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LA MISE A MORT SYMBOLIQUE DE JLM...!
par Brigitte Pascall
Publie le mardi 11 avril 2017 par Brigitte Pascall - Open-Publishing
1°)- LeNew Gillès écrit :
Depuis que la réalité des chances de M. Mélenchon d’accéder au second tour est admise par tout le monde, on assiste à un déversement d’inepties incommensurables de la part des éditorialeux qui s’excitent dans tous les sens comme des roquets de garde au moindre bruit de feuille.
On entend que notre futur dernier président de la 5e République est communiste, marxiste, on le compare à lui-même en 2012, on prétend que son programme est irréaliste en posant ça comme un postulat de la bonne pensée néo-libérale dominante, on le parodie en dictateur sud-américain, quand on ne le compare pas à Staline. On avance des prétendues catastrophes monétaires qui arriveraient avec l’insoumission au pouvoir.
C’est un déferlement de bêtises, d’approximations, de prédictions fantasques, de procès d’intention, sachant que pas un de ces chichiteux de la pensée n’a dû lire une seule ligne de l’avenir en commun et encore moins accéder à sa cohérence d’ensemble. La médiocrité de ces journaleux n’a d’égale que celle des "gros" candidats (comme ils disent) concurrents de M. Mélenchon qui rabâchent comme des perroquets le peu de vocabulaire qu’ils possèdent à son encontre, tant ils sont vides d’arguments pour démontrer ce qu’ils affirment.
Il plane dans l’air une odeur de malhonnêteté intellectuelle lamentable, doublée d’une mauvaise foi à tout épreuve... quand l’intéressé n’est pas face à eux pour leur rabattre le caquet : comme c’est pratique !
Je redis ici l’immensité du mépris que m’inspirent ces faiseurs d’opinion auto-proclammés et ma jouissance à venir quand je verrai leurs gueules enfarinées et néanmoins déconfites, quand le 23 avril au soir, le peuple insoumis et éclairé les aura renvoyés dans leurs niches de cabots politicards inutiles !
2°)-Brigitte Pascall : On assiste à un déversement d’inepties et de mensonges, tant sur JLM que sur le caractère soit disant "irréaliste" de notre programme. M Le Pen affole le bon Peuple, en faisant croire que nous allons augmenter les impôts de 100 milliards. C’est un tissu de contre vérités. En réalité, notre programme vise, d’une part, à imposer le capital, d’autre part, ABOLIR L’ INJUSTICE FISCALE, en restaurant une progressivité continue de l’impôt en fonction de la capacité contributive de chacun. Imposer d’abord les grands groupes. Imposer le capital à la même hauteur que le travail. Donc, ce sont les riches qui vont payer plus, les classes populaires et la classe moyenne beaucoup moins.
Comme écrit Gilles LeNew, "il plane dans l’air une malhonnêteté intellectuelle lamentable" (sic). Le triomphe du seul mensonge, afin de faire trébucher, tomber JLM. Le mettre à mort, symboliquement parlant. L’empêcher d’accéder au poste de Président de la République. Il fallait s’y attendre. Ce traitement des médias me rappelle une histoire ancienne, lue dans un ouvrage de JP Siméon "Périgueux, ville rouge". Le 10 décembre 1919, Paul Bouthonnier, communiste, est élu maire de Périgueux, le premier maire communiste de la ville. Et développe aussitôt une gestion très sociale de la ville, aidant notamment les grévistes de la SNCF. Il subit une campagne de presse sans précédent, systématique, venue de la presse locale (Dordogne libre) et de ses adversaires de droite battus, notables connus dans toute la région. Les adversaires de Bouthonnier réussissent à avoir sa peau. Et le 10 janvier 1920, soit un an après, le nouveau maire communiste est destitué par le Conseil de préfecture, après avis du Conseil d’Etat. Son grand tort ? Etre professeur de l’enseignement professionnel.....!
Il est évident que nous allons subir le même traitement de la part d’une presse, aujourd’hui totalement entre les mains de milliardaires. Une presse, dont le niveau intellectuel ne cesse de décroître, à une vitesse vertigineuse. Allant chercher ce qu’elle doit dire à l’Elysée, nonobstant toute déontologie journalistique grossièrement mise au rancart.
C’est à nous, de façon plus urgente que jamais, de faire de la contre analyse sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook. Jusqu’au premier et second tour. Mais aussi après l’élection de JLM Président de la République. A défaut de quoi, JLM subira le même sort que celui de Bouthonnier de la part d’une presse déchainée...!