Accueil > La crise commentée en direct par Christine Lagarde

La crise commentée en direct par Christine Lagarde

par Coma81

Publie le mercredi 4 juillet 2012 par Coma81 - Open-Publishing
1 commentaire

« J’entends souvent dire que la France refuse le capitalisme. Moi, je n’y crois pas. Je ne crois pas en particulier que notre jeunesse refuse le capitalisme. Il suffit d’écouter et de disséquer les paroles des rappeurs français, qui expriment bien souvent un goût prononcé pour un certain nombre des éléments de notre économie capitaliste. [...] Nous voulons désinhiber une France encore bien trop pudique sur la réussite individuelle ; nous voulons réhabiliter le succès et son corollaire, l’argent, la rémunération qui en résulte. » 


La crise commentée en direct par Christine Lagarde

 Notre ex-ministre de l’économie voit beaucoup de points communs entre Capitalisme et "culture rapp"



2007 : Déclenchement de la crise des subprimes

 Juillet : La banque d’investissement américaine Bear Stearns annonce que la valeur de ses fonds a fondu de moitié à cause des subprimes. Cette annonce provoque un premier recul des bourses européennes.

10 août : Tous les indices boursiers sont en chute. La BCE et la Fed injectent encore de fortes sommes.

16 août : Le CAC 40 clôture à son point bas annuel, à 5 265,47 points.

« Ce n’est pas un krach [...] Nous assistons aujourd’hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible. » (17 août 2007, dans Le Parisien)
 

« La crise de l’immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d’effet sur l’économie réelle américaine. Il n’y a pas de raisons de penser qu’on aura un effet sur l’économie réelle française. » (5 novembre 2007 sur Europe 1)

« Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d’une grande crise économique.  » (18 décembre 2007, sur France-Inter)

 

2008 - 2009 : Aggravation de la crise financière et transmission à l’économie réelle

8 avril : Le FMI (Fonds monétaire international) chiffre le coût de la crise financière à quelque 1 000 milliards de dollars.

28 juillet : Dans son rapport mensuel sur la stabilité financière, le FMI estime que la crise des subprimes est loin d’être finie et que ses dégâts collatéraux sont potentiellement dévastateurs.

15 septembre : L’un des fleurons de Wall Street, Lehman Brothers, annonce "son intention de se déclarer en faillite" dans la journée, "afin de protéger ses actifs et de maximiser sa valeur". À cette annonce, les bourses mondiales s’affolent.

 
« Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous. (20 septembre 2008, conférence de presse)

 

6 octobre : "Lundi noir" pour les bourses mondiales.

 karch

 


2010-2012 : Crise financière en zone euro

23 avril : Athènes se résout à demander l’aide internationale. Le 2 mai, l’UE et le FMI lui accordent un plan de prêts de 110 milliards d’euros en contrepartie de mesures d’austérité visant à des économies de 30 milliards d’euros.

 
« Nous avons décidé d’envoyer un signal extrêmement fort aux marchés pour protéger l’euro. Je suis convaincue que le mécanisme va fonctionner. » (10 mai 2010 sur Europe 1)

« À la question « Est-ce qu’on est ou non sorti de la crise ? », j’ai répondu en anglais au Forum de Saint-Pétersbourg « We are in the middle of the beginning of the end  » ; et je pense qu’on en est probablement là. [...] Pour moi, le couple « relance-rigueur » n’est pas un choix, ce n’est pas un nœud gordien. En effet, la politique économique que nous pratiquons en France actuellement est une politique de « rilance  », la « rilance » étant un subtil dosage entre des mesures de responsabilité dans une situation exceptionnellement difficile, qui visent à réduire la dépense publique là où cela sera le moins douloureux ; et, en même temps, on met en œuvre le solde du plan de relance, tout en montant en régime sur le financement des grandes stratégies de croissance. »  (8 juillet 2010, rencontres économiques d’Aix-en-Provence)

« L’euro a franchi le cap, et la zone euro a désormais le pire de la crise de la dette derrière elle. » (25 janvier 2011, au Forum de Davos)

« Tous les clignotants sont au vert. » « les moteurs de la croissance [sont], pour certains d’entre eux, à leur meilleur niveau depuis trente ans » ! (13 mai 2011)

 

 

http://et-pendant-ce-temps-la.eklablog.com/la-crise-commentee-en-direct-par-christine-lagarde-a47217805 ?

Messages