La GUADELOUPE EST OCCUPEE

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• 1. La GUADELOUPE EST OCCUPEE, 2 février 2009, 20:15, par RBBR

  BELLACIAO s’informe VIA L’HUMA...

  Guadeloupe : la grève générale se poursuit
  Tous les syndicats, le monde associatif, des partis de gauche réunis dans un collectif se battent pour l’augmentation des petits salaires, les pensions et les minima sociaux.
  Jamais de mémoire de militant syndical, la Guadeloupe n’a connu une telle effervescence sociale. « Même lors de la révolte de mai 1967* », assure Jean-Marie Brissac, secrétaire général de la CGTG, quand il évoque les deux manifestations gigantesques qui ont envahi les rues de Pointe-à-Pitre samedi et dimanche dernier.
  Quinze mille le premier jour, bien davantage le lendemain vingt, trente mille ? La bataille des chiffres est un jeu dérisoire. C’est une vague sans précédent de colère qui parcourt toute la société guadeloupéenne. Depuis le 20 janvier, une grève générale paralyse la plupart des activités du pays. De proche en proche, dans une île où le revenu par habitant représente la moitié de celui de la métropole, le mouvement revendicatif contre la vie chère lancé à l’initiative de syndicats a gagné l’ensemble de la population.
  Cinquante-deux organisations syndicales, politiques, culturelles, associatives se sont réunies dans un collectif « lyannaj kont pwofitasyon » en créole : (rassemblement contre les profiteurs) et le champ des revendications s’est élargi au point de constituer une véritable plate-forme alternative au libéralisme sarkozyen appliqué aux Antilles.
  En grève générale, en grève totale. « L’île morte », que décrit Jean-Marie Brissac, est désertée par les touristes. Les hôtels se vident. « Mais nous recevons d’autres visiteurs : des renforts de forces de l’ordre. » Paris a renforcé son dispositif répressif et envoie, faute de réponses aux revendications populaires, des pelotons de gendarmes. C’est le pétrole qui a fait déborder le vase des rancœurs accumulées et des colères rentrées. Lorsque les Guadeloupéens eurent constaté que la baisse du brut survenue fin 2008 n’avait pas été répercutée sur le prix à la pompe, de premiers mouvements s’organisèrent. « Le pétrole brut était passé de 150 à 50 dollars, et nous payions toujours le carburant à 1,40 euro environ », explique Jean-Marie Brissac.
  Les 16 et 17 décembre un premier mouvement de grève et de manifestations se voulait un avertissement. Un autre rendez-vous était pris pour le 20 janvier si les pouvoirs n’avaient pas d’ci là pris l’initiative d’ouvrir des négociations.

  La SARA, basée en Martinique, dont les principaux actionnaires sont Total, Texaco et Esso, est la plus petite et la plus onéreuse des raffineries françaises, explique le syndicaliste. C’est elle qui assure l’approvisionnement du carburant dans les deux îles antillaises et en Guyane. Aujourd’hui les grévistes réclament – outre une réduction de 50 centimes le litre – qu’elle rembourse les trois millions d’euros qui lui ont été versés par l’État et les collectivités territoriales. Le prix des carburants s’est révélé un catalyseur de la lutte pour le pouvoir d’achat.

  Aussi, la revendication syndicale d’une augmentation de 200 euros des bas salaires, retraites et minima sociaux est devenue emblématique du mouvement. D’autres revendications sont avancées : Gel des loyers, amélioration du système de santé, avec notamment la reconstruction du CHU. ; dans le domaine de l’emploi : la titularisation de tous les précaires du privé comme du public ; la priorité à l’embauche et aux postes de responsabilité aux Guadeloupéens et refus du racisme à l’embauche. « Nous ne voulons pas nous refermer sur nous-mêmes, mais il faut tenir compte du taux de chômage très élevé de la Guadeloupe (35 %). Nos jeunes, bien que très qualifiés, ne trouvent pas de travail chez nous. Des grands groupes recrutent leurs candidats à l’embauche par le biais de sociétés parisiennes pour écarter la jeunesse guadeloupéenne », accuse le syndicaliste. Le contentieux est lourd et le monde du travail déterminé.
  Mardi soir, six heures de négociations sous l’égide de l’association des maires de Guadeloupe n’avait pas abouti. Un nouveau rendez-vous était pris pour hier soir. Le pouvoir métropolitain compte-t-il sur une usure du mouvement, voire sur des provocations savamment orchestrées ? Ce serait sous-estimer gravement la profondeur du mécontentement. « Ansanm nou ka lité ; ansanm nou ké gannvé ! » (« Ensemble nous luttons, ensemble nous gagnerons »), avertissent les manifestants de Basse-Terre à Pointe-à-Pitre.

  Jean-Paul Piérot

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  Posté le dimanche 1er février 2009 par nelly
  Guadeloupe : la grève générale se poursuit

  je reponds a cette perosnne qui dit que c’est un propos raciste de demander l’embauche de guadeloupéens. je crois qu’elle n’a pas bien compris la revendication donc je lui reexplique. en guadeloupe il y beaucoup de jeunes principalement ayant les diplomes qu’il faut mais que l’on refuse d’embaucher, les patrons preferent passer des annonces sur les sites en france et recruter en france alors que beaucoup de guadeloupéens ayant fait leur etudes en FRANCE le plus souvent ont les COMPETENCES requises. cela c’est HONTEUX !! je suis moi meme une jeune guadelouppéenne, et jeconnais des dizaines jeunes tres diplomés et motivés qui ne trouvent pas de poste ou dont on refuse la candidature alors qui conviennentparfaitement au poste. Donc tout ceci c’est de la demagogie , des cotés ont ressent ce dedain, et non de la haine, on peut compter le nombre de personnes qui ont eu des agressions racistes.donc s’il vous plait arrete de stigmatiser une population,surtout si vous vivez la bas !! on peut dire aaussi que beaucoup de metro ne cherchent meme pas a s’integrer a la vie guadeloupéeenne et qu’ils dont leur "business" avec facilité. ici(en france), j’ai rencontré des gens qui ne savent memepas ou se trouve la guadeloupe donc arretons !! nous ne sommes pas des sauvages et encore moins des racistes,mais je pense que le systeme esclavagiste puis colonialiste a laissé beaucoup de traces,de sequelles des deux cotes des metro et des noirs…mediter sur cela et pour finir ne resumons pas cette greve a un conflti raciste car meme si il y a des independantistes, les revendications sur la vie cheres ou les nombreuses differences entre la france et la guadeloupe(taxe ,impots,prix… sont bien reelles et durent depuis trop longtemps.
  Posté le dimanche 1er février 2009
  Guadeloupe : la grève générale se poursuit
  les guadeloupéeen sont ils racistes ? je note que la réalité est trés deformée , nous vivons en guadeloupe , et la réclamation de priorité à l’embauche au guadeloupéen a un tout autre sens ici , en effet l’ugtg le principal est plus puissant syndicat est un syndicat a tendance independantiste . Priorité au guadeloupéen en guadeloupe pour l’emploi , ce qui est déja le cas officieusement , et c’est tout simplement un critére raciste pour rejeter les blancs "les métro" des postes en guadeloupe même quand les locaux n’en n’ont pas les competences , tres souvent ici quand un blanc postule a un poste on lui déclare qu’on ne peux pas le prendre car il n’est pas local même si il est 10 fois plus qualifié . ; le prefet a trés bien répondu à cet argument en déclarant qu’on aurait qu’a apliquer ce critère raciste en métropole et on verait leur réaction . JE TROUVE QUE C honteux qu’ils affichent des prétentions raciste a l’embauche contre les blancs , et qu’ils déclarent être des francais noir victime , aucun recrutement ici ne se fait via des recruteurs en métropole. le marché de l’emploi est au contraire un marché local tres fermé pour les revendications sur la vie chère la leur revendication sont trés légitimes car l’argent de l état versé dans tous les sens aux guadeloupéen fini par tous les biais dans les poches des multinationnales qui font tout payer au prix fort . Nourriture et carburant coute ici 50 % PLUS CHER, comme toutes les taxes et impots qui sont gaspillés par les collectivitées pour verser des sallaires aux fonctinnaires locaux ( trois fois plus nombreux qu’e’n métropole ) et embauchés par copinage par les élus locaux et qui sont strictement rien sont totalement incompétent mais qui sont local ! …
  Posté le vendredi 30 janvier 2009 par un Guadeloupeen
  Guadeloupe : la grève générale se poursuit
  La sara est probablement une des plus onereuses raffineries. Moi, mon idée, c’est que ses actionnaires mettent un minimum d’argent dans la modernisation du site. La raffinerie ne pourra pas rembourser les 3 millions d’euros parce qu’elle ne les a pas recus. Ceux qui disent le contraire n’ont pas bien compris. Cet argent sera versé à la région par l’etat s’il s’avère qu’elle a perdu des recettes fiscales pendant les trois mois pendant lesquels cette dernière a accepté de baisser temporairement son prélevement sur l’essence et le gasoil. Vous voyez, ya vraiment rien a voir avec une subvention à la SARA. Personnellement, si l’etat decidait d’aider la SARA à se moderniser afin de devenir compétitive, je ne vois pas ce que je pourrais avoir à y redire. Savez vous que l’etat ne percoit aucune taxe sur les produits pétroliers en Guadeloupe C"est la région qui taxe et qui répartit la collecte entre elle, le département et les communes.
  Posté le vendredi 30 janvier 2009 par un Guadeloupeen
  Guadeloupe : la grève générale se poursuit
  Je ne pense pas que le but de ce mouvement soit de mettre en difficulté de gouvernement francais. M domota, qui est a la tete de ce comilé est aussi le premier secretaire du syndicat UGTG. Ce dernier syndicat a su profiter des conséquences dramatiques d’une hausse brutale de l’essence sur les nombreux foyers qui survivent avec des boulots tres mal payes ou qui sont allocataires RMI pour mobiliser la population. Mais son but final est tout autre. Il veut faire fuire les investisseurs externes et les touristes pour provoquer un marasme. Ce dernier conduirait inévitablement à des reactions de desespoir de la part de la population avec emeutes, pillages, qui, il l’espère provoquerait un cycle représsion réaction permettant aux idées autonomistes, xenophobes, racistes et indépendantistes de se répandre dans la population. Ceci dit, il ya un reel et profond malaise social ici avec un taux de chomage enorme depuis des décennies et un patronat qui en profite a fond pour exploiter les salariés Savez vous que la Guadeloupe compte des hypermarches et que tous les deux sont aux mains du meme groupe . Bonjour, la concurrence d’autant que les profits de ce groupe sont énormes, ce qui lui permet de racheter les entreprises locales les unes après les autres. Et si vous allez au Leader Price, cest encore les memes Ajoutez a cela que la Guadeloupe, c’est loin , ce qui permet au gouverment de faire la sourde oreille aux légitimes revendications de justice et d’équité sans pour autant provoquer le moindre emoi dans la population métropolitaine. Le relai des evements ici dans les médias métropolitains est globalement très insuffisant.Volontairement ou non.
  Posté le jeudi 29 janvier 2009 par moncolon
  Guadeloupe : la grève générale se poursuit
  Les clichés de MAUF-15 sont au moins aussi abondants que les fruits et légumes des Antilles. On dirait une pub du Club Med… Quant aux caisses vides… Il n’y a qu’à comptabiliser les milliards d’euros actuellement versés aux banques aux bilans largement bénéficiaires tout autant qu’aux entreprises du CAC 40. Evidemment, ce sont les partis et syndicats qui cherchent à mettre le gouvernement en difficultés. Pas les promesses d’un Sarko en campagne électorale qui a bien su faire avaler ses couleuvres à 53 millions de français.
  Posté le jeudi 29 janvier 2009 par pmatinik
  Guadeloupe : la grève générale se poursuit
  la "manne de l’état" c’est pour parti les impôts prélevés sur les gens dont des DOM pour acheter essentiellement des produits français. Il faut être un très ignorant pour oser écrire en 2008, que dans une région tropicale tout est abondant !!! Les caisses sont vides sauf pour les banques et les gens du MEDEF ! Combien de haut fonctionnaires, combien de haut cadres du privé, tous "français-blancs" sont payés par cette soit-disant manne. Le rapport du CES dit rapport Lucas disait que l’argent ne reste pas dans les dom mais "s’engraisse" (sic) avant de revenir en métropole. Tu peux trouver ce rapport à la documentation française, fin des année 80. Lis un peu avant d’écrire des âneries à moins que tu sois à l’UMP… Pierre de la Martinique
  Posté le jeudi 29 janvier 2009 par bernard
  Guadeloupe : la grève générale se poursuit
  MAUF-16 : La vie est agréable avec 35% de chômage, pas sûr. La plupart des fruits et légumes sont importés et même ceux produits localement sont assez chers. Quant à la douceur des tropiques, tu ne devais pas habiter dans une cité HLM de la banlieue de Pointe-à-pitre, visiblement !
  Posté le jeudi 29 janvier 2009 par MAUF-16
  Guadeloupe : la grève générale se poursuit
  Faut-il plaindre les habitants des DOM ? A mon avis non !! Ils bénéficient pour une gande part de la manne budgétaire de l’Etat. J’ai fait un séjour de deux ans aux Antilles Française (Martinique). Les Antillais ont un standing de vie nettement supérieur à celui de leurs homologues Métropolitains. Le climat n’est jamais froid : Pas de frais de chauffage, pas de frais de vêtements chauds. Région tropicale, les fruits et légumes sont abondants, la vie est trés agréable et le p’tit punch aussi. La mer des caraïbes est riche en poissons. Je pense qu’en cette période de crise les syndicats et les partis de gauche cherchent à mettre en difficulté le gouvernement. Ne savent-ils pas que les caisses sont vides et qu’en plus il faut d’abord secourir les victimes de la tempête dévastatrice du sud-ouest de la France. Les autres articles :Jego sur le volcan guadeloupéen Entretien avec Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG .

  – http://www.humanite.fr/La-greve-gen...