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Le 17 juin prochain, les antis 1000 Veaux seront de nouveau dans la rue !
par aurore
Publie le samedi 3 juin 2017 par aurore - Open-PublishingLe 17 juin prochain, les antis 1000 Veaux seront de nouveau dans la rue !
Il y eut le soutien du Préfet de la Creuse, qui n’a pas hésité à outrepasser la loi pour venir en aide aux actionnaires de la Ferme-Usine des 1000 Veaux, puis ce fût au tour de Mme Royal et de M. Valls de légitimer l’élevage intensif par décret, puis M.Cazeneuve de remettre en cause le caractère intensif d’un projet qui prévoit d’entasser des animaux, niant leurs besoins biologiques et leur souffrance, par la même leur statut d’êtres sensibles, pourtant récemment inscrit dans la loi.
Le projet de Ferme-Usine des 1000 Veaux aura décidément fait couler beaucoup d’encre, autant qu’il aura donné lieu à des malversations de toutes sortes et se sera fait le théâtre des réseaux influents et des lobbies.
Nous, citoyens, militants de la cause animale, consommateurs, scientifiques et personnalités publiques ne cesserons de lutter contre ce symbole de l’élevage, de l’immoralité que supposent l’exploitation d’êtres sensibles et leur abattage dans des conditions effroyables, qui échappent à tout contrôle du Gouvernement.
Nous serons de nouveau dans la rue, le 17 juin prochain, à Guéret, pour exprimer notre opposition et demander une nouvelle fois à l’enseigne actionnaire et cliente de l’Usine des 1000 Veaux, Intermarché, de tenir ses engagements en matière de « Bien-être » animal et de renoncer à son contrat.
Le RDV est à 13h, devant la Préfecture de la Creuse. Au programme : Interventions, concert satyrique, lecture du conte « Les boites d’Agrimafia » (écrit par A. Lenoir), marche pacifique et « Die-in » devant Intermarché. Restauration vegan dès 12h.
Les auditions des militants, au sujet de l’incendie qui a ravagé une partie de l’Usine, au mois de décembre dernier, vont bientôt débuter. Nous nous réjouissons que l’enquête avance et nous tenons à la disposition des enquêteurs. Cela sera l’occasion, pour L-PEA, de condamner une nouvelle fois cet acte criminel, ayant mis en péril la vie d’humains et d’animaux.