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Le 3 février contre le vandalisme culturel

Publie le jeudi 25 janvier 2007 par Open-Publishing

APPEL A LA MOBILISATION LE SAMEDI 3 FEVRIER A 15h SUR LE TROCADERO A PARIS

C’est en quelque sorte une version moderne de la lutte du pot de terre contre le pot de fer : cédant sous la pression d’un grand groupe pétrolier (Woodside), le gouvernement australien vient de rejeter la proposition de classer les sites d’art rupestre de la péninsule de Burrup, selon The West Australian du 22 décembre 2006.
Cette péninsule (dont le nom local est Murujuga) et l’archipel voisin comportent, outre de nombreux monuments lithiques et des ensembles de stèles, plusieurs centaines de milliers de gravures rupestres (entre 500.000 et 1.000.000 selon les estimations), parmi lesquelles il en est qui ont six ou sept mille ans, et certaines sans doute beaucoup plus (30.000 ans, peut-être).
Enfin, le Burrup est une terre sacrée pour les aborigènes. Jean-loic Lequellec a fait des recherches extraordinaires à ce sujet (http://jean-loic.lequellec.club.fr/page76/page140/page140.html).

L’association australienne "The Friends of the Rock Art" organise une action internationale dans le but de mettre la pression sur le gouvernement australien au nom de notre héritage culturel. Il est trés urgent d’agir car la destruction du site est sur le point de commencer. Des actions ont déjà eu lieu en Australie, en Espagne, en Italie, et se préparent en Allemagne, en Angleterre et au Brésil.
Plus d’information sur le site : http://standupfortheburrup.com/

A Paris l’action aura donc lieu le SAMEDI 3 FEVRIER à 15H sur le Trocadéro. Le principe est simple et ne prendra pas plus d’une demi-heure :
15 personnes vêtues des t-shirts de l’association seront photographiées de la même façon que sur les photos qui se trouvent sur le site. Les photos seront ensuite publiées sur un site regroupant toutes les actions menées dans le monde.
Venez nombreux et parlez-en.

L’association recherche des personnes-relais dans d’autres pays.

Malgré la distance qui sépare la France de l’Australie et de la culture aborigène, le problème écologique et culturel de cette destruction nous concerne tous et est bien représentatif de l’escalade toujours plus grande vers la recherche du profit économique et l’irrespect de l’humanité.

Pour tout renseignements, contacter la coordinatrice française Fanny sur fogofanny@gmail.com.

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