Le 6 février Grève nationale et interprofessionnelle à l’appel de la CGT

Manifestation à Lyon à 10h devant la gare des Brotteaux (Place Jules Ferry)

Les Brotteaux : quartier bourgeois, tout un symbole !

Rendez-vous à 8h pour celles et ceux qui le veulent au local syndical CGT pour boire un café ensemble avant de partir

Ne laissons pas la rue aux fachos ! Imposons au gouvernement nos revendications ! C’est les travailleurs, d’où qu’ils soient, qui doivent être écoutés !

Ne nous laissons pas diviser et argumentons !

– La TVA pompe plus de 11% du budget d’une famille dont le revenu annuel est de 20.000 € contre 7,5% pour une famille qui a 100.000 € de revenus annuels.

– L’impôt sur les sociétés pèse seulement 8% sur les grandes entreprises cotées en bourse et 33% pour les petites et moyennes entreprises (Artisans, commerçants : de 1 à 9 salariés : 30%, de 10 à 19 salariés : 29%, plus de 2.000 salariés : 13%, sociétés du CAC 40 : 8%).

– Les banques ponctionnent 30 milliards d’euros sur les entreprises avec le remboursement d’intérêts d’emprunts. C’est pareil pour les services publics, nous en avons un bel exemple au Vinatier : 110 millions d’euros d’emprunt pour les bâtiments d’Hôpital 2012. C’est les banques qui se régalent.

– La justice sociale il faut aller la chercher dans la rue tous ensemble !

– Le partage des richesses passe par des augmentations générales de salaire avec 300 € d’augmentation pour tous, immédiatement et la revalorisation de toutes les carrières.

– Le partage des richesses passe par des cotisations sociales qui doivent être payées par les entreprises, en fonction du nombre de salariés et des richesses créées.

– Le partage des richesses c’est d’arrêter les cadeaux aux grandes entreprises…ce sont elles qui sont profiteuses et qui nous écrase, pas les chômeurs, pas les 20.000 malheureux Roumains, pas les sans papiers. Ce sont les groupes multinationaux qui pillent notre pays, la planète toute entière, les travailleurs et la population, 85 familles ont la richesse équivalente à la moitié de la planète, 3 milliards et demi d’habitants. De quoi faire vomir. Et là c’est aussi contre cela qu’il faudra être dans la rue.

– Ce ne sont pas nos salaires, nos emplois qui coûtent cher, c’est bien les actionnaires qui se régalent toujours plus ; pour préserver leurs immenses revenus ils cassent l’emploi, ils licencient, ils baissent les salaires ; les travailleurs sont victimes mais aussi les petites entreprises, les artisans et les commerçants.

– Ceux qui travaillent, qui vivent de leur travail doivent se rassembler et lutter ensemble pour imposer une autre politique, une politique qui nous permette une réappropriation des richesses pour le peuple.