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La gauche de Syriza capitule devant Tsipras qui capitule devant la Troïka... qui en demande encore plus !

par Gaston Lefranc

Publie le samedi 11 juillet 2015 par Gaston Lefranc - Open-Publishing
15 commentaires

Nous poursuivons le récit arrêté vendredi après-midi : http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=777 (cf. aussi notre billet de jeudi : http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=775).

Mobilisation contre la proposition de mémorandum de Tsipras

Vendredi soir, de 8.000 (selon la police) à 20.000 manifestants ont manifesté à Athènes contre les propositions de Tsipras à la Troïka. Beaucoup de militants du KKE et du PAME (syndicats liés au KKE), mais aussi des militants d’Antarsya (en grand nombre) et de Syriza (en petit nombre).

La gauche de Syriza se couche devant Tsipras

Dans la nuit de vendredi à samedi, le parlement grec a discuté des propositions de Tsipras. Celui-ci a manœuvré pour empêcher un vote clair sur ses propositions, mais il a imposé un vote sur un mandat pour poursuivre les discussions sur la base de ses propositions. Nuance subtile...

Avant le vote, la plateforme de gauche de Syriza avait critiqué le plan de Tsipras et avait proposé un plan alternatif de sortie de l’euro, de nationalisation du secteur bancaire et d’effacement de la plus grande partie de la dette : http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=13768. Mais la plateforme de gauche a capitulé devant Tsipras. 15 députés ont voté pour le mandat à Tsipras en accompagnant ce vote d’une déclaration expliquant qu’ils s’opposaient aux propositions, mais qu’ils votaient « oui » parce qu’ils soutenaient toujours le gouvernement ! 8 autres députés se sont abstenus, dont le ministre de l’énergie et dirigeant de la plateforme de gauche Lafazanis et l’économiste marxiste Lapavitsas. Lafazanis a expliqué que « la proposition n’est pas compatible avec notre programme », que « le NON du peuple grec au référendum ne peut pas se transformer en un humiliant oui et déboucher sur un nouveau mémorandum »... mais il tient visiblement à rester pour le moment ministre et donc il s’est gentiment et courageusement abstenu. Seuls deux députés de Syriza ont voté contre (Gaitani, députée de DEA, et Psarea) et n’ont pas capitulé. La présidente du parlement (Konstantopoulou) s’est abstenue et Varoufakis, qui a un sens aigu de la famille, a prétexté une visite à sa fille pour ne pas avoir à voter.

Kammenos (ministre de la défense et dirigeant de Anel, parti de droite souverainiste) a fait un discours au vitriol, déclarant que les propositions de Tsipras étaient « illégales » et « non constitutionnelles ». Il est notamment furieux en raison de la concession de Tsipras sur la fin du régime fiscal spécial pour les îles. Mais il a conclu son intervention en expliquant qu’il allait voter OUI (comme tous les autres députés de son parti) parce que le dilemme était entre la capitulation et la guerre civile !

Au final, parmi les 162 députés de la majorité (sur 300 parlementaires), 2 ont voté contre, 8 se sont abstenus, et 9 étaient absents. En revanche, il n’y avait aucune défection du côté des partisans du OUI au référendum : les députés de la Nouvelle Démocratie, du Pasok, de Potami ont voté pour le mandat à Tsipras. En revanche, les députés d’Aube dorée et du KKE ont voté contre. Le résultat est donc 251 pour, 32 contre, 8 abstentions, 9 absents.

Comme Tsipras exclut toute rupture, la Troïka en demande encore plus, logique !

Comme on pouvait s’y attendre, la Troïka ne veut pas se contenter des propositions de Tsipras. Comme celui-ci n’a pas de plan B, il se contraint à accepter le pire, et la Troïka aurait tort de ne pas en profiter. Tsipras a déjà considérablement aggravé les mesures d’austérité par rapport à sa proposition de fin juin. Cela été salué vendredi par les experts de la BCE, du FMI, et de la Commission européenne, et par le gouvernement français. Mais au début de l’Eurogroupe d’aujourd’hui, le président Jeroen Dijsselbloem a expliqué que les les réformes présentées par le gouvernement grec « ne suffisent pas » pour envisager un accord sur une reprise de l’aide internationale à Athènes. Il a été soutenu en ce sens par le ministre des finances allemand, Wolfang Schäuble, pour qui les négociations s’annoncent « extrêmement difficiles ».

Les discussions au sein de l’Eurogroupe sont visiblement compliquées. Mais un accord s’est dessiné en début de soirée pour exiger des concessions supplémentaires à Tsipras. Et bien évidemment, la Troïka ne fera pas cadeau à Tsipras du moindre effacement de dette. Certains veulent même imposer à la Grèce de faire d’abord les réformes avant d’envisager de nouveaux prêts !

L’impasse complète de Tsipras... et la nécessité d’une rupture anticapitaliste avec l’UE !

On peut mesurer aujourd’hui à quel point la politique de Tsipras mène la Grèce au désastre. Depuis janvier, il a passé son temps à négocier et à marteler fièrement qu’il n’avait pas de plan B. Sans menace crédible, les négociations ne pouvaient mener qu’à un accord odieux. Même si Tsipras ne voulait pas d’une rupture avec l’UE, il avait au moins intérêt à agiter cette menace, mais il ne l’a jamais fait. Et il se retrouve aujourd’hui contraint à accepter le pire.

L’attitude de la Troïka rend malgré tout la position de Tsipras de plus en plus intenable. On peut espérer qu’elle renforce la mobilisation (dans Syriza et à l’extérieur de Syriza) pour imposer la rupture avec la Troïka, et donc la rupture avec l’UE et l’euro. On peut espérer que la Troïka se trompe dans ses calculs et en demande tellement trop que cela aboutisse à une rupture « accidentelle ».

Il n’y a aucune solution magique, mais les anticapitalistes révolutionnaires doivent défendre une sortie anticapitaliste de l’UE, dont les axes sont les suivants :

Réquisition immédiate de la Banque centrale grecque ! Émission d’une nouvelle monnaie inconvertible ! Contrôle des échanges extérieurs par les travailleurs/ses !

Annulation de la dette publique !

Nationalisation sous contrôle des travailleur/ses des banques et des entreprises stratégiques !

Gaston Lefranc, samedi 11 juillet 20h

Source : http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=778

Messages

  • Ce qui est gênant dans cette analyse de Gaston Lefranc c’est la suffisance qui sous tend le propos...la situation est effectivement complexe ...comment ne pas constater qu’aucune mobilisation n’a lieu en Europe pour dire stop arrêtez d’étrangler le peuple grec ... Zéro rapport de force par rapport à la Troïka... Parfois il faut éviter d’être trop donneur de leçons.

  • Attention à ne pas opposer Grecs et français, Grecs et autres européens.... Un pur soutien des Français aux Grecs est une abbération ! Le capitalisme français, en lieu avec les autres capitalismes (US, allemand...FMI, BCE...) développe la pauvreté en France comme sa priorité, comme il exporte cette pauvreté en Grèce... Les pauvres en France n’ont rien à envier aux pauvres en Grèce, et vice et versa. Le capitalisme a décidé de développer à tous prix la pauvreté , et ce dans tous les pays qu’il peut atteindre par " l’austérité", "la dette" et tous les mensonges que ces voleurs créent de toutes pièces dans le seul but d’asseoir leur enrichissement sur la souffrance des peuples, de tous les peuples.

  • Qui est-ce qui parlait de "maladie infantile" ? Je n’ose pas ajouter "du communisme" !

    • A Martine,
      je suis partiellement en accord avec toi... Il y a eu une mobilisation même minime dans toute l’Europe et ta position ne lui rend pas justice.
      Le problème, qui nous handicape en France, c’est la division ou la fausse union ou l’union opportuniste... ou les positions rapides sans stratégie, genre il fallait faire ça, alors ce qui se passe aujourd’hui, ben vu que je l’avais bien dit, alors vous savez ben je ne me sens pas responsable...
      D’autres se sont investi dans le rapport de force, ont pris position et espèrent en tirer les fruit le plus rapidement du monde...
      D’autres se sentent au contraire hyper responsables comme si eux même devaient, en France, porter la faute supposée de Tsipras.
      Climat de défiance, calculs, comment sortir blanc comme neige de ce faux pas aux yeux des cercles fermés de la gauche radicale.
      Le rapport de force ça se construit sur le long terme et en tirant le bilan des forces de gauche, qui se disent radicales... sans espérer de reconnaissance rapide. Le courant qui se mettra "honnêtement" au service du rapport de force soutiendra réellement le peuple grec et lui donnera la force de redresser la tête.
      Car il est assez aisé d’avoir la bonne position mais il est très difficile, d’avoir la patience de convaincre avec les faits ou les preuves clés en main...
      C’est peut-être la "leçon" que je voudrais faire passer : Alors au lieu de se draper dans sa vérité, se demander comment faire mieux dans les heures qui viennent, à ce titre nous avons plus besoin d’action tous ensemble, que de nous drapper chacun dans nos vérités...
      JR

    • « C’est peut-être la "leçon" que je voudrais faire passer : Alors au lieu de se draper dans sa vérité, se demander comment faire mieux dans les heures qui viennent, à ce titre nous avons plus besoin d’action tous ensemble, que de nous drapper chacun dans nos vérités...
      JR »

      Dieu est parmi nous ! Allelouia ! Réjouissez-vous cammarades. Notre guide de la révoltion, que dis-je, notre sauveur, notre libérateur, le CHE version numérique réincarné...et qui vous parle là , oui, à vous, maintenant, pour vous.

      Non ! surtout ne cherchez pas à casser le mythe en creusant qui se cache derrière une IP et une signature, JR, complètement bidon.
      La prochaine étape, ce bonimenteur auto-proclamé, va vous demander de le soutenir financièrement...et soyez-en certain c’est pas en vignette pour la fête de l’Huma !

      Allez va, sale imbu, sans ’e’ parce que pour parader ainsi sur BC et vos deux grammes de psychologie, votre cerceau se trouve au niveau de votre entrejambe.
      Alors circulez pompeur d’air. Et si vous croyez que votre tentative de déstabulisation de certains intervenants par vos remarques hautaines marchera, c’est à vous de vous éclipser d’ici non sans avoir au préalable présenté quelque excuse pour le dérangement.
      Ah oui le tutoiement et les camarades de çi de là, n’est de mise que pour les personnes dûment estempillées dans la vraie vie certainement un peu façon maçonique mais en plus subtile voyez-vous, et encore, le passé a montré qu’être communiste peut être un choix mortifère, donc on n’est jamais assez prudent !
      Si votre but, c’est de faire de l’entrisme sous forme numérique, c’est raté, parce que franchement votre style trahit un manque flagrant de subtilité et surtout de modestie, voire de respect, ce qui est un comble pour des gens comme nous.
      Il vous est donc demandé d’arrêter d’être un gros con sur ce site et si vous souhaitez élever le débat, de vous y prendre autrement. Je rajouterai, que, à l’observation de vos réactions, soit vous vivez dans ce fuseau horaire, soit vous êtes insomniaque (ce qui, pour un bourgeois est un problème, vu que vous devez être opérationnel quand, lui, a besoin de vous exploiter) et libre à vous d’aller consulter pour cela. Mais bon, peu importe.
      Et puis merde, on a déjà assez de problèmes sur le dos comme ça avec ces vieux cons post-soixantehuitarts qui virent au brun dans une parfaite sénilité alzheimerrienne entrainés vers le sordide par des bouffons style Zemmour ou Fourest et que les toubibs ne se rendent pas compte de la situation inédite qu’ils nous imposent en allongeant leur temps de retraite...ce qui a fait écrire un parolier de chanson la phrase suivante "Ce qui leurs faudrait aux jeunes, c’est une bonne guerre..On n"était pas si mal que ça en 40"
      Que vous jugiez utile de rester anomyme soit...mais franchement adopter un autre comportement parce que, qui que vous soyez dans la vraie vie, et médiatiquement exposé, ici vous n’êtes pas crédible avec vos discours de niveau bien trop élevé émanant de quelqu’un dont on ne reconnait aucune légitimité et dans un milieu où il est bon de se méfier. Surtout dans le monde numérique, ce que peut de gens ont compris.
      Bon, je dis tout cela, mais moi aussi je reste anomyme, avec une IP variable.
      Qui que vous soyez, et avant tout parce que vous êtes un humain, ce qui compte le plus pour un communiste, après son biotope bien sûr, je vous transmets mes cordiales salutations.

    • Heu... ben ça fait 53ans -12= 41ans que je milite... J’ai connu divers partis de gauche radicale... Je suis syndiqué à la CGT : la lutte des classes je connais... mais aussi les manœuvres... je connais, cependant aucun appareil n’a voulu me faire monter... Car je pense que dans toutes les circonstances "même Dieu peut devenir un bureaucrate" donc ni maître maintenant... parfois je préfère dire allez les verts que louya mais ça n’a aucun intérêt. Le piège dans les attaques personnelles, c’est que ça pousse dans le "moi je", alors que sur BC ce qui compte, c’est la vérité collective pour agir collectivement... Alors on peut dire que "je" suis un Schpouz mais personne ne peut se targuer d’être plus légitime que d’autres sous prétexte qu’il s’appuie sur un groupe d’autocongratulation mais il est sûr que ces derniers temps si les mobilisations s’étaient multipliées j’aurais "prêché la bonne paroles avec les vrais gens et non pas sur numérique...
      JR

    • C’est quoi, ce genre de messages ?! On ne discute plus, on flingue ? Je nous croyais au fond du trou, j’avais pas capté qu’on pouvait encore descendre...

  • A GL,
    Après avoir contribué à liquider, le projet originel du NPA, il est normal, que tu poursuive le travail sur Syriza et la gauche de Syriza... Sauf que la tendance clairarien.. nada.
    JR
    PS (LOL) Toi tu sais a donde esta NIN mais sais-tu où en est le NPA ?

    • Ces réglements de compte entre soi disant exécuteurs testmentaires deTROTSKY, poursuivant sur Bella Ciao les pitreries de bagarres de cours de récré de maternelles , ont cependant un avantage

      Dite"claire" (??) ou opaque, la gesticulation gauchisante, avec certitudes des années 50 , le refus de voir que 97 pour cent des jeunes qui souffrent se contrefoutent des Torquemada lambertos ou groucho-marxiens
      ....cette suffisance rigolote (et/ou pitoyable), elle a au moins un avantage :

      On peut se cracher dessus "virtuellement, se traiter de"stal" , s’autoproclamer "vrai communiste" ou " ersatz de "social démo", les faits sont têtus :

      La question de FOND, qui vaut pour la GRECE en ce dimanche et en France comme en Espagne, c’est que sans faire de LENINE et"Que faire" un dogme à sanctifier, ni du CHE, le génie -modèle du 20° siècle, l’absence de courant révolutionnaire organisé, de masse, moderne, sans copier coller du passé, rend IMPOSSIBLE un processus d’émancipation réelle, un pas vers le changement de SOCIETE

      ....Tout le reste, selon moi, n’est que corollaire de cet aspect fondamental qui ne peut que produire en commentaire sur le net, que des lapalissades.
      A savoir que ceux qui ont le pouvoir sans boussole marxiste ne peuvent que s’incliner devant le CAPITAL


      Puisque celui ci ne peut plus tolerer tout frein à la marche arrière vers la Barbarie.

      Sans ORGA révolutionnaire, à construire dans la LUTTE DES CLASSES, tout terrain, on ne peut que commenter de la "trahison" (??) d’un Hollande ou d’un Tsipras, du racolage politicard des frontistes de Gôche, de l’impuissance sectaire de telle ou telle "chapelle" , etc etc.

      La seule façon d’être SOLIDAIRE des GRECS , c’est de tenter modestement de convaincre autour de soi que GUEVARA est bien "vivant" , lui qui a rappelé :

      « Sans organisation les idées perdent de leur efficacité après le premier moment d’élan ; elles tombent peu à peu dans la routine, dans le conformisme, et finissent par n’être plus qu’un souvenir »

      En tatonnat, en me"plantant", en m’appuyant a sur ce qui peut encore être utile ici ou là, en me servant de ma "plume", en m’enrichissant de quelques apports, en ne laissant passer aucune injustice, saloperie, vomissures fachos, à portée de ma carcasse rouillée,

      ..oui, jusqu’au dernier moment de lucidité, je pense ainsi finir ma vie militante aux cicatrices visibles, en COMMUNISTE....

      Bon dimanche , cordialement à tous...

      Le Vieux Girondin

      Alain

    • ALAIN je crains fort que ton analyse de classe reste sans effet pour les deux catégories d intervenants qui croient que l on peut s en exonérer lorsque l on parle de la situation en GRECE :

      les uns nous diront toujours que TSIPRAS fait ce qu’il peut , peut importe qu’il ait menti à son peuple en lui faisant croire qu’il est possible de changer l europe de l’intérieur alors que le rapport de force que SYRIZA n a pas contribuer à construire lui est défavorable et que la crise systémique du capitalisme lui interdit la moindre concession ; les socios démocrates ont pour raison d être la collaboration de classe et même mis devant la réalité grec ils refuseront toujours de prendre en compte les rapports de classe pour prendre position et agir

      les autres qui se disent communistes mais qui ont conservé une grille de lecture trotskyste de 1920 , refusent le débat lorsque ce sont des communistes qui prennent position sur une ligne de classe , pour eux TOUS les communistes sont suspects de stalinisme et donc soupçonnés d ’être des taupes du KKE , donc sectaireset briseurs de l unité des forces de " gauche" grecques " , et pour valider leur thèse ils n hésitent pas comme le dénommé JR a utiliser les pires méthodes des procès staliniens notamment la pratique de l amalgame , de la falsification de l histoire ; les attaques personnelles et les insultes : en tant que descendants de communistes espagnols nous sommes pour ce JR qui se planque dans l anonymat , des descendants de fusilleurs d anarchistes et de trotskystes ...pour ce JR nous sommes donc disqualifiés à vie pour émettre une quelconque opinion , ce procureur qui a une vision en noir et blanc de la guerre d ESPAGNE cherche à rallumer de vieilles querelles pour retarder ce qu il redoute par crainte de disparition : la création d un parti révolutionnaire au service des masses ...

      FRATERNIDAD CONPANERO ALAIN

      RICHARD PALAO

    • A tous les communistes, sinon à RP...
      La question, qui est posée (par ceux qui considère que le communisme a de l’avenir) "Comment mettre en avant le communisme sans assumer les erreurs du passé ?... en regardant toutes les FAUTES du passé et du présent... sans révisionnisme (néo stalinisme) sans négationnisme... Et là, pas de quartier... Cette démarche n’est ni trotskiste ni ce que vous voudrez...
      Un canard à qui on a coupé la tête, continue à avancer... Tout ça pour dire, que le stalinisme ça colle aux pieds, tout le monde le sait... sauf certains, qu’ils soient Pablistes ou amis de Boussel ou bien amis du KKE... Certains parlent comme si la majorité s’en foutait mais on ne peut rien construire sans bonne foi. A bas la polémique... Vive le débat !
      JR, Usted sabe a donde esta NIN ?
      1. info du jour : Certains communistes enfermés dans les geôles de Franco se sont suicidés en apprenant la pacte germano soviétique... (cf. L. Padura)

  • Malheureusement cette analyse est on ne peut plus juste.

    Au moment où Tsipras reçoit un mandat claire du peuple, ce qui lui ouvre une voie possible de rupture avec l’UE, il répond en démissionnant Varoufakis et en reprenant 90 % du mémorendum de UE. Cela porte un nom : la peur d’aller au combat, propre à tous les sociaux démocrates...

    Mélenchon et le PCF demandent à Hollande qu’il soutienne le plan de sortie de crise de Syriza. Du coup sur cette ligne faussée, on ne peut même plus aller aux manifs de soutien à la Grèce.

    Ne perdons pas espoir, la situation de celle ci et de l’Espagne ne peut que rebondir, mais il y a aussi le risque important de pourrissement et de permettre l’arrivée d’une réaction terrible, qu’elle soit portée par une droite restructurée ou Aube dorée.

    La Grèce, c’est l’Espagne de 1936-38, un moment clé de l’histoire, sur ce plan Mélenchon a vu juste, l’Allemagne capitaliste est de retour, hier elle a permis à Franco de vaincre, aujourd’hui elle assassine le peuple grec pour donner un avertissement aux peuples qui voudraient en faire autant : "il n’y a pas d’alternative"...

    Je ne suis pas membre de Claire/Npa même si j’ai apprécié cette analyse et je me contrefiche des débats internes au NPA.

    B.

  • Dire la vérité, c’est révolutionnaire !
    « ...après leur référendum à 61% + en faveur du “non” suivi d’un plan destiné à l’Eurogroupe et exprimant fort logiquement la victoire du “oui”, et voilà qu’ils manifestent leur mécontentement par voie statistique (un sondage du 11 juillet 2015) : 79% des Grecs sont contre le troisième bail out qui est dans le nouvelle proposition Tsipras et 74% disent que cette proposition est une “trahison” des résultats du référendum. C’est ZeroHedge.com site en anglais) qui nous présente la chose avec quelques autres précisions à faire frémir... »sergio