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La nature impérialiste éternelle des Etats-Unis d’Amérique

par Smaîl Hadj Ali

Publie le vendredi 7 avril 2017 par Smaîl Hadj Ali - Open-Publishing

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La nature impérialiste éternelle des Etats-Unis d’Amérique

Par Smaïl Hadj Ali

Chassez le naturel, il revient au galop !
En ordonnant le bombardement de la Syrie, le Président Trump a d’abord trahi, et vomi, sur les dizaines de millions de personnes qui l’ont élu, et qui ne voulaient pas de la fauteuse de guerre en chef Madame H. Clinton, complice enthousiaste de la destruction et du dézingage de la Libye, menée par la France de Sarkozy
Sur le plan international, rappelons, pour mémoire, qu’il souhaitait renouer le dialogue avec la Russie, en finir avec l’escalade militariste, et combattre conjointement les groupes terroristes de l’islam politique au Moyen-Orient. Toujours au plan international, il avait estimé que l’ampleur de la dette privée et publique américaine exigeait de repenser la politique interventionniste de son pays, et consacrer l’argent des guerres et des agressions au bien être de la population de son pays. Actant la fin de la Guerre froide, il avait annoncé que son pays n’offrira plus sa protection systématique aux Etats membres de l’Otan.
Ce sont ces positions qui ont déchaîné contre lui la propagande, pré et post électorale, à tonalité totalitaire, de ses alliés naturels en prédation, en pillage, en destruction, en guerres coloniales. Après avoir tant désespéré de leur Maître, cette agression criminelle, contre un Etat souverain, sur le modèle bushien en Iraq, permet de nouveau aux caniches politico-médiatiques du parti unique impérialiste de se trémousser de joie et d’éjaculation guerrière précoce par procuration, et espèrent le signal pour ravager définitivement, comme en Iraq, la Syrie et son peuple.

En renouant avec la guerre, l’agression militaire unilatérale, Trump retrouve aux yeux des supplétifs Occidentaux, considération, admiration, vertu, et respect. Fini le grossier personnage, terminé l’individu ruisselant de vulgarité et de mauvais goût, dépassé l’homme dangereux et incontrôlable, ce qui, au passage, est le comble avec l’agression commise ce jour !
Qu’importe tout cela ! L’espoir est de retour pour eux. Son nom : la guerre impérialiste.