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La direction PCF d’Amiens perd son sang-froid

par CED

Publie le vendredi 19 avril 2013 par CED - Open-Publishing
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La direction PCF d’Amiens n’hésite pas à utiliser la violence pour empêcher la constitution d’une liste autonome par rapport au PS aux prochaines élections. J’ai failli me prendre un pot de fleurs dans la figure mercredi dernier. L’officieux secrétaire de section, L. Beuvain, affirme que je l’insulte alors que je ne fais que critiquer, de manière humoristique, ses actes de soumission à l’égard du maire PS, Gilles Demailly. En plus je ne le vise pas particulièrement.

Je mets en cause surtout la politique catastrophique du maire : austérité, manque de dialogue, laisser-aller... Mais comme le groupe "communistes et citoyens" soutient à fond le maire, plus même que le PS local qui cherche une alternative, il est en rage contre mes interventions défendant des options progressistes au conseil municipal.

il y a un malaise au Front de gauche à Amiens... Et ce n’est pas en m’intimidant que l’on va le régler !

Autonomie par rapport au PS ou pas ?
agression à la mairie d’Amiens

Explication de l’agression :

Mercredi 17 avril 2013
Quand L. Beuvain m’envoie des fleurs ! (avec le pot...)

Cette après-midi, je me suis rendu au bureau du secrétariat des élus. Je discutais tranquillement avec des secrétaires et un militant front de gauche. Une élue était présente aussi, travaillant sur ses dossiers.

Vers 15 H 30, L. Beuvain entre dans le bureau comme il le fait de temps en temps pour prendre son courrier. Jusque-là il ne m’adressait jamais la parole. Cela fait des années...

Aujourd’hui ce fut différent :

« - On ne peut rien dire ici, me lance-t-il de façon agressive, tout va se retrouver sur ton blog.

- Oui et alors ? Si c’est pour me dire cela alors que tu ne me parles pas depuis des années. »

Il se met à rougir fortement, des éclairs sortent de ses yeux. Je vois que cela devient sérieux.

« - De toute façon tu finiras tout seul ! Tu ne trouves rien de bien, tu ne dois pas avoir beaucoup d’amis !

 Il n’y a rien à répondre à cela... »

Pourquoi tenir tant à ce que je sois seul ? Peut-être est-ce le sentiment de son propre isolement ? Voyant que son esclandre ne m’impressionne pas, il monte d’un cran :

« - Je ne sais pas ce qui me retient de te lancer ce pot de fleurs à la figure ! »

Et il s’avance, furieux, avec la ferme intention de me frapper. Je me lève de mon siège pour me défendre. Heureusement, les 2 secrétaires s’interposent et tentent de le calmer. Il choisit finalement de partir en m’insultant.

Notre compagnie reprend ses esprits. Pour détendre l’atmosphère, nous rions sans que cela ait de rapport avec la scène précédente.

C’est alors que L. Beuvain revient plus en colère que jamais :

« - Et en plus, vous riez ! »

Un torrent d’insultes me tombe dessus. Je ne les citerai pas par égard pour les lecteurs. Comme les secrétaires s’interposent de nouveau, il s’empare du pot de fleur sus-mentionné pour me le jeter dessus. Heureusement je l’esquive prestement.

« - On réglera cela un jour, seul à seul, ailleurs qu’ici. Je finirai par t’avoir !  »

L. Beuvain ne supporte pas que l’on remette en cause ses choix. Il est persuadé d’incarner la seule légitimité communiste sur Amiens. En cela il se pose comme l’héritier de M. Gremetz qui m’avait frappé en 2008 juste après les élections municipales parce que j’avais osé le critiquer sur le fait qu’il s’affichait en photo en compagnie de G. de Robien sur un tract de la droite.

La démocratie ne peut fonctionner qu’à la condition que les différends se règlent par un débat et non par la violence. Cette violence même tend à confirmer mon écrit précédent...

Je finirai ce billet par la citation d’un homme qui s’y connaissait en violents conflits : « Il n’y a que deux puissances au monde : le sabre et l’esprit, à la longue le sabre est toujours vaincu par l’esprit. » Napoléon Bonaparte

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