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La révolte du quartier populaire de la Bourgogne à Tourcoing ...

par Said Bouamama

Publie le samedi 13 juin 2015 par Said Bouamama - Open-Publishing
8 commentaires

La révolte du quartier populaire de la Bourgogne à Tourcoing : Quelques leçons sur l’articulation systémique police-médias-justice

Depuis 4 jours au moment où nous écrivons cet article, le quartier de la Bourgogne à Tourcoing est le lieu d’affrontement entre la police et les jeunes du quartier. Véritable scène de guerre avec un hélicoptère survolant le quartier dès le soir tombé, courses-poursuites contre des groupes de jeunes lançant des pierres et nombreuses arrestations. Le déclencheur est une nouvelle fois la « mort d’un frère (1) », comme disent couramment les jeunes dans nos quartiers. La presse locale se fait comme toujours le relais des explications officielles et ne se donne même pas la peine de recueillir les autres versions circulant sur le quartier ni d’interroger sur les conditions de l’accident. Quant à la presse nationale, le silence est assourdissant. Il faut attendre le quatrième jour et l’extension de la révolte aux villes voisines de Roubaix et Wattrelos pour entendre les premières émissions radio. Ce type de drame et les révoltes qui les accompagnent sont récurrents en France. Malgré cette fréquence, l’articulation systémique police-médias-justice conduit à une minoration des incidents et à leur occultation, elle-même productrice d’une banalisation.

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https://bouamamas.wordpress.com/2015/06/06/la-revolte-du-quartier-populaire-de-la-bourgogne-a-tourcoing-quelques-lecons-sur-larticulation-systemique-police-medias-justice/#more-195

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Messages

  • Et bien mois je soutient le camarade Saïd qui a raison concernant le traitement de l’information : police milice fachiste ;média complice !!
    LE FN NE PASSERA JAMAIS.

  • Je pense que ce n’est pas par la violence que les problèmes se résoudront. Je préférerai que tous ces jeunes qui en fait n’ont pas de perspectives puissent bénéficier de formations utiles et qui débouchent sur un vrai travail. Que l’éducation nationale leur permettent véritablement de savoir lire , écrire et comprendre. Je pense également que c’est par la culture , la lecture que les esprits s’ouvrent et réfléchissent. Tous ces jeunes qui se révoltent peuvent aussi être manipulés. Je suis pour des méthodes pacisfistes qui sont certes plus difficiles à mettre en action mais ô combien plus efficaces si elles sont bien menées.

  • Que les jeunes des quartiers populaires s’affrontent avec les forces de l’état bourgeois et s’entrainent à la guerre civile c’est ce qu’aucun communiste digne de ce nom ne devrait leur reprocher.
    Que le "communisme municipale" soit incapable d’intégrer dans ses rangs cette jeunesse prolétarienne pour l’encadrer et tourner sa violence vers des fins politiques et révolutionnaires n’est pas un problème nouveau.
    C’est un des symptômes le plus criant de l’aplatissement complet depuis des décennies du communisme municipale social démocrate à l’ordre républicain. Le sentiment d’étouffement dans les banlieues populaires les plus pauvres est tel
    que les jeunes prolétaires devront pour se libérer faire sauter la couche conservatrice au sein du mouvement ouvrier et communiste que constitue l’aristocratie ouvrière qui tremble à la première émeute venue.
    Engels disait à propos des grèves qu’elle devaient être un entraînement à la guerre civile. Il serait bon que ceux qui se disent communistes s’en souviennent.

    • je suis d’accord avec toi bouzdouc,Le pc actuellement est dirigé depuis plusieurs années par des pseudo technocrate intellectuel déconnecté des réalités qui pense qu’aux élections.
      L’idéal communiste renaitra de ces cendres par des gens qui vivent dans la misère que ce soit des chômeurs ,ouvriers, paysans et retraités.
      Cela passera forcément par une révolte ; contre la bourgeoisie et l’extrême-droite.

      jmk

    • Les banlieues et les cités sont des réservoirs de force vive du prolétariat.
      Cette frange de la population n’a rien a gagner de cette société. Il y a longtemps
      qu’ils n’ont plus d’espoir.
      Reste a savoir si les forces progressistes de ce pays seront capable de prendre de vitesse "les barbus " qui pour l’instant sont les seuls a leur proposer des alternatives. ( horribles )
      Si ce n’est le cas ,nous entrerons encore plus profondément dans la barbarie.

      Prolétaires du monde , " ensembles " inventons une société de justice , de solidarité fraternelle, de bonheur simple, le socialisme réel.

    • Si la société communiste sera une société de justice, de solidarité fraternelle, de bonheur simple il est peu probable que nous la connaissions (même si l’on est encore jeune !). mais Il y a une période de transition dont parle Marx (et qu’avait théorisé Lénine), période relativement longue qui se situe entre la destruction du capitalisme et l’émergence pleine et entière de la société communiste mondiale.
      Cette époque de transition appelée socialisme (ou dictature du prolétariat) est une époque à laquelle il faut réfléchir -avec ce qu’elle peut contenir de peu ragoûtant-. C’est une époque (voir la Commune ou la Révolution Russe) de violence et de guerre civile, où il y a fort à parier que les forces progressistes ou dites progressistes se tourneront contre les communistes et les prolétaires comme l’histoire nous l’a assez souvent montré.
      La violence des prolétaires sera plus que justifiée quand il s’agira d’abattre les classes dirigeantes nationales et mondiales, et le degré de violence sera d’autant plus élevé que les frustrations et les humiliations se seront accumulées dans les rangs des prolétaires. De cette violence, les bourgeois et le système d’injustice et d’exploitation qu’ils défendent en seront les principaux responsables.
      Il faut faire attention que les "barbus" ne deviennent pas nos nouveaux "boches" et qu’ils fassent perdent la tête aux révolutionnaires au points de se rallier à l’ordre républicain bourgeois. "L’ennemi est à l’intérieure !" comme disait Liebknecht, l’ennemi reste le capitalisme, son régime politique dit démocratique, son système d’exploitation et de domination et tout ceux qui le défendent, des petits bourgeois progressistes qui veulent améliorer le capitalisme aux ultra-réactionnaires fascistes et religieux.

    • Nous ne ferons pas tomber le capitalisme sans des larmes et du sang.
      Tous communistes sincères en a pleinement conscience.
      Mais ce capitalisme actuellement n’est il pas porteur de larme et de sang a travers la planète ?
      La période transitoire de la dictature du prolétariat même avec toute les frustrations qu’a subit le monde ouvrier ne fera pas autant de dégats humains que ce système depuis des siècles.
      Le prix a payer sera élevé, mais nous ne ferons l’économie d’une révolution
      violente, le capital nous l’imposera.
      De toute façons nous n’aurons pas le choix ce sera " CA " ou la barbarie que nous amène le capital clôturera la fin de l’humanité.