui rigole, là !

      .. la solution vous la connaissez sans jamais l’exprimer, c’est politiquement incorrect

       !

      Toi, tu vas m’expliquer ce qu’est cette" solution" que je suis censé connaitre mais que je n’exprimierai pas.

      Merci, Camarade

      Sans réponse argumentée,je te le dis gentiment :

      je prèfère une bande de 10 moustiques en action qu’un tas de 50 grenouilles rouges..dans du formol.

      Cordialité cégétiste.

      A.C

    • Ma première carte date de 1956....çà fait un bail. Je partage ton analyse jusqu’à ton dernier paragraphe. C’est quoi la solution que nous devons connaître et qui est "politiquement incorrect" ?

    • Moi je me serai bien présenté aux européennes,mais LE PAON y veut pas......

      ......les sangliers non plus...

      J’en ai marre de ces bestiaux à plumes et à poils !!!

      La chasse étant fermée,j’irai à la pêche au coup...d’abstention.

      LR

    • C’est chiant..!

      je comptais sur toi !

      Je t’avais fait passer mon projet pour lutter contre l’immigration sauvage des cougars..dans l’espace Chienne -gaine !

      Lachasse est fermée ?

      merde !

      Un copain m’avait dit"Tous ces bulletins qui me cassent les(b)URNES, aux chiottes et je tire la CHASSE.."
      Il va se retrouver aussi con qu’un délégué contestataire Cégèt qui rentre dansla salle ou se déroule un Congrès de sa Fédé Commerce, et salue, sans savoir ce qui l’attend le responsable du S.O, d’un gentil "ça gaze, Camarade ?"


      L’autre obéit !

       :)
      Baille..

      Vu nos âges, bonne soupe , bonne tisane..et bonne nuitée, AMIGO..!!

      Rien de plus puisque Hollande n’a pas encore décidé d’organiser des Erections genérales- "anti-6 pets"-

      Sorry...

      Alanus

      Groucho vermoto-marxien du 33

    • triste bilan depuis une vingtaine d’années .

      ""Ma première carte date de 1956....çà fait un bail. Je partage ton analyse jusqu’à ton dernier paragraphe. C’est quoi la solution que nous devons connaître et qui est "politiquement incorrect" ?

      est ce que c’est de continuer à croire à un possible sursaut de la base ?
      Se débarrasser de ce qui est quasi consubstantiel d’une vie c ’est un déchirement dont peu sont capables,cela serait avouer s’être trompé pendant des décennies.
      alors on s’accroche ,on évite,on cherche le plus petit point juste pour s’appuyer dessus,même si c ’est un point de sable dans l’immensité du désert.
      On est là dans l’ordre du psychologique plus du syndicalisme et de la réflexion politique.
      Encore combien de temps ?

    • Se débarrasser de ce qui est quasi consubstantiel d’une vie c ’est un déchirement dont peu sont capables,cela serait avouer s’être trompé pendant des décennies.
      alors on s’accroche ,on évite,on cherche le plus petit point juste pour s’appuyer dessus,même si c ’est un point de sable dans l’immensité du désert.
      On est là dans l’ordre du psychologique plus du syndicalisme et de la réflexion politique.

      j’ai longtemps rejeter les aspects psychologiques pour expliquer certaines attitudes : mais je pense que tu as pleinement raison.

      il est très difficile d’admettre s’être trompé ; au même titre ceux qui virent leur cutie sont souvent les plus acharnés pour montrer à leur nouveau maitre leur attachement : je pense en particuliers là aux petits bourges d’extreme gauche qui finissent comme libéraux des plus acharnés.

      et ça, de mon point de vue, c’est un aspect important de ce qui se passe depuis quelques dizaines d’années entre les ex et ceux qui, tout en ne reniant pas leur passé, sont "incapables" de changer : et ça n’a rien à voir avec les classes sociales mais tout à voir avec la psychologie et la sociologie

      à nous de trouver les mots et les actes concrets pour que cela change

    • Franchement AC ,vous baissez avec vos blagues et jeux de mots à deux balles, si tenter que vous ayez été bien haut. Vos longs développements insipides lassent

    • Si l’almanach vermot existe toujours , vous pourriez y figurer en bonne place , mais peut-être finalement vous refuserait-il ? Allez savoir !

    • ben camarade, quand tu iras marché ou j’ai été chier, on en reparlera, et qu’on soit grenouille ou moustique, l’éléphant ne tombera ni avec l’un ni avec l’autre.

      Dire la vérité, ce n’est pas baisser les bras, mais la CGT est à la fin d’un cycle, c’est ce qu’on appelle la loi du matérialisme.

      Dis nous ce qui est positif depuis 20 ans ?

      Quant à les tuer, ce n’est pas la peine, nos dirigeants sont déjà morts du fait de leur collaboration, d’ailleurs il n’y a qu’à discuter autour de toi, ils n’essuient que des critiques, du moins de ceux qui vivent notre réalité de classe... je ne parle pas ici des derniers mohicans dans les UL en fin de vie, sacrifiées par le congrès de Toulouse, des délégués et syndiqués des entreprises capitalistes, c’est à dire du privé...qui essaient de maintenir l’étincelle tant bien que mal. Il suffit de voir le combat des conti, des good year... des UL en lutte... Ils sont et ont été lachés par la confédération ! N’est-ce pas là une réalité

    • Faut me zapper, eh banane
       :).., au lieu de me crachouiller dessus anonymement !!
      .

      Le pluralisme cela implique des CONS comme moi qui sont "longs et insipides" et des"Intellos" comme VOUS, des censeurs..

      Et comme aurait dit VERMOT, mon camarde de cellule

      "Il est là, censeur.., à remonter le niveau !"

      Ou , pire " Petit garçon , fils unique et sans soeur, il s’emmerde pour jouer à cache cache"

      La bise, AMIGO..

       :)

      A.C

    • Un bon paquet de militants de la CFDT l’ont quittée en 2003, et encore d’autres plus tard. La CGT n’a pas encore le million d’adhérents prévus. Sud végète, freinée administrativement par la concurrence installée. La FSU se retient. Etc.
      Alors la manif "unitaire" des fonctionnaires, qui va donner demain l’occasion aux salariés des trois versants de la Fonction publique de râler contre le gel de leurs revenus (depuis 2000, perte moyenne de 300 euros par mois) part sur des bases étranges, s’abstenant de mentionner le TAFTA ou le pacte de responsabilité chers au Medef, à la Commission européenne et au gouvernement.
      Ajoutez la lassitude des troupes syndicales vieillissantes, leur déception chronique et le traitement médiatique peu favorable, le sursaut de la base va encore se faire attendre. Et surtout, il n’a pas d’organisation porteuse.
      Désolé d’être juste un autre Cassandre...

    • En position contraire on pourrait dire qu’il manque trois choses pour une autre europe socialiste disons :

       un syndicalisme fort de masse et de classe contre le patronat européen

       un mouvement altermondialiste puissant contre l’oligarchie financière

       des partis de transformation sociale et même socialiste en Europe (UE et plus)

    • ..Si ce que tu avances n’est pas faux, mais selon moi plus en lien avec le"politique" et notamment le PCF..
      Juste une précision donc dans cet échange :

       Quitter son Parti est certes douloureux..surtout si tu as eu quelques responsabilités, mais ceux qui souffrent le plus sont ceux qui, contrairement à moi , restent....mais ont su analyser -avec lucidité- sur quoi et pourquoi ils s’étaient plantés !
      Ils restent tout simplement parce que militer desannéesau PCF a été -objectivement- une immersion dans une contre Société de fraternité réelleou certes, un pseudo unanimisme fabriquait beaucoup de fausses camarderies -je parle au niveau de ce que je connais,celui de"direction"

      Dans une société déglinguée, "être encore au Parti" c’est pour certains dela thérapie contre l’individualisme, la solitude etc.
      Discuter avec ses camardes devient inutile:on est dansl’irrationnel comme lorsqu’on essaie de convaincre un malade croyant en fin de vie ..que le voyage à lourdes va l’achever...Vu le trajet et la fatigue.

      Ceci dit, s’agissant du sujet et donc de la CGT, notre problème-c’est le mien très actuel-est d’une autre dimension
      Que signifie cette expression utilisée par l’intervenat qui déclare"
      "

      Se débarrasser de ce qui est quasi consubstantiel d’une vie c ’est un déchirement dont peu sont capables,cela serait avouer s’être trompé pendant des décennies

      Pas d’accord.
      Les miltants de la CGT, disons jusqu’à ce que Viannet en lien avecHUE ne commence à s’en prendre aux repères de LUTTE des CLASSES, ils n’ont pasà se débarasser d’un passé honteux .

      Ils ont raison d’en être fiers.
      Sans la CGT, ou en serions nous ?

      Et si nous, qui luttons en interne contre le groupe LE PAON et ses relais, nous partons, sauf à croire à je ne sais quelle spontanéité autogestionnaire des masses, dans l’immédiat ou la CRISE du Capital prépare encore plus d’attaques contre nous(salariés, jeunes, retraités chomeurs ), est ce ainsi que nous pouvons tenterd’aider à créer les conditions de la riposte demasse ?

      Je n’ai plus de réponse car , pourX raisons conjugués, jem’apprte peut-être à quitter l’Orga que j’ai contribué, en Gironde, à faire grandir

      Si je suis hésitant, ce n’estabsolument pas pour me"soigner" et éviter la douleur d’affronter la réalité de ce qu’est devenu la"Grande dame" !

      Ce sont les travailleurs actuellement"paumés" majoritairement, que j’abandonne..

      Bref, pas simple et pas comparable du tout, selon moi, avec la question du"PARTI"

      Car un militant communiste quitte une Orga politique qui est un obstacle au COMMUNSME en processus.

      Un militant CGT qui s’en va, c’est dans le contexte actuel, "un de moins" sur la barricade de la LDC..

      Cordialement

      A.C

    • Dans le siecle passé la CGt fut une arme éfficace et bien des "conquis" n’aurait pas existé sans ses militants,c ’est vrai.C’est tout aussi vrai que le trajet fut aussi douteux sur quelques parties.

      cependant depuis presque une génération la ligne s’est totalement réorientée collaboration de classe,en un mot soumission au capital.
      La distinction parti/syndicat ne tient pas quand il s’agit d’attachement d’une vie à une structure,car c’est bien le même vide qui éffraie ceux qui voudraient partir.

      La reconstruction demande un effort intellectuel assez violent car il faut revoir ce qu’on estimait "vrai" et aussi admettre devant d’anciens contradicteurs qu’ils avaient raison sur bien des points essentiels.
      C’est difficile,cela suppose aussi de refaire une culture ,lire d’autres sources sans oeillieres .
      mais je ne suis pas d’accord avec cela :
      Un militant CGT qui s’en va, c’est dans le contexte actuel, "un de moins" sur la barricade de la LDC..
      "
      NON il y a bien des orgas et des groupes sur la barricade hors la cgt .
      Et quand sur la barricade on est trahi par ceux qui nous dirigent,on est aussi peu armé que si on y était pas .