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"La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975)
par via LL
Publie le samedi 11 mai 2013 par via LL - Open-Publishing37 commentaires
(Je souligne) : "Actuellement, l’économie capitaliste vit sa crise la plus grave depuis la deuxième guerre mondiale. Dans les pays occidentaux et au Japon, il y a plus de 15.000.000 de chômeurs. En Belgique, le chiffre de chômeurs est monté jusque 275.000. 10% des métallos sont sans travail.
La récession secoue gravement le système capitaliste en déclin. A l’inverse des années 1929-1932, elle se manifeste dans une phase de remontée des luttes ouvrières et non de déclin. La combinaison d’une récession économique grave, de l’inflation, et de l’accroissement des luttes provoque une crise sociale grave du système capitaliste.
On aurait pu croire que sous l’influence de l’augmentation du chômage, la combativité des travailleurs et des employés soit entamée, et que par peur de perdre leur emploi, ils se tairaient, feraient des concessions au patronat et n’entameraient plus de grèves. A l’exception de l’Allemagne de l’Ouest, où ceci semble – provisoirement – être le cas, ceci ne s’est pas réalisé dans les pays occidentaux.
Au contraire : presque partout les luttes ouvrières sont en augmentation. Le nombre de grèves augmente au lieu de diminuer, surtout en Italie, en Espagne, au Portugal, en France, en Grande-Bretagne, au Japon, mais aussi dans des plus petits pays comme le Danemark et la Belgique.
Même aux Etats-Unis, où la classe ouvrière, paralysée pendant des années par une bureaucratie syndicale conservatrice avec un manque de conscience de classe politique et un niveau de vie relativement élevé, il y a un réveil. Après la grève importante des mineurs, mais aussi d’autres catégories, des manifestations de masse ont eu lieu. On parle même d’une grande marche des chômeurs syndiqués sur Washington.
Ce que nous avions prévu semble se réaliser. La classe ouvrière est entrée dans la crise actuelle avec un degré d’organisation et de combativité plus élevé que depuis des dizaines d’années. Dans ces circonstances, on peut prévoir que la première réaction face à la récession sera le refus d’accepter les licenciements et les fermetures d’usines, comme sa première réaction devant l’inflation était de hausser constamment les revendications salariales, pour se défendre contre toute attaque du pouvoir d’achat. Ceci semble se réaliser un peu partout, et pas dans la moindre mesure chez nous, les exemples de Gilly et de Vas Saint Lambert le prouvent.
Dans le cas où la classe ouvrière accepterait passivement une extension du chômage et si elle dépassait une certaine durée et un certain degré, cela aurait une influence paralysante sur la combativité et la conscience de la classe ouvrière. C’est pourquoi il faut réagir maintenant et vite.
La récession économique et la crise sociale du capitalisme en déclin qui lui est associée, dévoilent les illusions de tous ceux qui (et en premier lieu des dirigeants « modérés » de la CSC, de la FGTB et du PSB) qui prétendent que nous ne vivons plus dans une société capitaliste mais une société mixte.
Le léopoard n’a pas perdu ses taches. Ses griffes sont toujours aussi dangereuses. Le capitalisme, c’est toujours le capitalisme. Il amène toujours et fatalement le chômage périodique, les crises de surproduction, la misère et la faim au milieu de l’abondance.
Des centaines de milliers de voitures attendent invendues devant les usines automobiles. Une partie importante des usines ne fonctionnent plus. Mais les pays soi disant « en développement » réclament plus de tracteurs et plus de machines agricoles pour résorber la famine. Cette solution élémentaire à la crise, le capitalisme ne sait pas la réaliser aujourd’hui pas plus qu’il y a 40 ou 100 ans.
« Paix sociale »
Récession et crise sociale feront perdre pied aux optimistes invétérés, qui ne jurent que par les négociations avec la bourgeoisie et son Etat, pour lentement, très lentement, pas après pas, construire une société meilleure. Les syndicats et les organsiations patronales peuvent par le biais de négociations, parfois dures, parvenir à des augmentations des salaires et des profits simultanément, aussi longtemps que le gâteau s’accroît. Mais dès que le gâteau cesse de croître, il devient clair que l’une des classes doit l’emporter au dépend de l’autre.
Voilà pourquoi partout les gouvernements, ceux de « gauche » compris comme en Grande-Bretagne et au Danemark, pour ne pas parler de l’Allemagne de l’Ouest, doivent secourir les profits minés par la récession. Des subsides énormes sont donnés en cadeau au grand capital sous prétexte de ne plus laisser s’accroître le chômage.
La pression la plus grande possible est exercée sur les syndicats et sur les travailleurs pour qu’ils se contentent d’augmentations salariales modestes, qui souvent ne suffisent pas à couvrir l’augmentation du coût de la vie. L’attaque contre les salaires réels suit immédiatement l’attaque contre le plein emploi.
Montée de la réaction
Mais puisque la classe ouvrière se défend avec acharnement, et contre-attaque, il faut aussi entamer ses possibilités d’auto-défense. Voilà la raison des attaques un peu partout dans l’Ouest contre le droit de grève illimité, contre les piquets de grève combatifs, les licenciements de délégués syndicaux combatifs, l’effritement de la démocratie syndicale, l’érosion sinon l’attaque frontale des libertés démocratiques, sans quoi l’attaque capitaliste se révélerait très vite un coup d’épée dans l’eau.
C’est aussi sur cet arrière-fond qu’il faut voir l’ombre menaçante de la réanimation de petites et encore modérées bandes armées fascistes qui plus tard, de façon illégale, par la violence et la terreur, pourront organiser l’affaiblissement des organisations ouvrières, si de façon « légale », ceci ne serait pas ou pas assez vite possible.
La formation et l’action réactionnaire du gouvernement Tindemans chez nous, le front unique bourgeois qui en est le soutien, la série ininterrompue de fermetures d’usines et de licenciements, les attaques contre les libertés syndicales, les attaques contre la liberté d’opinion, entre autre à la BRT-RTB, les groupes fascistes qui relèvent la tête : tous ces événements dans notre pays montrent que la Belgique n’échappe pas à la crise sociale générale de la société capitaliste.
Plus que n’importe quel gouvernement dans le passé, le gouvernement Tindemans a ouvertement et cyniquement soutenu les positions du patronat. L’essai de limiter les augmentations salariales à 4% ; la collusion ouverte entre Oleffe et Fabrimétal à ce sujet ; la réquisition des grévistes de la Sécurité nationale des eaux : ce ne sont que quelques exemples du duo de Tindemans avec le grand capital.
Montée des luttes ouvrières
Il va de soi que ce gouvernement et sa politique réactionnaire buttent contre la résistance croissante de la population laborieuse. C’est le gouvernement de la vie chère et du chômage, cocktail explosif comme on n’en avait plus connu depuis la fin des années 40. Voilà pourquoi les ouvriers de tous les coins du pays sont entrés en action, voilà pourquoi, durant les dernières semaines nous avons vécu de nombreuses grèves depuis fin janvier . Et pour les mêmes raison, aujourd’hui des milliers de travailleurs répondent à l’appel du PSB pour manifester dans la rue contre le gouvernement des patrons.
Le gouvernement Tindemans agit comme il a toujours agi depuis sa création, non parce qu’il est composé de méchants ou d’incapables. Le problème ne se trouve pas dans les personnes mais dans le système. Vu qu’il s’agit d’un gouvernement capitaliste, qui ne peut que gérer la crise à l’avantage du capital, il doit veiller à ce que les petites gens payent les pots cassés. Sinon, en effet, sous des rapports capitalistes, les profits ne peuvent augmenter. Et sous le capitalisme, sans profits croissant, on n’a plus d’investissements, plus d’emploi et pas de relance économique réelle.
Impuissance du gouvernement
La seule chose que les ministres peuvent faire, c’est prier pour que la situation en RFA, en France et aux USA s’améliore et ne détériore pas. Si elle s’améliore à l’étranger, elle s’améliorera tôt ou tard en Belgique aussi. Si elle se détériore à l’étranger, alors le capitalisme belge se trouve dans une position particulièrement grave.
Bien sûr, les ouvriers - chrétiens aussi bien que socialistes – ne peuvent abandonner leur sort aux prières impuissantes, aux manoeuvres anti-syndicales louches des ministres et aux spéculations des entreprises belges et étrangères. Quelque chose doit changer imméditement : voilà le désir profond, voilà ce qu’exigent plus de deux millions de syndiqués et leurs familles. Voilà pourquoi aussi, ceux qui ont répondu à l’appel du PSB sont descendus dans la rue.
Pour un programme de lutte anticapitaliste
Le chômage et l’inflation sont aujourd’hui les deux maux qui menacent les travailleurs directement. Un programme de lutte commun qui répond à une situation d’urgence qui se développe aujourd’hui dans le pays doit donc en premier lieu apporter une solution à ces deux maux :
Contre le chaos capitaliste
- Pas un seul licenciement, pas une seule fermeture d’usine !
- Du travail sur place pour tous les ouvriers et employés menacés par la crise !
- Diminution immédiate du temps de travail à 35 ou 36 heures par semaine, sans diminution du salaire !
- Partage du travail disponible dans chaque entreprise entre tous les travailleurs, sous contrôle de comités élus par tout le personnel, sans diminution du salaire ni des autres avantages !
- La pension à 60 ans pour les hommes et à 55 ans pour les femmes !
- Ouverture des livres de comptes de toutes les entreprises capitalistes (et pas seulement celles en faillite) pour qu’apparaisse combien la soif capitaliste du profit et la mauvaise gestion capitaliste sont responsables de la récession !
- Toutes les usines fermées par les patrons doivent être réouvertes par les pouvoirs publics et maientenues en activité sous contrôle ouvrier, sans indemnisation ni rachat pour les patrons en faillite.
- Un plan global de développement économique et de garantie de plein emploi doit être élaboré par le mouvement syndical, un plan discuté publiquement avec un maximum de démocratie, dans le but de répondre aux aspirations de la population laborieuse et aux spécificités régionales wallonne, flamande et bruxelloises.
- Ce plan doit entre décider de ce qui doit être produit, sur base de l’intérêt collectif de la population laborieuse.
Attaquer le système lui-même
Il va de soi que des mesures aussi radicales contre la récession et contre toute tentative de faire payer les frais de cette récession par la classe ouvrière, butteront contre la résistance et le sabotage de la bourgeoisie.
Ces mesures doivent être renforcées de dispositions qui retirent les leviers de commande de la vie économique des mains du grand capital pour les rendre à la communauté.
- Nationalisation sans indemnisation (exception faite des petits épargnants) de toutes les banques privées, les sociétés financières et les holdings.
- Concentration de tous les moyens financiers dans une seule entreprise de financement, avec un pouvoir régional en Flandre et en Wallonie, sous contrôle ouvrier. Tous ces moyens financiers doivent être employés à la réalisation du plan établi par les syndicats, pour le développement du bien-être social et la garantie du plein emploi.
- Nationalisation sans indemnisation de toutes les entreprises du secteur de l’énergie (charbon, électricité, gaz, pétrole, énergie nucléaire) et gestion sous contrôle ouvrier ; développement d’un plan d’approvisionnement en énérgie à moyen et à long terme.
- Nationalisation sans indemnisation des industries clés (acier, chimie, verre, ciment, électronique) sous contrôle ouvrier, et leur intégration dans la réalisation du plan économique.
- Concentration de l’effort financier dans le renouvellement et la modernisation de l’industrie dans tout le pays, avec création systématique de nouvelles entreprises, appartenant à la communauté, dans les secteurs de pointe de l’industrie et dans les régions où sévit le chômage structurel ; 100.000 emplois nouveaux en Wallonie ; autant d’emplois qu’il faudra partout où sévit le chômage structurel en Flandre.
- Toute tentative de fuite de capitaux ou de mesures de blocus du capital étranger contre un tel développement en Belgique doit être contrée par une action systématique de soutien au gouvernement des travailleurs de notre pays par le mouvement syndical et les organisations des travailleurs de tous les pays de la CEE et de l’Europe occidentale et la par la conclusion de traité spécifiques avec tous les pays du monde qui sont prêts à travailler avec ce gouvernement ouvrier.
Pour une voie réellement socialiste
Voilà la voie, pour sortir de la crise actuelle, qui répond aux aspirations et à la conviction de la majorité de la classe laborieuse. Si nous choisissons cette voie, nous aurons beaucoup de dangers à surmonter, beaucoup de durs combats à livrer. Mais nous lutterons pour nos intérêts, pour notre classe, pour l’avenir de nos enfants, pour une société meilleure qui ne connaîtra ni chômage, ni misère, ni injustice, ni oppression. Si de mauvais bergers nous détournent de cette voie, alors le prix ne sera pas moins élevé, le combat pas moins dur : mais tout cela aura servi à aider le capital pour la nième fois à traverser une lourde épreuve, nous aurons renforcé nos propres ennemis, divisé nos propres rangs, et préparé de lourds revers pour le mouvement ouvrier.
Socialistes, travailleurs, en avant contre les conséquences de la récession et de la crise, contre le chômage et l’inflation, contre la restriction des libertés syndicales et contre le danger d’Etat fort ; en avant vers la préparation d’une grève générale, vers l’unité dans la lutte contre le capital, vers les réformes de structures anti-capitalistes, vers un gouvernement des travailleurs !"
http://www.ernestmandel.org/new/ecrits/article/la-crise-leur-reponse-et-la-notre
Messages
1. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 11 mai 2013, 19:54, par Luis
Effectivement, malgré 30 ans d’écart, des leçons pertinentes.
On en trouvera d’autres dans le site rassemblant bp de ses écrits, y compris celui-ci d’une grande actualité, sur la grève générale :
http://www.ernestmandel.org/new/ecrits/article/la-greve-generale
1. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 16:18, par RICHARD PALAO
ce texte de presque 40 ans démontre que le capitalisme arrive à s’adapter et à surmonter ses crises les plus graves tandis que le mouvement révolutionaire
lui n’arrive pas à profiter de ces crises pour prendre le pouvoir et s’y installer durablement .
Alors que nous vivons une crise systémique du capitalisme ce dernier arrivera t-il une fois de plus à se maintenir en imposant la barbarie après avoir utilisé et usé toutes les variantes de la "démocratie bourgeoise " ? la réponse est dans notre camp et celui des masses , qui ont l’obligation de s’unir et de lutter sans compromission pour écraser le capitalisme et batir une société pour et par le peuple .
2. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 17:22, par NOCTURNE
Oui Richard, le capitalisme arrive a s’adapter(voir en Grece ).
Je craint bien que cette foie encore il le fasse compte tenus que les masses sont
amorphes .
Notre insuffisance a s’organiser, a unir les forces révolutionnaires y sont pour
beaucoup.La violence du K et de ses alliés est telle qu’il n’hésitera pas pour
arrêter les quelques mouvements sociaux exemplaires qui nuisent a son développement , a laisser le fascisme s’installer( de façon encore plus évidante ).
Nous aurons enfin la possibilité de nous mettre d’ accord depuis l’intérieur des
prisons ou des camps.
3. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 18:17
Le capital c’est certain, arrive toujours à s’adapter,et sa façon normale de fonctionner c’est la crise.
C’est la crise permanente !
Que celle actuelle soit systémaique ,reste à le prouver et surtout à expliquer pourquoi une crise systémique implique l’éffondrement final.
A une crise systémique peuvent répondre des mesures systémiques d’adaptation capitaliste.
En ce sens la théorie du"" manque de grain à moudre" est une farce.
""Nous aurons enfin la possibilité de nous mettre d’ accord depuis l’intérieur des
prisons ou des camps. ""
D’accord sur quoi ?
Et en quoi être d’accord implique ipso facto la victoire sur la barbarie ?
Le combat sera plus facile ?
peut être,bien que l’absence de contradictions( engendrant divergence d’action),me laisse perplexe,car depuis quand la multiplicité des avis,des idées, nuit à la lucidité nécéssaire à tout combat révolutionnaire ?
le fantasme de l’unanimisme garant de la victoire sur le fascisme (programmé,n’en doutons pas un seul instant) est une erreur .
4. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 18:40
Tu es donc en désaccord avec Mandel, lorsqu’il écrit :
Moi je suis plutôt d’accord (le débat avait démarré il y a quelques semaines sur un autre fil, je suppose que c’est toi déjà qui exprimais ton désaccord avec cette vision), c’est ce qui me fait dire que le néo-keynésianisme du FdG (et donc son réformisme) n’est pas une option réaliste.
Mais ce n’est pas une religion ni une certitude, et si on me donne des contre-arguments convaincants je changerai d’avis.
Chico
5. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 19:43
Tartuffe vas !!!!
Tu te fous de nous , toi et tes 1 % de privilégiés actionnaires qui continuent à s’engraisser indéfiniment sur notre dos et fais semblant de palabrer sur des luttes inexistantes pour mieux te dédouanner mais aussi pour mieux rigoler des maux d’une société dont tu te gausses.
faux derche vas
6. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 20:40, par RICHARD PALAO
En effet je suis de ceux qui croient qu’il n y a plus de grain à moudre pour les salariés d’ou l échec de la sociale démocratie qui a cedé le pouvoir à la droite par exemple en ESPAGNE EN GRECE AU PORTUGAL et l’echec de HOLLANDE QUI FAUTE DE S EN PRENDRE AU CAPITAL NE PEUT PAS SATISFAIRE SES PROMESSES DEJA INSUFFISANTES , avec la mondialisation le capitalisme est dominé par la finance qui distribue le grain à moudre aux actionnaires , ce qui explique en partie la crise systémique du capitalisme , il n ’a plus d’autre choix que d ’engraisser les plus riches , la volatilité de l’argent ne lui laisse pas dautres possibilités , il n y a pas d argent pour satisfaire à la fois les besoins minimum des travailleurs et les actionnaires ...
En conséquence il n y a pas d autre solution que de changer de système , le choix est entre socialisme ou barbarie ...
7. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 20:49, par RICHARD PALAO
a chaque fois 90 221 nous assène sans preuve et sans démonstration sa vérité : il y a du grain à moudre et le capitalisme n ’est pas en crise systèmique avec une phraséologie pseudo-révolutionnaire , alors que ses affirmations sont indentiques à celle du FDG et de la sociale démocratie qui veullent nous faire croire que sans changer le système en profondeur , on peut satisfaire les revendications des travailleurs et mieux répartir les richesses ...
ces affirmations ont pour but de freiner les luttes et donc de maintenir le capitalisme en place , puisque si il y a du grain à moudre pourquoi vouloir changer de système ?
LE FARCEUR C EST TOI ....
8. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 22:52, par Luis
Richard a raison.
La crise en cours est même beaucoup plus grave que celle qu’a si bien annoncé E. Mandel. Elle est unique pour l’Europe car elle combine :
– crise cyclique de suraccumulation et surproduction très prononcée car elle a été retardée et agravée par l’explosion du crédit.
– crise de la mondialisation capitaliste. Le capital investit de préférence dans les pays dits émergents, car le taux d’exploitation y est bien supérieur
– crise écologique entrainant une augmentation des coûts de production, en attendant des désastres irréparables.
Les attaques et les régressions se multiplient donc logiquement, de la part de tous les gouvernements en Europe, peu importe leur étiquette. Et ce sera exactement la même chose avec un gouvernement Méluche, Montebourge ou Bayrou. La seule chose qui pourrait mettre un terme à la course à la barbarie, c’est d’en finir avec le capitalisme, son Etat, ses politiciens. Aucun politicien n’en veut. Peu de peuples, échaudés par les différentes variantes de "socialisme réel" soutiennent l’alternative socialiste. Mais les peuples européens, d’ici quelques années, au bout du compte, devront s’y résoudre.
A nous, qui avons quelques années d’avance, de nous organiser et nous préparer pour ces échéances, en reconstruisant les organisations de masse des travailleurs o et leurs partis révos.
9. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 23:29
""ces affirmations ont pour but de freiner les luttes et donc de maintenir le capitalisme en place , puisque si il y a du grain à moudre pourquoi vouloir changer de système ?""
je n’ai pas plus que toi de preuves de mon assertion,c’est pourquoi je dis,relis moi sans oeillére, que seule une étude précise sur le long terme ,peut amener une réponse vraiment argumentée.
Car toi,tu ne réponds pas sur le fait que je donne :
pendant des décennies il y eu croissance ,le gâteau s’est acru,alors que DEJA ,la théorie que tu soutiens ,il n’y a plus de grain à moudre, existait .
Comment expliques tu cela ?
comment dire qu’il n’y a plus de grain à moudre ALORS que le gateau grossit,et que Mandel dit que c’est impossible ?
Expliques moi.
D’autre part tu ne comprends pas qu’on veuille une révolution capitaliste même si il y a du grain à moudre ?
Tu en es là ??
Parceque où as tu vu que je pronais une petite amélioration du systéme parceque ,il y a du grain à moudre ?
Pour toi donc les révolutionnaire affirmant que nos revendications peuvent être satisfaites car il y a du grain à moudre sont des réformistes honteux ?
Et dans le passé par exemple en octobre 17 à pétrograd,il n’y avait pas de grain à moudre ?
Moi j’en sais rien mais les bolchéviks ont fait la révolution sans même se poser la question .
Et pourquoi ?
Et bien comme pour moi,ils savent que la sociale démocratie ne défend pas les intérets des prolétaires.
Et c’est pour cela ,pour que ma classe prenne le pouvoir,que nos avancées soient durables,qu’avec ou sans grain à moudre,je suis communiste ,révolutionnaire,en complét désaccord avec ta présentation des chôses.
Avec ou sans grain à moudre,il faut faire la révoluiton.
Et si on suit ta logique ,toi c’est seulement si il n’y en a plus que tu te retrouves sur l’option révolutionnaire.
Et j’attends que tu me démontres que le partage profits/salaires est fixé sur un niveau immuable par un mécanisme économique indépendant des luttes.
car c’est cela et rien d’autre que signifie :plus de grain à moudre.
vas voir les enchéres des oeuvres d’art ,tu verras où il est ton grain à moudre !
10. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 09:06
Mandel se trompe : Il y a toujours du "grain à moudre" ! tout dépend du rapport des forces entre les exploiteurs et les exploités. Le chômage (armée de réserve du patronat) jouant toujours en faveur des exploiteurs dans ce rapport.
11. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 09:15
C’est vrai qu’on a du mal à savoir précisément où on en est en ce qui concerne l’état du taux de profit par rapport à la croissance. En particulier dans les 30 dernières années : croissance (modérée) signifie-t-elle maintien des taux et grain à moudre ?
C’est gênant, cette incertitude, car ça impacte fondamentalement la stratégie : y a-t-il encore les moyens d’avancer quantitativement, ou bien sommes-nous à un stade où l’alternative est un changement qualitatif ou... rien (ou plutôt recul) ?
Chico
12. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 10:02, par RICHARD PALAO
90 221 , ton problème c est que tu en es resté aux années 60 ou FO et BERGERON allait négocié directement à l ELYSEE ou au CNPF ( ex MEDEF)la part de grain à moudre , de plus depuis une vingtaine d’année la part de profit réservée aux salaires à diminuée de moitié , pourquoi ? parce que s en est fini du capitalisme national de grand papa , nous en sommes à la mondialisation de l’économie et à la main mise du capitalisme financier sur cette économie : dès qu’une entreprise fait des profits , ceux -ci "s’évaporent" et s en vont grossir les poches des actionnaires , ou sont placer dans des paradis fiscaux ou font l’objet de placement plus juteux n’importe ou dans le monde , et il ne reste plus rien pour les salaires , les investissements , la modernisation , les entreprises sont "asséchées " puis délocalisées ou fermées ...
Le grain à moudre c’était le crédo de la sociale démocratie , et effectivement pendant des décennies elle a bien servie le capitalisme en gérant loyalement ce grain à moudre en échange de quoi elle ne remettait pas en cause le système , faute de grain à moudre , la droite et la sociale démocratie se succèdent au pouvoir avec le même résultat : l AUSTERITE , et l’universalité de l austérité prouve qu il n y a plus de grain à moudre ...des luttes d ’ampleur sont pourtant menées , en GRECE en ESPAGNE au PORTUGAL et même en FRANCE pendant la bataille des retraites ou chez FRALIB arcelor mittal GOOD yEAR ETC ... mais rien n y fait , le capitalisme et ses valets n a plus que l austérité à proposer d’ou la tentation de recourir à des partis fascistes pour imposer cette austérité , il y va de sa survie ...
Dire celà ce n est pas renoncer , c’ est au contraire fixer les enjeux , il n y a pas d’autre solution que de renverser le capitalisme et ceux qui laissent croire qu’il y a encore du grain à moudre , brouillent les cartes et participent à l enfumage pour essayer de feiner les luttes et retarder le changement ...
IL n y a pas besoin de démonstration scientifique ni d ’étude sur le long terme pour prouver qu’ il n y a plus de grain à moudre pour les travailleurs , il suffit de regarder le monde capitaliste tel qu’il fonctionne , ses effets dévastateurs ,l austérité qui se répend partout malgré les luttes et l’impuissance des partis de droite comme de gauche ...
assez de fausses théories et de faux intellectualisme , l’économie n est pas réservée à un petit groupe qui " savent", les travailleurs eux ont compris qu’il n y a plus de grain à moudre , d ou la difficulté pour les mobiliser , faute d un parti révolutionnaire capable de tracer la voie et de leur expliquer que seul le renversement du capitalisme est LEUR SOLUTION ...
C est à la construction de ce parti que nous devons travailler , en écartant les illusions du type "il y a du grain à moudre "
13. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 10:42
""IL n y a pas besoin de démonstration scientifique ni d ’étude sur le long terme pour prouver qu’ il n y a plus de grain à moudre pour les travailleurs , il suffit de regarder le monde capitaliste tel qu’il fonctionne ""
C’est peut être valable pour toi,mais moi n’etant pas du genre à croire sur parole,je ne puis accepter une théorie sans preuve....jamais !
je n’en suis pas resté à 1960.C’est bien aussi en 1980 ou 2000 que les richesses ont été augmentées.
Le théorie selon laquelle il n’y a plus de grain à moudre ressemble furieusement à ces paroles de la CFDT selon lesquelles ,le smic à 1700 euros est inatteignable et celles d’edmond maire en 1968 disant qu’on ne pouvait pas augmenter le smic de plus de 5%.
Comme quoi dire qu’il n’y a plus de grain à moudre est aussi une parole de réformistes .
et 4 semaines de gréve en 68 on démontré le contraire à edmond Maire
tu confonds possibilité amoindrie d’aller chercher ce grain à moudre avec sa disparition.
Et c’est la part des profits qui a augmenté contre celle des salaires qui explique justement la réalite du grain à moudre.
ou bien le profit existe et alors on a bien du grain ou bien il n’existe pas .
Et c’est pas le cas,loin de là ,je te redis va voir les enchéres sur les oeuvres d’art et tu le verras le grain à moudre .
et les porsches cayennes qui se vendent comme des petits pains,et le nombre de milliardaires qui augmente !
C’est incroyable qu’une telle réalite ,tu l’as nie !
14. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 11:11, par RICHARD PALAO
heu ? LA CFDT contrairement à ce que tu dis est du côté de ceux qui pensent qu’il y a du grain à moudre d ou ses compromissionns avec la sociale démocratie , curieux cette tendance que tu as à ignorer la réalité qui est devant tes yeux et à exiger des preuves , des études ,qui sont là bien en évidence , je ne te demande pas à croire sur parole mais à voir le réel : les profits ne servent plus à distribuer du grain à moudre , la preuve , c est que l’ austérité est mondiale , ce qui n a jamais été le cas , le capitalisme , sauf à programmer sa mort ne peut plus distribuer ce grain d ’ou le choix qui est devant nous : SOICALISME OU BARBARIE , mais peut-être que celà aussi tu n y crois pas , que tu demandes des preuves , mais quand tu les auras , il sera trop tard , tu seras comme moi pendu au bout d’une corde ...
15. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 12:42, par A.C
Juste un mot car rester meuet dans ce débat me semble plus que difficile..
Tant pis si je mords un peu le trait..
le K se fout plus ou moins de la masse des profits qui existent !
C’est le TAUX de profit qui l’intéresse, ils appelle ça , les économistes distingués, qui font le tour desstudios de TV et nous saoulent sans la presse, " le retour sur investisement"
_ Oui, ce Taux est en baisse..tendancielle.
Oui le"côut " pourl ’investiisement PRODUCTIF (nouvelles technologies oblige, et relatif besoin de "nourrir" les forcesproductives....) "casse" les marges.
le Capitaliste e va donc investir dans la sphère de nécessaires créations de richesses, à MINIMA..et àbas "côuts" comme ils disent("casses organisée y compri sgéoplotiquement pour "produire làou ça jute encore- voir crime du K au bengladesh, et autres délocalisations)
Oui, la panoplie pour endiguer la baisse..c’est de "acsser tout ce qui est insuffisamment "juteux" déglinguer les acquis sociauxen écrasant les salaires, pensions, retraites, systèmedesanté, éducation, logement..
Et en se faisant "les couilles en or RENTABLE à court terme" dans la sphère financière !
_ Non, le Capital ne peut plus RIEN lâcher..
CE qui rend totalement de"non sens", selon moi, le terme de"réformisme"
Puisque les seules réformes à l’ordre du Jour du K c’est le rECUL humain..
Ce qui n’était pas le cas en 36, en 68, voire début des années80..
Je trouve donc-mais c’est une opinion très perso- qu’il est erroné d’écrire
Dire comme Richard P -commed’autres dont je suis- qu’il n’ ya plus de grain àmoudre-jce n’est pas comme je le lis
NON.
C’est une analyse de FOND..!
Qui, conduit à dénoncer l’"illusion" d’un retour à un possible " keynésisme", qui prend à contre-pied le mensonge objectif consistant àfaire croire qu’e l’on pourrait changer la VIe sans changer de SYSTEME, sans le processus révolutionnaire de construction du Communisme
La CFDT et autres personnes qui prétendent quil ya encore de la "marge", qu’on peut donc "revendiquer" sans lier RESISTANCE et COMMUNISME sont-j’espère que tu n’y verras pasallusion à toi - , même quand ils sont denotre camp de bonne foi etc’est ton cas, dans un raisonnement qui consiste à dire" de l’argent il y en a", donc si on avance l’idée d’absence de grain, ce serait démobiliser le mouvement social
Non, cela signifie : les grains du grenier est désormais interdit par le Capital, car ilse doit , pour survivre, de faire"marche arrière" àt out ce qui a signifié"progrés"..
C’est bien du GRENIER qu’il faut s’emparerr puisque"rien n’est à eux" et "tout est à nous"..
Une questionsubsidaire, donc :
La social démocratie méritait ce nom quandil ya vait un espace pour de la REFORMEprogressiste
Sans donc s’en prendre aux CAUSES de l’exploitation..
C’est fini..Hollande a besoin de"mouiller" laCFDT dans l’accord ANI !
Hollande ne peu tpas "virer" à gauche" , c’est en ce sens que le discoursFDG est mensonger, ..crapuleux même .
Il est socialiste , Hollande.......à un moment ou la nature de son Parti (qui en faisait justement l’auxiliarie de"distribution de meittes" avec gestion des affairesdu K) se trouve confronté à l’impossibilité s’assumer cette fonction !
Sinon, mais il aurait distribué un peu de "grain"
Comme Mitterand en 81, voireJospin les premiers mois de 9762002(les 35H)
Je regrette , cela ’e se prouve pas par une comptabilité..
Ce serait de l’économisme" hors de propos.
C’est une analyse qui se fonde sur la REALITE des rapports K/travail ces dernières décennies, c’est un fait"tétu"
On peut le contester, préférer croire qu’on va "progresser" alors que le K a du décrêter la mise à mort du Progrès..
Cette divergence est en débat. ;
Certains continueront à parler de"Gauche" de "DROITE" et donc de "gauche delagauche" etc..
Sauf que , en mai 2013 c’est REVOLUTION (en processus certes..)ou RESIGNATION ,
Dans ce cas le Capitalisme aura été la FIN de l’Histoire de l’humanité-
Désolé si c’est pas accompagné de courbes d’économistes à la Langley , mais je ne suis que communiste.
:)
Cordialement
A.C
.
16. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 16:21, par RICHARD PALAO
comme dit AC les faits sont têtus et ils démontrent que le capitalisme ne peut plus distribuer de grain comme il le faisait auparavant en s appuyant successivement sur les gouvernements de droite ou sociaux démocrates , il faut être bien naif pour croire que ZAPATERO ET PAPANDREOU se sont sabordés et ont quitté volontairement le pouvoir eux qui l adorent , idem pour leurs successeurs de droite qui sont en train de mener leur pays à la faillite , idem pour HOLLANDE qui a cru pouvoir servir de roue de secours au capitalisme et qui se retrouve le bec dans l eau sans un os à ronger et sans le moindre petit grain à distribuer...
90 221 quel preuve te faut-il de plus , le capitalisme pris dans ses propres contradiction ne peut plus distribuer du grain à moudre et n en distribue plus , cela ne veut pas dire que les profits n existent pas bien sûr , mais le capitalisme estime que les réinjecter même très partiellement dans le circuit par le biais d augmentation de salaires ou d avantage sociaux n est pas immédiatement rentable pour lui , avec la mondialisation , le cout de la modernisation pour faire face à la concurrence que se livrent entre elle les multinationales, c’est de rentabilité la plus élevée possible et le plus rapidement possible que le capitalisme a besoin pour assurer sa survie , ceci prouve également une baisse tendantielle du taux de profit , sinon le capitalisme continuerait comme par le passé à distribuer du grain à moudre .
Pas besoin de graphiques , d ’études approfondies , car comme disait l autre , la preuve du pudding , c est qu ’on le mange ...
17. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 16:58
""90 221 quel preuve te faut-il de plus , le capitalisme pris dans ses propres contradiction ne peut plus distribuer du grain à moudre et n en distribue plus , cela ne veut pas dire que les profits n existent pas bien sûr , mais le capitalisme estime que les réinjecter même très partiellement dans le circuit par le biais d augmentation de salaires ou d avantage sociaux n est pas immédiatement rentable pour lui ""
Merci de dire ENFIN ce que j’affirme depuis le début .
Le grain existe mais le K ne veut pas le donner (ce qui n’est pas nouveau) pour diverses raisons dont le taux de profits,la concurrence,la haine de classe MAIS ce grain existe .Tu dis qu’il ne peut pas,comme le K et les réformistes disent qu’on ne peut pas payer les retraites,c’est le même argument totalement faux .
Mondialisation ou pas
.Car l’internationnlisation du K qui d’apres toi doit interdire toute avancée et cela quelque soit le pays(sois logique,le taux de profit est international) cela est contredit par des luttes victorieuses par exemple chez DACIA où les salaires ont été augmenté de plus de 20% je crois.
quel beau grain moulu !!!!
et en passant ce début de ton post n’est absolument pas une preuve de quoi que ce soit.
là tu me fais rire :
"Pas besoin de graphiques , d ’études approfondies , car comme disait l autre , la preuve du pudding , c est qu ’on le mange
"
Car justement c’est par une étude trés trés appronfondie sur des données économiques réelles que MARX a ecrit sa théorie de la plus value et du taux de profit. qui d’apres toi est si faible qu’on ne peut plus rien gagner.
mais au fait je t’avais demandé des sources pour avoir l’historique du taux de profit...j’attends toujours...
MAis je savais bien que tu ne les donneras pas,tu avales une théorie sans la vérifier ,moi je peux pas .
ce serait si simple de me clouer le bec avec juste quelques chiffres .
sauf si tu penses que les données économiques sont inutiles dans notre discussion ,en ce cas ,de quoi tu parles ?
18. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 20:22, par richard PALAO
90 221 , tu joues à quoi ? tu reconnais n avoir aucune preuve de ce que tu avances et tu exiges des autres des preuves , mais à chaque fois que moi , AC ou un autre argumentent , démontrent , donnent des exemples , tu prétends que ce ne sont pas des preuves , tu vas jusqu à déformer nos propos , ainsi nous n avons jamais dit qu ’il n y avait plus de profit , mais que pour survire le capitalisme avait besoin de rentabilIser le plus rapidement possible ce profit et qu en conséquence il ne pouvait plus se permettre de distribuer du grain car celà ne lui permettrai pas un retour sur investissement immédiat ...
OUI LE K NE VEUT PAS ET NE PEUT PAS DISTRIBUER DU GRAIN A MOUDRE alors arrête de te foutre de notre gueule avec tes preuves , dans quel monde vis-tu ? partout les gouvernements sortants de droite ou de "gauche" sont battus parcequ’ils sont privés par le capitalisme de ce grain à moudre , ce n est pas une preuve ?
Ce que tu refuses de voir c’est que après avoir usé ses roues de secours de droite ou sociale -démocrate, le capitalisme n a plus que deux solutions : disparaitre ou imposer la barbarie , mais toi tu préfères pérorer sur ce qui pourtant crève les yeux : le capitalisme est en crise systémique et n a pas plus les moyens sauf à s autodétruire de gaver ses actionnaires et de distribuer du grain ...
j arrête là la discussion , car à quoi bon perdre son temps à débattre avec quelqu un qui a décidé à l’avance que les preuves doivent obligatoirement découler d’ études , d écrits , et que ses contradicteurs ne sont pas capables d’ avoir leur propre réflexion à partir de leur vécu , de leur constat et surtout des faits qui à eux seuls sont des preuves .
19. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 20:30, par A.C
Difficile décidément de discuter sans anathèmes ;
dommage.
je ne supporte plus , on m’en excusera ou pas, le style consistant à traiter de menteur son contradictateur.
Personne ne dit que le grenier est vide !
Ce que tu ne sembles pas vouloir admettre c’est ce qui conduit, en 2013, le K à ne plus pouvoir "supporter" des avancées progressistes.
La capitalisme a été facteur de progrès IMMENSES..
Pas par philantropie !
:)
Pas seulement parce que les ouvriers luttaient mais parce que que l’intérêt bien compris du K, c’était que le producteur ne meure pas trop vite pour rester lle plus longtemps le plus productif pssible
Il fallit que le prolo ne meure pas de froid, alors même dans les corons, on constrisit de l’habitat plus "décent
" Idem pour l’accès à l’éducation car un ouvrier qui ne savait pas lire. ;risquait compromettre le côté "vampire" du capitaliste..en ne sachant pas lire les réglements intérieurs. ;les mesures de sécurité
La contradiction c’est qu’il apprit aussi à lire les tracts des forces dites socialistes alors..
En France , les luttes permirent d’arracher plus que ce que les patrons auraient accepté de consacrer au "progrès" ..dans le but de "rentabiliser" l’investiisemnt du prolétaire"marchandisé"..
Tu peux regarder le tas de grain ENORME qui te semble à portée de LUTTES.
Si tu avances l’argument que c’est "possible de lui arracher une dent sans lui faire sauter le dentier, ne m’en veux pas, Camarade : tu es, toi, dans la logique de Chérèque ou du FDG..
Ce n’est pas une insulte, c’est un constat .
Autant te dire que personnellement, j’en reste là
Salutations communistes.
A.C
Ceci dit, en cadeau pour ceux qui aiment les "tableaux", les statistiques", la preuve de la CRISE SYSTEMIQUE pour cause de baisse tendancielle, je conseille d’ouvrir le Word ci joint
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&ved=0CGcQFjAJ&url=http%3A%2F%2Factuelmarx.u-paris10.fr%2Fcm6%2Fcom%2FMI6_Eco_Tarrit_Fabien.doc&ei=6C6RUZTJJsiyhAf-zIDADg&usg=AFQjCNFZoGqR44SmkxJHTy_jQGJ-OO3q2A&bvm=bv.46340616,d.ZG4
20. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 22:27, par Luis
AC fait bien de rappeler une loi de l’accumulation : la baisse tendancielle du taux de profit. Elle s’explique par la hausse continue de la composition organique du capital, cad le coût toujours plus élevé du travail mort (amortissement des biens d’équipement) par rapport au travail vivant (nos salaires en gros), du fait des progrès scientifiques et techniques.
Maintenant, le capital se défend de multiples manières (les "contre-tendances" dit Marx) notamment par la hausse du taux d’exploitation. D’où baisse à un moment, hausse plus tard, rebaisse, en fonction de beaucoup de facteurs :
– ceux mentionnés plus haut
– les rapports de force dans le temps
– les territoires d’exploitation, les marchés.
En plus, les comptabilités nationales ne permettent pas de mesurer précisément le taux de profit.
Enfin, il convient de distinguer au moins, dans la période de forte financiarisation, les taux de profit du secteur financier et du secteur non financier.
Tout cela explique que les analyses des trajectoires du taux de profit divergent.
Mais il y a une chose de sûre concernant l’Europe. Le capital n’y trouve plus les meilleures conditions de son accumulation, car le taux de profit est supérieur dans bien des pays. Il y a des variantes entre pays et secteurs dans la même Europe. Certes, les conditions d’accumulation sont différentes dans la fabrication de machines numériques entre l’Allemagne et l’Espagne, par exemple. Mais globalement, on assiste à un basculement du capital vers des pays de plus forte exploitation et taux de profit.
En France, et pour l’essentiel de l’Europe, le capital ne veut plus moudre le grain, car c’est plus rentable ailleurs.
D’où l’impasse absolue des réformistes, que ce soit le PS ou le FdG.
Tournant le dos à une révolution sociale, il seront, plus que jamais dans l’histoire du réformisme, les "lieutenants du capital dans le mouvement ouvrier", puisque comme l’a proclamé le sous-Mitterrand JLM : "les investisseurs n’ont pas à avoir peur".
D’ailleurs, il n’est même plus question d’annuler la dette, mais de la payer aux banquiers via la planche à billet de la BCE, cad en nous faisant payer par l’inflation.
Tout se tient chez les vieux politiciens.
21. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 14 mai 2013, 08:16, par Cops
Afin de partager les interrogations sur la situation réelle qui indique pour moi une vraie crise du capitalisme (avec des boites qui sautent réellement, etc), on peut consulter aussi l’explication de Michel Husson, en 2010, sous le titre :
La hausse tendancielle du taux de profit
Par rapport au débat, il ne s’agit évidemment pas, dans un cas comme dans l’autre, de mettre des bémols dans la lutte des classes sous prétexte que le capital ne peut pas ou de croire qu’il y aurait d’immenses marges, etc.
Nous sommes dans une situation où les forces productives ont atteint un niveau gigantesque et viennent heurter la logique du capitalisme (là où elles l’ont accompagné de nombreuses années) .
Il ne s’agit là ni d’être productiviste ni d’être décroissant mais de constater, au delà du problème de l’injustice du profit, que le capitalisme se met en travers du développement économique ( pour des productions utiles ou inutiles) et des capacités de production. Parce que sa logique est le profit.
Nous manquons d’éléments, et nous avons du mal a tracé le chemin du pognon.
Je suis partisan d’une baisse tendancielle des taux de profit mais il est exact que je n’arrive pas à l’assoir sur des bases objectives disponibles suffisantes.
Je me base sur ce que rappelle Luis :
Ceci étant, nous portons une attention insuffisante à la petite pelote du capital, des bourgeois.
Si ceux-ci, n’arrivant pas à piquer assez de pognon dans la production, le prennent quand même en augmentant le cout des loyers, parce qu’ils sont aussi propriétaires, comment mesure-t-on cela ?
Quand une partie de la bourgeoisie a des difficultés pour piquer l’oseille aux travailleurs dans l’exploitation au jour le jour dans les usines, et qu’elle passe au braquage direct via des prêts de pognon à 0.5% par la BCE (c’est à dire des prêts négatifs de - 1.5% si on intègre l’inflation), ou des fauches directes de la FED (où sont passés des milliers de milliards de dollars ? comme interrogeait au début de la crise un parlementaire américain dans une commission d’enquête de la FED), comment intégrer cela sinon en essayant de décrypter un taux de profit général intégrant d’autres éléments que la comptabilité des entreprises ?
Il y a également des interrogations sur la petite pelote du capital. C’est un fait connu que la France est, des grands pays, le plus gros élevage de riches par tête d’habitant. Ce fait a déjà fait l’objet de publications là dessus et cela ne ressort pas du taux de profit actuel des entreprises mais d’une accumulation sur plusieurs siècles.
Ce pognon manœuvre sans attachement aux productions locales, et si je pense qu’une partie s’écarte de l’investissement productif parce que le taux de profit y est insuffisant, à cause de l’importance grandissante du travail mort, il faut reconnaitre qu’elle se rattrape bien en braquant directement la société entière (BCE, etc) ce qui lui permet de lever un profit immense en attendant, éventuellement, que le taux de profit remonte de façon intéressante dans la sphère productive directe.
Quand on prend Peugeot, l’entreprise n’est pas dans les difficultés qu’elle dit mais elle n’est pas non plus au panthéon des comptes. Mais parler de Peugeot sans parler de ses actionnaires exfiltrés, ni de ce qu’ils ont fait et font depuis des dizaines d’années des profits est aussi un élément énorme de la bataille entre les ouvriers et ceux qui profitent et ont profité des ouvriers de PSA depuis longtemps, et ce n’est pas exactement là la direction de Peugeot .
Dans ces batailles, si on oublie de demander à la bourgeoisie de d’abord vider ses poches , y compris en saisissant ses membres pour qu’ils rendent l’oseille accumulée et planquée pendant des années, on fait une faute grave.
En ciblant aussi la famille Peugeot et passant seulement les mercenaires de la direction de l’entreprise, les PSA ciblaient bien les vrais profiteurs. Et surtout les petites pelotes de la bourgeoisie qui font que l’industrie du luxe atteint de bons sommets.
Ce qui amène à parler aussi des banques.
Les 3 grandes banques françaises sont en mauvais état et n’ont toujours pas purger toute une série de positions qui se s’écroulent comme un château de cartes mais au ralentis.
Des groupes financiers de ce type sont les principaux bénéficiaires des lâchers de pognon par centaines et milliers de milliards d’euros de la BCE et ils sont toujours au bord de la faillite malgré ces apports.
C’est qu’en fait les dividendes de cette drogue dure passent très rapidement dans les profits sans qu’on puisse en attendre une station même momentanée dans les coffres. L’état réel sous-jacent et non reconnu des banques est toujours mauvais, mais elles distribuent régulièrement depuis des années des dividendes non négligeables.
Nous n’avons donc pas forcement une vue bien claire du taux de profit général qui prend de multiples formes.
Ce qui est sur, c’est qu’il fait aussi bien s’attaquer aux actionnaires qu’aux petites pelotes mises de côté par la bourgeoisie.
22. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 14 mai 2013, 09:25, par richard PALAO
90 221 tu as un problème de lecture , je n ai pas mis de l eau dans mon vin, car depuis mes premirers posts , j ’écris qu il n y a pas de grain à moudre pour LES TRAVAILLEURS que le capital préfère et n a pas le choix d utiliser ses PROFITS autrement notamment par des placements plus juteux et avec des rendements immédiats ...
prends ton temps et relis , celà t évitera de déformer mes propos pour justifer les tiens .
2. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 12 mai 2013, 15:44
2013 ,Indifference partout sur le " laboratoire grec "
La proposition de M. Hans-Peter Keitel, président de la Fédération allemande de l’industrie (BDI), dans un entretien accordé au site Internet du Spiegel, visant à transformer la Grèce en « zone économique spéciale » [1] révèle le véritable objectif du mémorandum [2].
[1] « BDI-Chef will Griechenland zur Sonderwirtschaftszone machen »,Spiegel Online, 10 septembre 2012, www.spiegel.de
[2] NDLR. Accord signé en mai 2010 imposant l’austérité à Athènes en échange de son« sauvetage » financier.
http://www.pandoravox.com/economie/le-temps-ou-la-grece-entre-autres-donnait-du-temps-a-lallemagne-pour-rembourser-sa-dette.html
Initiative contre l’euro et l’UE
......“La rencontre est prévue pour le 25 et 26 mai, à Athènes, et nous proposons les points de discussion suivants : Du ‘développement durable’ des profits à la ‘jobless recovery’ et la croissance à travers des Zones Économiques Spéciales : les conséquences de l’entrée dans l’UE dans les économies nationales des États membres. Y a-t-il une alternative ? L’UE et la crise capitaliste mondiale. Le pacte budgétaire du totalitarisme moderne européen. Y a-t-il de la place pour les peuples et la démocratie dans l’UE ? La lutte nationale et internationale dans les conditions actuelles. Les priorités politiques que le mouvement ouvrier et populaire doit mettre en avant. Les syndicats et l’organisation de la lutte populaire. Dépasser la voie sans issue du ‘partenariat social’ et de l’attribution bureaucratique. Renaissance démocratique - solidarité- coordination- action commune.”
L’Initiative grecque contre l’Euro et l’UE
Flora Papadede
(Tel. : 0030 6980 211 411 e-mail : florapapadede@yahoo.gr)
Comité de coordination de l’Initiation contre l’euro et l’UE.
(http: stopeuroee.wordpress.com e-mail : stopee2011@gmail.com)
http://stopeuroee.wordpress.com/2012/11/28/an-attempt-for-a-european-conference-of-anti-european-union-movements/
http://libertesconquises.blogspot.fr/2013/04/mercredi-le-24-avril-le-comite-de.html
3. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 15:07, par robin des bois
ras le bol des bourges,patrons,ump etc,,rien à foutre de leurs gueules,révolution
1. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 23:17, par richard PALAO
90 221, on t a reconnu : la rapidité de tes réponses , le vocabulaire employé , les affirmations sans preuves , les exigences de preuves pour les autres, le refus de reconnaitre la crise systémique du capitalisme , le refus d admettre malgré les faits que le capitalisme ne peut plus distribuer du grain à moudre pour les travailleurs , le langage pseudo révvolutionnaire pour cacher la persistance de tes idées réformistes ta difficulté à oublier ton passé de socialiste puis de membre du PCF t’ont démasqué malgré ton anonymat , alors la prochaine fois , réutilise ton pseudo habituel car lorsque l on se fout de la gueule de ses contradicteurs , qu ’on essaient de les faire passer pour des crétins qui ne savent pas lire une courbe décrivant la baisse tendantielle du taux de profit , voir qui mentent ou caricaturent la réalité , on a le courage de le faire " à visage découvert ...
BASTA 90 221
2. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 13 mai 2013, 23:39
""qu ’on essaient de les faire passer pour des crétins qui ne savent pas lire une courbe décrivant la baisse tendantielle du taux de profit ,"
ha bon j’ai dit ça ?
où ?
Et de ta part qui ne veut pas d’arguments économiques c’est rigolo.
3. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 14 mai 2013, 11:03, par A.C
Je m’ y perds dans les pseudos totalement anonymes !
Si je comprends bien , 90.**.218.*** :, tuserais aussi 90.**.221.*** : ??
Remarque, tout augmente..
Connerie à part et sans , je l’ai dit, persévérer à parler dans le vide, deux trois trucs
Luis, Cops et Richard, chacun avec quelques différences mais aussi complémentarités d’argumentation me semblent d’accord avec moi sur le fond pour une raison simple : nous nous appuyons sur une analyse marxiste de la baisse TENDANCIELLE..
Comme l’adjectif l’indique, elle n’est pas linéaire" et des périodes (on parle dans le doc que j’ai fourni de 2001-2006) , à l’échelle sociale d’un CONTINENT,voient un tendance s’inverser, puis repartir en sens opposé etc..
Mais je cause dans le désert..puisque c’est sur la masse des profits et non du taux de ce dernier que repose-votre raisonnement.
Ce qui est plus discutable dans la l’argumentation avancée c’est ceci
je lis
OK..passons...Cherche encore un peu...
:)
Je vais voir si je peux trouver un truc en BD ,plus simple...
;)
ou t’as lu ça ?
,T u persistes, évoquant les luttes de masse et de classe de 36 ou 68..à nous balancer :
Toujours ta confusion voulue j’espère pou rpolémiquer à base de faiblesse théorique-
on TE REDIT que le GRAIN existe mais que le K ne PEUT PLUS en lâcher" pour cause de SA CRISE SYSTEMIQUE..Faut que je te le dise en catalan ?
Là dessus, je crois que Luis(ou Cops, on excusera) avance une idée juste sur laquelle je"bosse actuellement" :la façon dont le Capital se frotte au niveau de sa stratégie mondiale aux contradictions de son besoin de rechercher des bases deTAUX de profit..en zones dites de pays émergents"..avec le fait qu’il ya crée des classes ouvrières..(donc des mines anti Cpitalistes à retardement) ! et donc , vu par exemple comment la Chine devient son "banquier" , l’Impérialisme us se doit de revenir en force sur le"marché européen" pour y exporter SA crise.
.Alors qu’il misait(c’était le sens de la Trilatérale que j’évoque souvent) sur une plus "tranquille" répartition entre régions du monde ( d’ou les diverses moutures genre U.E pour ce qui nous concerne)
Là ou je me demande si tu es sérieux, c’est quand tu écris
Argument irrecevable, Camarade :
le PS hélas continue à avoir une "base sociale" et halas encore, autrement plus active ( syndicats, associations, relais divers) que ce que certains appellent encore la"gauche de gauche"
D’après toi, donc, en 1960, lce qui était par exemple la SFIO, puis la FGDS c’était pas un "machin"en place assurer la prennité du Capitalisme ?( le mot"libéral ne vient rien dire, c’est jargon téloche !) .
Moi j’avais compris que la stratégie était de continuer à disputer aux droites les CDD ou CDI... de larbins du Capital, mais en ayant gauchi le discours pour baiser les masses avec hélas le piège Pgogramme Commun que le Pc lui offrait..
Sois gentil:nous ne sommes pas plus"masos" que tu serais con.
.Faut se respecter un brin stp !
.
Parler de BAISSE TENDANCIELLE, avec ligne brisée , à l’échelle planétaire, ne signifie pa possible RESISTANCE, , possible victoires sur tel sujet(sur les retraites "on a globalement perdu"..sauf que les régimes spéciaux ont assez bien tenu le choc, vu leszluttes cheminotes par exemple)
OUi les Fralib peuvent faire plier le géantUNILEVER...pour 200 emplois..Ce n’est pas ’lAutomobile et la sidérurgie à fusiller, une usine de fabrication de thé.. !!
Pourte marteler que c’est bien BAISSE TENDANCIELLE du TAUX de profit à l’ECHELLE du CAPITAL..que nous évoquons..
Pas de savoir si la PME Duchnok et fils avu sa baisse de taux de profit augmenter, parce que fabriquant des préservatifs, elle avu seon Chiffre d’Affaires multiplié par 12grâceaux campagnes de lutte contre le SIDA entre 1987 et 1991...Et que ducoup, m^me avecFO les 2è salariés ont arraché alors 4, 345 pour cent d’augmentaions de salaires et la réfection de la cantine !
:)
Pour faire dans l’’explication pseudo"sportive" (guillemets en raison de la marchandisation de ces disciplines, polluées par les torrents de millions d’EUROS) :
C’est pas parce qu’il y a une équipe de mercenaires payés par le Quatar qui offre du spectacle en foot français, que la baisse tendancielle de la qualité de ce sport collectif..le place loin , très loin du niveau des Championnats allemand, espagnol, anglais....
Puisque tu ironises sur notre duplicité"(on ferait luttrer en sachant qu’on peut pas vaincre)...".., je te signale quand même que à ce stade de polémique, je pourrais m’amuser à te signaler des contradictions plus importantes !!
Depuis des décennies et voire bientôt deux siècles, le syndicalisme prêne la hausse des salaires"..alors que le Communisme se fonde sur l’abolition..du SALARIAT !
Donc nous serions TOUS , compagnons deLUTTES, de simples peintres propsant nos devis pour rafraichir la grille de notre prison !??
Est ce faux, objectivement ?
Non..
Est ce que pour autant nos banderoles sont contre-révolutionnaires ou prennent en compte un temps T de la LDC avec ses possiibles moyens de RASSEMBLER pour "consciertiser" sur l’objectif à atteindre un jour ?
Ben..je veux bien t’appeler par ton nom(quand je le saurai) plutôt que "réormiste" mais celui qui croit à de la REFORME durable dans le cadre d’un SYSTEME qui démontre chaque jour qu’à cette étape de la CRISE, il a déclenché la guerre des Classes , la Lutte finale. ;pour survivre en nous crevant, moi je le dis avec mes mots :
Ou c’est quelqu’un qui se paye notre fiole, ici, soit un naïf, soit un brave type, si çs se trouve, mais objectivement "idiot utile" pour propager les arguments visant à détourner du combat pourl e Communisme..
Mais, après tout, tu as le droit , seul ou avec un copain à pseudo de numérotation rapprochée, de parler comme Mélenchon ...
T’as oublié dans ce cas , que dans le cadre du SYSTEME" qui peut encore assurer le meiux VIVRE..il faut en plus une 6° voire 7°Raie-publique !
Bref, régulons tout ça, en un mot....
:)
Sur ce , mon Ami :
Richard, Luis,L.L., Cops et d’autres sont plus patients que moi..
ILs continueront, s’ils le veulent, à parler avec ceux qui ne veulent pas écouter.
convaincus de la pertinence de leur "thèse" et de"notre" cécité.
, .
Bonjour chez toi..ou chez vous.
Sans rancune ni agressivité, ni con descendance .
Mais avec mes sentiments COMMUNISTES....
A.C
Qui effectivement pense que Mandel mérite d’être lu..
Pas que lui..parce que,( c’est un comble !) alor sque tout un pan qui se réclamai du "communisme" a brûlé les bouquins de Marx au nom de la lutte contre le dogmatisme,(voir mes"ex" collègues dits spécialistes au sein de pseudo "Section ECONOMIQUE" du" peuceufeu"...,
....... de plus en plus d’économistes, d étudiants et profs ’Ecoles de spécialistes en "crises" , sur Internet ou dans les médiathèques, (aux States et en France)se replongent dans des explications de Marx.
.Pour justement, assurer leur fonction de"pompiers duSYSTEME :"sauver encore les meubles" parce que c’est chaud, chaud...!!!
Même si la Capitaliste est très GRAS.. parfois ce type de lard porte son
"taux "de cholestérol ..pour infarct à venir..
4. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 14 mai 2013, 13:17, par richard PALAO
90 221 90218 , je suis tellement con que je fais de l économie sans le savoir alors que toi du fait de" l ’économisme " en le faisant exprès .
Bien sûr tu n es pas assez bête pour nous traiter directement de crétins , mais quand tu dis que de prétendre qu il n y a pas de grain à moudre , tout en affirmant que tu n as pas de preuve , c est une farce , tu ne nous traite pas de farceur peut-être ? Et quand tu nous demande de dire quand a commencé , puis s est interrompue puis a repris la baisse tendantielle du taux de profit , tu ne nous prends pas pour des crétins peut être ?
toutes ce que tu nous propose c est une discussion qui confine à l ’enculage de mouche car peut importe quand à commencé la crise systémique , peut importe que la baisse tendantielle du taux de profit est été continue ou non , d ailleurs contrairementà ce que tu dis personne dans ce débat n a daté le début de la crise ni n’ a prévu sa durée , ce serait d ailleurs totalement ridicule car si crise systémique il y a , nous sommes dans une situation sans précédent et unique dont personne ne peut prédire l issue , marxiste ou non .
Ce qui est important c est ce qui se passe maintenant , sommes nous dans une crise systémique ? de la réponse dépend également la réponse à apporter car on ne lutte pas de la même façon contre un système en crise ponctuelle que contre un système à l agonie prêt à tout pour se maintenir .
Je suis de ceux qui pensent que nous faisons face à une crise systémique du capitalisme et qu il n existe donc que deux "sorties " de crise : la BARBARIE OU LE COMMUNISME , je me contrefous donc de savoir le pourquoi du comment du début de la crise ou depuis quand le capitalisme subit la baisse tendantielle du taux de profit , ce qui m importe c est d’empêcher LA BARBARIE DE GAGNER , et pour y arriver je ne rejette personne y compris ceux qui pense qu il y a encore du grain à moudre pour les travailleurs ou que le capitalisme subit une crise passagère .
5. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 14 mai 2013, 18:13
AC,je ne crois pas à la réforme durable,puisque j’ai écrit : :"
"Et dans le passé par exemple en octobre 17 à pétrograd,il n’y avait pas de grain à moudre ?
Moi j’en sais rien mais les bolchéviks ont fait la révolution sans même se poser la question .
Et pourquoi ?
Et bien comme pour moi,ils savent que la sociale démocratie ne défend pas les intérets des prolétaires.
Et c’est pour cela ,pour que ma classe prenne le pouvoir,que nos avancées soient durables,qu’avec ou sans grain à moudre,je suis communiste ,révolutionnaire,en complét désaccord avec ta présentation des chôses.
Avec ou sans grain à moudre,il faut faire la révoluiton.
""
Que nos avancées soient durables ! c’est clair.
Donc ma position sur ce point ne m’améne absolument pas à défendre je ne sais quel keynesianisme,et autre FDG.
4. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 15 mai 2013, 14:27
Et si la controverse sur "le grain à moudre" de Bergeron était au fond secondaire !
Parce que "le grain à moudre" n’est finalement que la vieille théorie très libérale du "ruissellement" : Si les profits augmentent... vous recevrez les miettes !
Il y a un aspect crucial que le texte de Mandel n’aborde pas !
(Voir par exemple Bruno Trentin, "La Cité du travail. La gauche et la crise du fordisme,")
Alain Supiot a publié la traduction française de l’ouvrage de Bruno Trentin qui posait la bonne guestion :
"pourquoi l’organisation du travail de Ford et Taylor n’a-t-elle pas été remise en cause par les syndicats et par les partis " de gauche" ?.
On dit de la CFDT qu’elle finira par négocier le poids des chaines.
Ce n’est pas méchant, c’est vrai ! Mais est-elle la seule ?
http://lectures.revues.org/9715
1. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 15 mai 2013, 16:11, par A.C
Faut essayer SVP de lire ce que d’autres essaient d’expliquer.Vous écrivez
Très très "curieuse" et presque "marrante" cette façon de taxer de libéralisme ce qui constitue un des fondamentaux du Marxisme, qui conduit Marx à affirmer que la Lutte des Classes est le moteur del’Histoire", justement parcequ’il a plongé son crâne sous le capot du Capitalisme pour mieux analyser le"défaut" du véhicule et réfléchir au pourquoi et au comment..d’en CHANGER !
Parler le"marxien" n’est pas un crime,cher Amai.
chercher à comprendre pourquoi le TAUX de profit(et non LES PROFITS) est ici évoquéce que l’on peut bien analyser de cette TENDANCEà la BAISSE..permet(du moins me permet ) de peut mieux analyser pourquoi une CRISE SYSTEMIQUE du CAPITAL..IMPOSE (j’insiste) au CAPITAL de ne PLUS se"prêter" à la moindre "saignée" même bénigne
Il a pu pour" fortifier le travail VIVANT" nécessaire au Vol des richesses crées, être "DONNEUR " de sang , en veillant certes à venir le repomper notamnent par la sur-exploitaion..
Il est , maintenant, devenu VAMPIRE, EXCLUSIVEMENT.
Pire, ces temps ci, il suce même de JOUR et de...NUIT
Si voust rouvez ça "secondaire" , c’est que nous devons pas avoir la même approche de ce qui est l’URGENCE à construiredans nos luttes : projet, stratégie, Parti.., qui soient tENFIN..communistes
Certes, il n’y a pas besoin de partager ce point de vue pour LUTTER, essayer de RESISTER, empêcher telle ou telle saloperie que leMEDEF et Hollande entendent nous faire passer pour de la thérapie collective , de l’amputation de doigts soidisants gangrenés d’acquis désormais obsolètes,..., ce qui nous éviterait de nousvoir transformés en Vénus de Millo.
Mais, je crois qu’une classe ouvrière, une jeunesse en capacité de meiux saisir ce que sont les besoins d’un Capitalisme devenu coupable de CRIMES contre l’Humanité..., est mieux à même de LIER en permanence AUTODEFENSE et..contre-offensive révolutionnaire.
Ceci étant , je respecte les intervenants qui, comme vous, ne sont pas révolutionnaires...
A.C
2. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 15 mai 2013, 18:14
"" : Si les profits augmentent... vous recevrez les miettes !""
remake à peine amélioré du "les riches font vivre les pauvres".
Ou bien" sans maître qui nous nourirait" ?
ou bien "faut bien des patrons pour nous payer"
y en a des tonnes comme ça.
Mais,le silence d’AC sur le texte de Husson concernant le débat entre économistes marxiste, certains d’entreux admétant un rélévement du taux de profit depuis les années 80 (ce qui fait tous de même 30ans !!!!)en dit long .
et qu’en dit richard ?
Et les questions que je pose ,vous ont elles interpellés ?
3. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 15 mai 2013, 20:09, par A.C
Cher Ami et certainement camarade,
Tu es bien un des rares à me trouver silencieux..!
:)
1/Je ne suis pas un économiste marxiste et jene prétends donc pas, avec mon Bac moins 1 et mon étude de quelques "fondamentaux de Marx", appris seulement à l’école dite fédérale du PC (15jours),et quelques efforts d’autodidacte,..prendre part et parti d’un débatentre"spécialistes"...dont je ne pige pas toutes les explications..
2/ permets moi simplement de dire que le relèvement du taux de profit que certains dateraient de 1980..ne remets pas en cause une baisse TENDANCIELLE..
Exemple.vécu :
.mon compte est quasiment débiteur en permanence.En mai dernier, mort de ma mère et ses quatre"sous" partagés avec mon frangin : ma situation s’améliore et y compris me donne donné un peu de répit , vu les crédits dits "revolving" (revolver en fait) que je me trimballe.
La situation de mes deux derniers gamins de 22 ans, étudiants sans ressources, avec un des deux(ma fille) expatriée AIX pour son master, -d’ou frais relativement lourds -etc.me fait replonger dans le"rouge.. :)).........
Et ce en permanence , mon banquier, ex patron par ailleurs me rappelle à l’ordre etc etc etc etc..
(Ce que je narre ci dessus est connu de mes copainset divers proches)
Est ce que pour autant l’embellie"finacière" de quelques mois" infirme-t-elle ma TENDANCE à ce que je sois dans la merde ? depuis des lustres ?
Mon exemple n’a rien à voir avec le taux de profit ?
allons donc..
On pourrait-mais je n’en ai pas les moyens intellectuels- débattre à perte de vue sur telle remontée du Taux de profit (notamment une fois digérée par le K ce que l’on a appelé le"choc pétrolier de 73/74) et mesurer aussi, en 2013,l’impact de quelques aspects contradictoires des rapports inter-capitalistes -exemple des zones de pays émergents à fort taux de croissance et des pays dits"industrialisé" ou "riches"-ce qui est curieux comme langage puisque la richesse provient de la financiarisation et de la désindustrialisation massive dans des coins comme la France
Pour autant, et en nous plaçant au niveau de l"Histoire moderne"de ces cinquante dernières années,... si le taux de profit était en PROGRESSION TENDANCIELLE..,
.................comment expliquerais tu que le Capitalisme aie besoin à ce point d’organiser de façon aussi violente et rapide ce tsunami de RECUL "humain" sur tous les fronts(économique, politique, démocratique), par exemple ici de cramer rapidement l’alternance PS ?
Un besoin de chauffer à blanc les travailleurs pour se créer le risque d’explosion sociales contagieuses ?
Un simple "choc" idéologique pour gagner durablement et massivement les consciences aux idées de fatalité du"grand bond..en arrière" ?
Si mes connaissancesne me permettent pas dejuger les désaccords sur tel ou tel point développés par plus qualifiés que moi,... franchement, mon propos ne me semble ni incohérent, ni dénué de logique"de classe"..
Tu sais comme moi, que des "querelles de marxistes" ont toujours existé et que le vieux Karlou lui même déclarait que souvent il "n’était pas marxiste"
Du coup..
:)
Tiens, tant que j’y suis, je retrouve dans mes archives un texte ; google me permet d’en donner la référence..
Un peu hors sujet il est intéressant car GÔrz est selon moi le seul philosophe marxien qui marrie avec brio l’analyse de l’ECOLOGIE et du besoin , de la fatalité même d’une sortie du Capitalisme..
On est loin de certains trépignements d’écolos-bobos..
c’est ici et ça ne prend pas une ride même si on peut polémiquer avec l’auteur sur x propos du texte..
Thème :
Le travail dans la sortie du capitalisme
alias "La sortie du capitalisme a déjà commencé"
http://ecorev.org/spip.php?article641
Cordialement
A.C
......... ;dont le"silence en dit long"(selon toi)... mais moins long que ses commentaires, Amigo..
:)
4. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 16 mai 2013, 16:29, par RICHARD PALAO
RICHARD , s ’en tient à sa réponse du 14 mars car n ayant que des connaissances limitées en marxisme et encore moins en économie , et comme je l’ ai écrit dans ce post n ’étant pas une adepte du pinaillage je m ’en tiens à la théorie digne d un inculte : la preuve de l existence du pudding , c ’est qu’on le
mange , la preuve de la crise systémique du capitalisme et l’ absence de grain à moudre c ’est qu’on le vit ...
5. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 16 mai 2013, 18:04
Ben justement la preuve du grain à moudre existant c’est la masse ahurissante de profits .
Et le nombre de plus en plus élevé de milliardaires .
Et cela se mesure et se chiffre trés précisément ,comme preuve y a pas mieux.
Quant à la crise systémique ça dépend de quoi il est question.
Quand des économistes marxistes affirment que depuis 30 ans le taux de profit se reléve,ne pas se poser de questions sur ce grain à moudre qui aurait disparu,désolé moi je ne peux pas .
6. "La crise : Leur réponse et la nôtre" par Ernest MANDEL (1975), 16 mai 2013, 19:07, par A.C
ça devient un peu pénible..
Tu fais comme si quelqu’un ici (Richard en l’occurence) parlait d’absence de "grain" !
Pour la nième fois, le problème posé est simple : les Capitalistes estiment que lâcher du lest, c’est pour EUX, incompatible avecce quiest estimé par EUX comme un seuil "normall" de TAUX de PROFI T
Lequel, en TENDANCE, y compris avec des divergences entre marxistes,quant à tel ou telle inversion de courbe sur du court terme , BAISSE !
Si du moins on veut bien se situer sur une période donnée, disons au moins une cinquantaine d’annéese t en parlant de la même chose..
Personne, pas plus Richard que moi,navons labétise de dire que cela conduit donc à "laissser le grenier tranquille !Nous sommes, lui et moi comme d’autres notamment L.L. qui nous adonné l’occasion de discuter d’une question centrale,...des communistes ayant comme ambition de jouer un rôle modeste afin que puisque"rien n’est à eux" tout soit à NOUS..
Pour clore et espérer au moins te conduire à ne péas nous prendre pour des idiots niant l’existence duGRAIN..je te mets en réfrence une opinion qui n’est pas d’un marxiste, d’un économiste "distingué" ou paset que je pique sur un site qui n’est pas animé par des gauchistes, des enculeurs de mouches marxisants !
Puisque c’est l’UFAL, qui publiait un papier intitulé :
Evolution du taux de profit sur la période 1982-2008 en France
http://www.ufal.info/economie/evolution-du-taux-de-profit-sur-la-periode-1982-2008-en-france/1230
Juste un "bout" pour te donner envie de lire l’ensemble..dont je ne partage pas certaines analyses..
du GRAS pour souligner le fondamental
Donc, pour la suite d’éventuelles controverses sur ce terrain du"taux de profit" comme on dit au poker"sans moi, je passe"
,Je vais essayer de relire , pour medétendre ce petit texte..
:))
Le Capital - Livre III
Le procès d’ensemble de la production capitaliste
K. Marx
§ 3 : Loi tendancielle de la baisse du taux de profit (1865)
ref :
http://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-III/kmcap3_12.htm
:) rassure toi, je plaisante !
Juste pour conclure par une p’tite connerie : Si on n’est pas d’accord sur ce "concept" on peut au moins s’entendre sur un truc plus simple, non ?
La BAISE tendancielle des prolos par le K, c’est d’une telle évidencevqu’il faut en tirer PROFIT, afin de s’unir , résister, et avancer pour construire ensemble, dans une Lutte des Classes de violence inédite, ce que nous pourrions appeler une Société du Bonheur construite par la majorité pour la majorité..Si on veut pas appeler ça le COMMUNISME, cela ne me dérange pas !
Donc, @plus et sur d’autres sujets, le moment venu.., cher Camarade..
Cordialement
A.C