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LES FUTURS LICENCIÉS MAXI-LIVRES À LA MAIRIE DE PARIS

Publie le jeudi 29 avril 2004 par Open-Publishing

29 avril 2004
Communiqué de la CGT Maxi-Livres

LES GRÉVISTES DE MAXI-LIVRES A LA MAIRIE DE PARIS
...AVANT LEURS ENTRETIENS DE LICENCIEMENT 15 JOURS APRÈS LA GRÈVE

Les grévistes du Maxi-Livres de la Gare de Lyon ont reçus ce matin le soutien
de la Mairie de Paris.

Accompagnés d’une délégation du Réseau Stop Précarité, ils ont été reçu, dans
la matinée du 29 avril, par Monsieur Christian Sautter, Adjoint chargé du
développement économique, des finances et de l’emploi auprès de Monsieur
Bertrand Delanoë, Maire de Paris, et par Madame Anne Hidalgo, Première
Adjointe, représentée par son chef de cabinet.

Les grévistes ont ainsi pu faire part de leur situation critique après 40 jours
de grève pour le simple fait de demander l’application de droits élémentaires.
Ils ont fait état des courriers de la Médecine et de l’Inspection du travail
prouvant la non application par leur direction de dispositions légales
d’hygiène et de sécurité sur leur lieu de travail à l’origine de leur grève et
du Procès-Verbal transmis au Procureur de la République en vue de condamner la
direction de Maxi-Livres.

Ils ont témoigné de la répression dont ils ont été victimes durant et après la
grève, de l’anti-syndicalisme primaire d’une direction qui se révèle chaque
jour plus réactionnaire ainsi que de la campagne de manipulation et de
désinformation dont ils sont victimes à l’intérieur de l’entreprise.

Ils ont reçus une oreille attentive de la part de ces hauts représentants de la
Mairie de Paris qui se sont montrés soucieux du droit social et qui se sont
engagés à mener, dans les prochains jours, plusieurs actions de soutien en
direction des grévistes.

La Mairie de Paris avait déjà été alerté en Conseil Municipal sur la situation
inique que vivent les grévistes du Maxi-Livres de la Gare de Lyon par les
représentants du PCF de Paris.

MAXI-LICENCIEMENTS

Ensuite, en cette même journée, les grévistes Maxi-Livres ont successivement
subi leurs entretiens de licenciement alors qu’un rassemblement de soutien se
tenait au même endroit, devant le siège de la direction au 60 rue
Saint-André-des-Arts, Paris VI.

En lieu et place de réels entretiens, ils ont du faire face à de véritables
interrogatoires de la part de la Responsable des Ressources Humaines de
Maxi-Livres, Madame Mary Redlinger, qui sous le reproche de faits "graves"
ayant eu lieu d’après elle durant la grève, masquait mal le vide de son dossier
mais révélait surtout la remise en cause pure et simple du droit
constitutionnel de la grève.

Ainsi les accusa-telle collectivement d’une "campagne de dénigrement" par le
biais d’Internet, ne réservant qu’à Latifa Abed, déléguée syndicale CGT, le
crime de lèse-majesté d’avoir organisée durant la grève et à plusieurs
reprises... des manifestations.

Au déni du droit de grève et de la liberté d’expression, la direction de
Maxi-Livres rajoute maintenant celui de manifester.

Jusqu’où ira se noyer la direction de Maxi-Livres dans un ridicule qui jette le
discrédit sur l’image même d’une Enseigne qu’elle est censée défendre et dans
sa logique répressive absurde et réactionnaire de salariés réclamant simplement
droit et dignité ?

Les grévistes sont plus que jamais déterminés à se voir rétablis dans leur
droit, forts du soutien qu’ils reçoivent, chaque jour plus important.

MAXI-LIVRES MAXI-RÉPRESSION MAXI-HONTE

Contact : Latifa Abed, tel 06 83 56 34 57
TOUT SUR LA GRÈVE SUR LE SITE http://lemaxisyndicat.site.voila.fr
Mail : cgtmaxilivres@voila.fr

PHOTO : Les grévistes de Maxi-Livres reçus par Mr Sautter à la Mairie de
Paris/29 avril 2004 (Photo interdite de reproduction sans autorisation)