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La liberté de la presse recule versus elle pousse mémé dans les orties (zaz)
par Ocséna, contre le système-ENA
Publie le jeudi 13 février 2014 par Ocséna, contre le système-ENA - Open-Publishing1 commentaire
La liberté de la presse recule vs sa liberté pousse franchement mémé dans les orties (zaz)
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Abstract et nature du vrai problème
La Croix reprenant une étululude de RSF (Reporters sans Frontières) -en fait, il s’agit de son habituel fameux rapport annuel- nous informe sans risque de choquer ni déplaire énormément que le métier de la presse et du journalisme n’est regrettablement pas sans risques sérieux. Nous le regrettons aussi très vivement, nous songeons en particulier aux tragédies récentes que nous avons encore douloureusement en tête.
Le “rapport” de RSF fait un inventaire et un classement par pays, selon ses critères à elle, lequel classement montre des pays assurément peu fréquentables en termes d’intimidation, baffes, passages à tabac et plus.
Nous sommes néanmoins un peu plus surpris, naturellement (et il faut fortement le dénoncer quand ce n’est pas comique ni humoristique involontairement ou volontairement) de trouver la France en 39e position des pays civilisés, c’est à dire permettant à la presse de faire strictement ce qu’elle veut, privilège politique que n’ont pas par exemple et par malchance la corporation des très sympas charcutiers pour laquelle nous souhaitons le même droit, la charcuterie c’est la démocratie, tout charcutier a –c’est dans la Constitution- le droit librement de charcuter, comme ils disent : “laisser nous faire notre métier”.
Nous allons ci-après avec d’autres critères que RSF démontrer (ce qui n’est nullement exclusif des démonstrations que RSF produit, que la presse et le journalisme en France notamment pousse totalement mémé, représente un danger permanent pour la démocratie, une escroquerie intellectuelle qu’il va bien falloir se décider à dénoncer,sanctionner et à normer.
– La liberté de la presse recule même en démocratie | La-Croix.com
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La liberté de la presse pousse mémé dans les orties !
Il est vrai que les choses sont suffisamment graves et le bourrage de mou à platitudes aussi. Tout le monde a appris sans discuter que la liberté critique de la presse était la démocratie. C’était possiblement vrai certes il y a deux siècles et des poussières quand il fallait à tout heure lutter pied à pied contre le pouvoir. Depuis le pouvoir a changé de statut puisqu’à tout heure de façon nouvelle on peut se fiche allègrement de sa fiole. Conséquemment la presse n’est plus la démocratie, elle en est la chienlit.
Mais pas seulement bien sûr, car la chose maudite est, elle, à présent au service de ceux, des petits et grands maîtres, qui en sont par divers côtés l’exact contraire. Le contraire par le pouvoir de l’inégalité d’argent, le contraire par le pouvoir du marché, le contraire par le pouvoir pub, le contraire par le pouvoir des dominants à te faire prendre l’opinion la plus naze pour de l’info-du bon sens-et du savoir, etc. etc.
Bref on sait qui paie exclusivement la presse et les médias, on peut pas demander aux demi-enfants baveux et peu alphabètes qui tiennent le haut du verbe de mordre la main qui les caresse et les nourrit. Normal qu’en même !D’ailleurs on ne leur en demande pas tant, mais en attendant il faut supporter leur insatiable logorrhée ! Donc grâce à la presse nous sommes adaptatifs, adaptables, adaptés à notre monde.
Intuitivement les clampins citoyens, nosotros (quidams quoi ! les sans-nom, sans –micros, sans –tremplin ni trampoline) par sagesse ou provo popu tiennent-tenons statistiquement les journalistes pour plus infâmes encore que les députés et politiques, plus ras du cerceau même que les chauffeurs de taxi.
On ne démontrera pas, tant c’est superfétatoire, que les malheurs économiques de la France sont probablement l’exacte contre-production des inextinguibles artistes pro-business lesquels récitent les enfantillages sympas de la science économique libérale et de marché que nous avons tous appris par coeur à l’université, mais eux avec en plus encensoir et cérémonie.
Pour mieux cerner nettement le coup sur l’énormité énorme de la presse, voyons que Closer est toujours là, qu’aucune disposition n’interdit et que même tout recommande la possibilité de prendre la nuit en photo le président du pays en slip fleuri. Voyez qu’après son passage actu un peu glorieux aux Etats-Unis, il n’est pas de cloporte plumitif prétendument humoriste qui n’ait trouvé le président trop petit ou trop gros pour la fonction. Ce comble de la plaisanterie de haute qualité vous dit brutalement où la France est tombée ?
Il nous apparaît comme à RSF et la Croix, mais sous un tout autre rapport, que la presse est en danger, que la presse est LE danger, et qu’il va falloir nettoyer les écuries d’Augias un de ces matins pour pouvoir affronter le monde moderne où nous entrons, il faut en effet entrer sans doute dans l’intelligence, la vraie, pas le n’importe quoi que l’on voit, ça doit se pouvoir mais il y a quand même du boulot ! Il va falloir éliminer les résidus humains qui polluent la com, qui polluent le Logos, ces journalistes formés à Science po Paris-PSG qui taclent à longueur de lignes, qui fustigent, qui bétifient à l’aisement en grand.
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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée
Les Inoxydables Philosophes de l’Ocséna et Alain Serge Clary vous saluent bien : "Best Regards".
– Notre signature de l’Ocséna
Messages
1. La liberté de la presse recule versus elle pousse mémé dans les orties (zaz), 13 février 2014, 11:52
Le physique de François Hollande (#humour, #politique, #actualités)
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