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La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !
par Gaston Lefranc
Publie le dimanche 14 avril 2013 par Gaston Lefranc - Open-Publishing12 commentaires
Le gouvernement Hollande est totalement discrédité !
La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon,
mais un gouvernement des travailleurs/ses qui s’attaque au capitalisme
L’économie française est au plus mal : pas de croissance, un chômage qui monte en flèche, des plans de licenciement qui se succèdent. Le gouvernement n’a qu’une seule feuille de route : améliorer la compétitivité des entreprises françaises en cassant les acquis sociaux. C’est le sens de la transcription de l’accord interprofessionnel sur l’emploi (ANI) dans la loi. Hollande a clairement fait comprendre que le parlement devait exécuter les ordres du patronat : pas un seul amendement ne sera accepté s’il n’est pas validé par le Medef. Et Hollande va continuer les attaques : contre-réforme des retraites à l’automne, « choc de simplification » pour les patrons, poursuite et amplification des exonérations de cotisations patronales, etc.
Alors que Hollande continue à prétendre que « la crise de la zone euro est derrière nous », un accord monstrueux a été imposé par la Troïka sur le dos des travailleurs chypriotes. Décidé par Merkel et accepté par Hollande, il s’agit d’un diktat anti-démocratique (puisque le parlement de Chypre n’a pas eu son mot à dire) et anti-social qui marque un saut qualitatif dans la gestion de la crise. Jusqu’à présent, des plans d’austérité (couplés à des prêts européens) étaient imposés pour éviter un effondrement économique. Désormais, la Troïka refuse de sauver les maillons faibles : une grande partie du secteur bancaire chypriote a été liquidée en une nuit, ce qui provoquera un effondrement économique encore plus important qu’en Grèce. Et le laboratoire chypriote pourrait s’étendre à d’autres pays, comme l’a très clairement fait comprendre le président de l’Eurogroupe.
C’est dans ce contexte qu’a éclaté « l’affaire Cahuzac ». Homme de confiance de Hollande, chantre le plus brillant de l’austérité de « gauche », Cahuzac a été protégé jusqu’au bout par le gouvernement, l’opposition UMP et les médias du système, qui se sont déchaînés contre les journalistes de Mediapart. Ses aveux, rendus inéluctables en raison de la progression de l’enquête de juges opiniâtres, retentissent comme un coup de tonnerre, car Cahuzac est tout sauf une exception : il incarne à merveille cette gauche du fric, cette gauche qui sert les patrons, tout en parlant de « justice sociale ». Tous ses petits copains l’ont accablé, ont joué les effarouchés, mais personne n’est dupe : ils l’enfoncent pour essayer de se sauver. Mais il est certain que d’autres têtes vont tomber, car le grand déballage ne fait que commencer. De façon pathétique, Hollande nous a sorti son « choc de moralisation », et chaque politicien tente de prendre les devants en exhibant son patrimoine sur la place publique. Ces tristes pantins de la société du spectacle auront au moins le mérite de nous faire rire !
Ces révélations arrivent au plus mauvais moment pour le gouvernement. Alors qu’il devait passer à la vitesse supérieure dans ses attaques contre les travailleurs/ses, il est désormais totalement délégitimé, et sa duplicité éclate au grand jour. Le « pourfendeur de la finance » s’était non seulement entouré d’un Cahuzac (par ailleurs jadis condamné pour « travail dissimulé » : il avait surexploité une femme sans papier, payée 250 € par mois pour 40h de travail !), mais aussi d’un trésorier de campagne qui avait investi son pognon aux îles Caïman… Moins de 30% des personnes sondées font encore confiance en Hollande, et moins de 20% des ouvriers/ères.
Mélenchon cherche à profiter de la situation : il se rêve en premier ministre de Hollande avec une majorité élargie au Front de gauche. Il appelle à une « marche citoyenne pour la 6e République » comme solution à la crise ! Avec le soutien d’Eva Joly, Mélenchon cherche à canaliser la colère populaire dans une solution institutionnelle… avec en fait comme objectif principale de progresser aux municipales et européennes de 2014 ! Cela dit, le Front de gauche refuse toujours de se définir comme opposant à ce gouvernement de bourgeois corrompus ! Il continue de lui apporter un soutien critique. Et encore : la « revendication » immédiate de cette marche, dont la date a été choisie un an jour pour jour après l’élection présidentielle, c’est surtout de demander à Hollande de bien vouloir tenir ses engagements de campagne — ce qui revient à protéger le gouvernement au lieu de s’affronter enfin à lui. Les composantes du Front de Gauche ont des positions souvent dirigeantes dans les syndicats. Mais au lieu de consacrer leurs forces à faire échouer les contre-réformes du gouvernement, elles préfèrent préparer les élections municipales de 2014 ! Nous ne devons surtout pas apporter le moindre soutien, même critique, à une telle marche qui refuse la rupture avec le gouvernement Hollande et propose pour l’avenir une nouvelle République bourgeoise. C’est une opération de diversion.
Nous devons mettre en avant une orientation ouvertement critique et alternative à la sienne, en articulant les deux axes suivant :
1) Nous ne voulons pas changer le numéro de la république, nous voulons changer de société et en finir avec ce système qui nous broie !
Cela ne sera possible que par le pouvoir des travailleurs/ses, qui seul pourra prendre les premières mesures de rupture avec le capitalisme :
– Démantèlement des institutions de l’État bourgeois, mise en place d’institutions nouvelles fondées sur l’auto-organisation à tous les niveaux avec des Assemblées générales souveraines élisant leurs délégué-e-s mandaté-e-s, révocables, indemnisés au niveau du salaire moyen des travailleurs/ses ;
– Égalité des droits politiques et sociaux pour toutes et tous : Français/étrangers, hommes/femmes, homo/hétéro… ;
– Sortie du nucléaire en moins de 10 ans, et planification de l’économie qui permettra de satisfaire les besoins sociaux tout en éradiquant les productions nuisibles et les gaspillages actuels ;
– Expropriation sans indemnités et nationalisation des grands groupes capitalistes, production sous contrôle ouvrier ;
– Interdiction des licenciements et partage du travail entre toutes et tous ;
– Rupture avec l’Union européenne capitaliste, monopole du commerce extérieur et accords commerciaux équitables, sortie de l’euro et mise en place d’une monnaie inconvertible (unité de compte) émise en fonction de ce qui est produit dans l’économie réelle ;
– Mesures d’aide à l’extension du processus révolutionnaire aux autres pays d’Europe et du monde…
Cela n’est certes pas pour tout de suite, mais c’est cet objectif que nous devons mettre en avant ouvertement aujourd’hui. C’est à cet objectif qu’il nous faut gagner toutes celles et ceux qui sont à juste titre écœuré-e-s par le système en crise et ses politicien-ne-s corrompu-e-s. C’est en défendant sans complexe ces perspectives révolutionnaires que nous pourrons éviter qu’ils/elles ne se fassent dupé-e-s par les illusions réformistes du Front de gauche. C’est d’autant plus nécessaire que l’extrême droite, pourtant elle aussi liée aux hautes sphères du capital financier, tente de profiter de la situation pour défendre à une échelle de masse ses « solutions » démagogiques, racistes, voire fascisantes.
2) Dans l’immédiat, l’urgence n’est pas d’aider Mélenchon et le Front de gauche à faire parler d’eux… en commençant à préparer les municipales de 2014 ! Mais c’est de combattre le gouvernement Hollande, de réaliser le « tous ensemble » pour mettre en échec toutes ses attaques. Derrière la crise politique, la crise sociale continue de se développer. Nous ne devons pas oublier que les principales luttes actuelles se font sur le terrain des revendications contre les licenciements et les contre-réformes de Hollande-Ayrault (grève des PSA Aulnay, mobilisation dans l’éducation nationale contre la réforme des rythmes scolaires et la loi Fioraso, etc.). Le discrédit irréversible du PS au pouvoir doit être vu comme une aubaine car il efface les dernières illusions qu’il y avait envers lui, il permet de faire comprendre à une échelle de masse que la seule solution passe par la montée en puissance de la lutte des classes :
– Battons-nous dans l’objectif d’un affrontement majeur avec le patronat et le gouvernement, pour le tous ensemble et la grève générale ;
– Imposons la rupture de nos organisations syndicales et du Front de gauche avec le gouvernement, pour le « front unique ouvrier » dans la lutte des classes : zéro licenciement, abrogation de l’ANI et de la loi qui est en train d’en sortir, retrait des contre-réformes Peillon dans l’Éducation, contre l’austérité dans les services publics, contre la répression des syndicalistes, des jeunes des quartiers, des sans-papiers ;
– Retrait des troupes au Mali, soutien aux processus révolutionnaires en cours et combat contre les formes d’intervention de notre impérialisme à l’étranger (intervention au sol, zone d’exclusion aérienne, fournitures d’armes, etc.)
Source : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-495.pdf
Messages
1. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 14 avril 2013, 23:41, par Roberto Ferrario
Bla bla bla a la fin vous participe a la manif propose par le même Mélenchon...
1. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 15 avril 2013, 00:40, par l’ankou
Non pour la simple raison que le npa se démarque et profite des circonstances pour mener à bien une lutte unitaire et une perspective dans les luttes futures indépendantes du suivisme pseudo "humaniste." A mon avis dans le déroulement de cette manif il va y avoir deux groupes.....Mais au vu du pognon que le PCF va encore dépenser, et les déplacements des fédés départementales (cars, casse croute etc ), qui se rajouteront aux kroums de méluche, l’odeur de la paille va bientot se faire ressentir............je ne crois pas que ça puisse durer longtemps ....il n’y a qu’à voir les tendances anticapitalistes qui retournent au bercail par comités entièrs pour se rendre compte que le révisionisme perd du terrain et que le combat , non seulement ne change pas d’ame mais il se redéploies sur des valeurs fondamentalement saines et réalistes ....
2. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 15 avril 2013, 08:04
L’admiration de Mélenchon pour Dassault, ce « grand industriel »
Ce ne sont que quelques pages mais elles interpellent le lecteur. Elles parlent de "l’amitié" de Jean-Luc Mélenchon et de Serge Dassault. Une "sympathie" entre celui qui est devenu le candidat de la gauche radicale à la présidentielle et l’industriel millionnaire ? C’est ce que décrivent Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, les auteurs de Mélenchon, le Plébéien, une biographie du député européen sortie lundi 23 janvier*.
Jean-Luc Mélenchon a fait une grande partie de sa carrière politique en Essonne dont il fut sénateur de 1986 à 2010. Serge Dassault, maire de Corbeil-Essonne de 1995 à 2009, est également sénateur depuis 2004. Les deux élus du département se sont donc notamment retrouvés sur les bancs du Palais du Luxembourg. "Du point de vue personnel, il [Jean-Luc Mélenchon] assume très bien sa sympathie pour l’avionneur et richissime patron de presse français", écrivent les deux auteurs, journalistes à Libération et à Mediapart, qui soulignent "un mélange de passion pour l’aéronautique", de "respect pour une famille d’industriels", mais aussi "un intérêt politique pour un voisin essonnien".
"Je ne suis pas ami avec Serge Dassault, répond M. Mélenchon, interrogé par Le Monde.fr. Je ne sors pas avec lui, je ne suis jamais allé au cinéma avec lui, je ne prends pas mes vacances avec lui. Je connais des centaines de gens avec qui je blague. (...) C’est une tradition républicaine : je suis capable de ça et de grandes prises de bec. Qu’est-ce qu’il y a de mal ? Dassault, je l’ai combattu à toutes les élections municipales !"
"BOLCHEVIQUE" CONTRE "SUPPOT DU CAPITALISME"
Il n’empêche. Les auteurs racontent notamment comment, pour les sénatoriales de 2004, Jean-Luc Mélenchon a manoeuvré pour faire élire le troisième de sa liste, le communiste Bernard Vera, tout en favorisant au passage l’élection de Serge Dassault, candidat sur une liste dissidente de droite. "Pour que ma liste fasse trois, il fallait que lui ne descende pas de trop : la seule chose que j’ai faite, c’est un débat avec M. Dassault où il m’a sauté à la gorge, décrit aujourd’hui M. Mélenchon. Il m’a traité de bolchévique et moi de suppôt du capitalisme."
Les auteurs précisent que ce débat a eu lieu dans les pages du Républicain de l’Essonne, un hebdomadaire qui appartient à l’industriel depuis 2001. Marianne Louis, première fédérale PS de l’époque, dévoile dans le livre sa version des dessous de l’entretien, alors que la liste de Dassault est mal partie. "On appelle alors son cabinet pour leur proposer de ’repolariser un peu cette affaire’. (...) Dix minutes après, un journaliste du Républicain nous rappelait : ’Et si on faisait un débat Mélénchon-Dassault ?’ Jean-Luc l’a joué ’couteau entre les dents’ pour bien faire remonter son principal adversaire." Les trois candidats – MM. Mélenchon, Dassault, et Vera – sont élus.
"GRAND INDUSTRIEL"
Autre épisode rapporté dans Le Plébéien : quelques mois plus tard, toujours en 2004, se pose la question de la compatibilité du mandat de Serge Dassault au Sénat avec ses activités industrielles bénéficiant des commandes de l’Etat. Une réunion du bureau du Sénat se tient à ce sujet et les sénateurs présents votent à la quasi-unanimité la saisine du Conseil constitutionnel.
Les auteurs affirment que M. Mélenchon, lui, s’abstiendra. S’il n’y a là rien de répréhensible, la bienveillance du futur candidat du Front de gauche envers M. Dassault interroge. "J’ai battu Dassault à plat de couture, c’est le point de départ, se défend M. Mélenchon. Ensuite, la question de son éligibilité a été posée. Moi, j’ai dit : ’je ne ne veux pas donner l’impression que je veux terminer à coups de pieds quelqu’un que je viens de battre dans les urnes’", justifie-t-il au Monde.
Si l’ancien sénateur socialiste s’emporte contre "l’ennemi politique", il finit cependant par adresser des louanges à l’industriel. "Dassault est un adversaire politique total mais c’est aussi un grand industriel. Il ne faut pas se laisser aller à la caricature : la boîte Dassault Système a produit le grand logiciel de l’industrie. C’est pas Word le grand logiciel de l’industrie, c’est Catia et c’est un logiciel français. Et Dassault a donné le logiciel Catia pour les lycées professionnels, il faut le savoir", finit par lâcher l’ancien ministre de l’enseignement professionnel.
Raphaëlle Besse Desmoulières
*Mélenchon, le Plébéien, Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, Robert Laffont, 371 pages, 20 euros.
http://gauche.blog.lemonde.fr/2012/01/23/ladmiration-de-melenchon-pour-dassault-ce-grand-industriel/
3. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 15 avril 2013, 08:33
D’accord sur le fond, mais si il n’y a aucune participation du NPA à cette manif du 05 Mai qui n’est faite que pour faire parler du national-populiste Mélenchon et servir son égo...
Hors de question de lui servir la soupe...
Si il y a participation du NPA, celui-ci se discréditera en tant que parti révolutionnaire et fera désormais partie de ceux "qui pensent en français" !
4. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 15 avril 2013, 15:15, par Copas
Entre l’objectif d’un gouvernement des travailleurs et la situation actuelle il y a peut-être quelques étapes à remplir, non ?
Sinon cela parait aussi fumeux que de parler de 6e république, sans compter que ce qui distinguera une société fondée sur le pouvoir des travailleurs ne sera pas d’avoir un gouvernement des travailleurs (qui n’en sera qu’une des conséquences et un aspect technique) mais bien .... le pouvoir des travailleurs... et donc l’existence de l’auto-organisation démocratique et généralisée des travailleurs prenant en main concretement le pouvoir.
Donc revenons-en aux questions d’organisation qui ne peuvent se distinguer des orientations de résistance.
La crise politique provoquée par les corruptions légales et illégales du personnel de la bourgeoisie a un caractère aigu car elle correspond à des attaques massives du même personnel politique de la bourgeoisie contre la classe populaire.
Il y a un lien brutal et évident.
Et ce lien provoque une colère populaire.
Cette colère ne trouve pas les expressions démocratiques organisées de masse qui lui permettraient de progresser .
Elle est sous deux tentatives de détournement, celle des néo-populistes fascisants qui jouent leur carte (étant donné que Marine est coincée par des politesses de ses copains avec Cahusac, Woerth, l’auberge espagnole) et l’initiative de Mélenchon qui flatte la colère, lui propose de se mobiliser mais en a un mauvais objectif, et ne permets pas de progression organisationnelle de la colère populaire.
Les événements de la crise s’accélèrent et il est impératif qu’on fournisse des objectifs organisationnels qui permettent à cette colère de progresser et de controler ce qu’on dit en son nom, d’avoir des objectifs de mobilisation.
Il s’agit donc de lancer un comité de mobilisation, ou une coordination de comités, ce qu’on veut, qui ne peut être un cartel ou une entente, avec ses objectifs de mobilisation sur les mois qui viennent.
Le 1er Mai et le 5 mai sont des opportunités d’en faire propagande, mais cela doit également se faire dans les gares, les entreprises, la jeunesse, dans le prolétariat formé, communicant et précaire, pour l’instant tétanisé et sans objectifs...
1. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 15 avril 2013, 16:08, par Gérald
Ne pas essayer d’amalgamer le 1er Mai et le 5 Mai serait une bonne chose : le 1er Mai est un mouvement historique qui a son ancrage dans la classe ouvrière. Il est nécessaire d’y participer aujourd’hui en essayant d’y redonner son essence vraiment revendicative de lutte des classes que les directions syndicales ont abandonné depuis longtemps... au profit d’une petite marche récréative annuelle...
Le 05 Mai est une journée pour le bon plaisir du national-populiste Mélenchon afin de le hisser médiatiquement en vue des prochaines échéances électorales...
Participer à cette journée du 05 Mai qui fait suite à son appel, et son seul appel (le FDG et notamment le PCF ayant été mis devant le fait accompli) serait cautionner ses différentes dérives notamment verbales ( "penser en français") et réformistes...
Le NPA n’a rien a faire dans cette manif, sauf à y perdre son image de parti révolutionnaire.
2. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 15 avril 2013, 20:15, par Copas
Ne pas se poser la question d’organiser de façon progressiste la colère populaire relève d’une grave erreur, bien plus que les critiques discutables sur la présence du NPA le 5 mai sous son orientation (et non celle du fdg)
Mon intention répétée est de faire des propositions permettant d’organiser la colère indéniable existante qui a pris une tournure de grave crise politique ces dernières semaines. 5 mai ou pas 5 mai. Les critiques qui n’ont aucune proposition d’organisation de ce point de vue sont très douteuses et pour le moins insuffisantes.
Quand au 1er mai...
Ce n’est pas la 1ere fois qu’on essayera de donner au 1er mai son image d’affirmation de la force de la classe ouvrière et de l’émancipation, et ????
et ?????
et ?????
et ?????
Il n’y a pas là de question de concurrence entre 1er et 5 mai , mais d’accepter que les militants en France tentent de se bouger et de ne pas attendre des seules critiques du réformisme un lèves-toi et marches !
Il s’agit bien de construire un mouvement de masse durable contre les attaques de la bourgeoisie, cela implique des initiatives organisationnelles hors champ en grande partie des vieilles organisations de la classe ouvrière.
C’est à cela que j’invitais et j’invite.
On peut y appeler pour le 1er juin ou toute autre date si on veut, mais il faut bien passer aux travaux pratiques :
Organiser la résistance, organiser la résistance...
3. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 16 avril 2013, 10:45
Le NPA aura beau être à cette manif du 05 Mai avec ses propres mots d’ordre (qui seront parfaitement inaudibles du point de vue médiatique...) il n’empêche que l’on retiendra qu’il était dans celle-ci aux côtés de Mélenchon et en réponse à son appel...
Le même Mélenchon qui vient de déclarer qu’il est prêt à négocier et entrer au gouvernement avec le FDG si Montebourd devient premier ministre !
Adieu le côté révolutionnaire du NPA en allant rejondre dans cette manif ce populiste prêt à retourner au bercail avec les socio-libéraux !
4. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 16 avril 2013, 11:25, par Copas
Toujours aucune réponse sur la question de l’organisation de la colère face au personnel politique de la bourgeoisie.
Qaund au NPA, comme expliqué, il défendra sa position.
Ce qui ne change rein au problème rencontré de mobiliser pour que la colère s’organise sur ses objectifs.
Il ne suffit pas de critiquer le NPA là dessus, mais faire des propositions, j’en ai fait une.
Alors ???
Et ????
5. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 16 avril 2013, 11:50
La première colère face au personnel politique de la bourgeoisie serait de ne pas suivre un membre de ce même personnel politique de la bourgeoisie !
que le NPA défende sa position, tant mieux ! ce sera trés dur et je dis rendez-vous le soir de la manif pour voir si il y a une miette pour le NPA !
6. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 16 avril 2013, 16:12, par jbjames
Pour le 5 mai, c’est juste une question tactique...
Je suis pas sûr qu’il faille y être, maintenant je pense pas que mon organisation le npa franchira la barrière de classe si on s’y pointe...
7. La solution n’est pas la « 6e République » de Mélenchon !, 16 avril 2013, 17:25, par Copas
Alors ???
Et ????
tu proposes ?
As-tu réfléchi une seule seconde à ce que je propose ????