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L’ambition des Syriens est de contrôler le Liban qu’ils considèrent, à tort où à raison comme un pays crée de toutes pièces par la France du temps béni des colonies dont elle traçait les frontières à sa convenance.
L’Afrique noire subit le même traitement, le magrheb aussi avec le lourd contentieux Algero-Marocain de Tindouf et de Colomb Béchar. Ce que j’appelle les bombes à retardement de la décolonisation.
Sarkozy, suivant en cela, son maître à penser Bush porte sur les événements tragiques du Liban un regard partiel et partial.
Les 30 dernières années de l’histoire du Liban multiconfessionnel n’a pas été exclusivement un problème Libano-palestino-Syrien.
Que l’on se souvienne des palestiniens massacrés à l’occasion de septembre noir et les survivants chassés de Jordanie et réfugiés au pays du Cèdre.
Israel n’accepta jamais à sa frontière Nord des populations qu’elle avait expulsées de sa terre après les avoir dépouillées.
Profitant des divisions communautaires entre Druzes, musulmans sunnites, chiites et chrétiens maronites, Israel fomenta des troubles et déclencha des représailles contre le Liban au motif que les palestiniens procédaient à des actes de résistance à son encontre.
Les Chrétiens dirigés par les phalangistes des Gémayel (fascistes dont le père s’ennorgueillissait d’avoir serré la main à Hitler en 1936), garants de la protection de l’Etat Hébreu, mirent l’étincelle à la poudrière le jour où ils massacrèrent des palestiniens qui se rendaient à leur lieu de culte : 4O personnes périrent.
La guerre civile éclata avec son cortège d’horreurs : la "quarantaine" bidonville regroupant des palestiniens chrétiens située dans un quartier chrétien de Beyrouth fut assailli et plusieurs milliers d’habitants furent exterminés avec l’aide d’Israel.
15 ans durant les libanais s’entretuèrent jusqu’à ce que les pays arabes mandatent la Syrie qui, après avoir évité une cuisante défaite aux chrétiens rétablissent la sécurité et un début de réconciliation entre les différentes communautés.
Entre-temps, il y eut l’invasion du Liban en 1982 par Israel, le bombardement indiscriminé de Beyrouth, nouveau Guernica sans Picasso, où 40 mille civils périrent. Israel, envahit Beyrouth et organisa les massacres de Chatila et Sabra : entre 3000 et 10 000 civils principalement femmes, enfants et vieillards n’ayant pas pu suivre l’exil des résistants palestiniens à Tunis. Ariel CHAROGNE était l’artisan de cette horreur.
Le plan Israélien échoua, Béchir Gémayel, leur homme lige, nommé à la Présidence fut victime d’un attentat et tué. Israel, fut chassé du Liban par la résistance libanaise après avoir subi de lourdes pertes. Que les syriens ne soient pas des enfants de choeur, je l’accorde volontiers à NS qui doit bien s’y connaître en la matière, mais Israel ne doit pas être étrangère à l’assassinat des opposants à la syrie.
A qui profite le crime ?
Un peu, aux agresseurs du Liban en 2006 : 3000 civils tués, 150 000 logements détruits
Messages
1. LE TEMPS DES ASSASSINS, 2 janvier 2008, 19:21
CQFD