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LE DROIT À LA PARESSE
par Ernest London
Publie le vendredi 27 janvier 2017 par Ernest London - Open-Publishing1 commentaire
Alors que l’on chipote aujourd’hui à propos de la semaine de 35 heures, Paul Lafargue (1842-1911) proposait dès 1880 des journées de trois heures. Dans ce manifeste audacieux, il s’indigne que le prolétariat se soit laissé pervertir par le dogme du travail, proclamé comme principe révolutionnaire.
Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 : http://bibliothequefahrenheit.blogspot.fr/2017/01/le-droit-la-paresse.html#more
LE DROIT À LA PARESSE
Paul Lafargue
82 pages – 2,60 euros
Éditions Mille et une nuits – Paris – mars 1994
Initialement paru en 1880.

Messages
1. LE DROIT À LA PARESSE , 27 janvier 2017, 14:52
"l’oisif ira loger ailleurs" proclame l’International.
L’oisiveté ou la paresse ne paraît pas donc être une revendication communiste.
Par contre, ce qui est une revendication communiste c’est que chacun contribue selon ses moyens au développement social sachant que c’est le prolétariat et le peuple qui feront les règles et qui auront les moyens de production. Ce partage du travail permettra à tout un chacun de travailler beaucoup moins et donc de dégager du temps pour apprendre, farnienter, se reposer, voyager, ...
Il ne s’agira donc plus d’un travail salarié tel que nous le connaissons aujourd’hui sous le capitalisme mais, d’une contribution de tous ; un pas vers l’abolition du salariat un des objectifs communiste.
Nous sommes donc loin du revenu minimum pour tous qui fait l’impasse sur la propriété des moyens de production et sur les choix de production et aménage les conséquences néfastes du capitalisme.
En attendant, la robotisation est telle et les gains de productivité sont tels que nous pourrions réduire le temps de travail et donc permettre aux chômeurs de travailler avec de bons revenus ; il faut simplement que les patrons lâchent prise et pour cela il faut les obliger ...