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Le Mali de la barbarie...
par tamazgha
Publie le lundi 25 novembre 2013 par tamazgha - Open-Publishing1 commentaire
Il est difficile d’imaginer le Mali rompre avec ses pratiques barbares, d’un autre âge.
Même sous les yeux de la communauté internationale, les maliens n’hésitent pas à se lâcher et déverser leur haine anti-touarègue. Le racisme qui animent ces Maliens est tellement fort qu’ils ne savent pas se retenir... et ils sont tout fiers de faire preuve de force et d’arbitraire envers les personnes vulnérables !
L’armée malienne arrête et torture des civils touaregs.
Des leurs les ont convaincus de se rendre aux urnes et participer aux élections législatives maliennes qui ont eu lieu ce dimanche 24 novembre, plusieurs réfugiés avaient quitté le camp des réfugiés de Mberra en direction du cercle de Goundam où ils devaient voter. Des militaires malines ont arrêté nombre d’entre eux au village d’Aratane (commune de Gargando, cercle de Goundam). Torturées, dépossédées de leurs véhicules, les victimes ont été transportées vers la ville de Goundam.
Nous avons également appris que plusieurs transporteurs ont été dépossédés de leurs véhicules et maltraités par l’armée malienne.
Voilà ce que la France veut imposer aux populations de l’Azawad : un État qui tient à gouverner par la terreur et l’humiliation des blancs.
Kidal résiste malgré tout !
La population de Kidal a été nombreuse à manifester ce dimanche 24 novembre pour exprimer son rejet de la mascarade électorale malienne, une population qui n’est pas prête à accepter le retour des autorités maliennes dans la région malgré toutes les pressions notamment de la France et des Nations Unies.

Mascarade électorale boycottée...
D’autres endroits à travers l’Azawad ont boycotté la mascarade électorale malienne de ce 24 novembre. C’est le cas par exemple à Talataye (à 180 km environ à l’est de Gao) où les habitants, selon l’AFP, ont manifesté scandant des slogans favorables à l’indépendance de l’Azawad. Ces derniers auraient même, selon l’agence française qui cite une source militaire malienne, détruit les urnes empêchant ainsi le déroulement des élections.
Ceci est plutôt rassurant et montre que la population de l’Azawad, malgré la défaillance de l’élite politique la représentant, semble déterminée à se battre pour sa liberté et ne semble pas du tout prête à accepter le retour du Mali dans l’Azawad.

Messages
1. Le Mali de la barbarie... , 26 novembre 2013, 09:09, par Siwel
Législatives : pendant que le MNLA indépendantiste boycotte, les islamistes du HCUA se présentent sur la liste malienne du président IBK
KIDAL (SIWEL) — Hier, 24 novembre, François Hollande a organisé au Mali des élections législatives avec plus d’observateurs que de votants. Le tournage du second acte du film qui doit apporter la preuve du « retour à l’ordre constitutionnel au Mali » a connu quelques ratées dans l’Azawad. En effet, des troubles ont éclaté dans certaines circonscriptions, notamment à Kidal où se présentait Alghabass Ag Intalla, le bras droit d’Ansar Dine, actuel chef du HCUA et « candidat maliens » sur la liste du parti présidentiel d’IBK, le favori de Paris. Les troubles auraient provoqué un seul blessé. dans plusieurs localités de l’Azawad, il a fallu l’intervention de Serval et de sa Minusma pour maintenir les bureaux de vote ouverts.
Ainsi, comme l’a voulu la France, après la présidentielle qui a consacré IBK « élu du quai d’Orsay », les législatives se sont déroulées bon gré mal gré, en dépit des critiques et du rejet des populations de l’Azawad quant au retour du Mali dans l’Azawad. Selon les termes de l’accord de Ouagadougou, un dialogue sur le statut juridique de l’Azawad devait suivre l’élection présidentielle.... mais pour la France de Hollande, il faut clore au plus tôt cette histoire des Touaregs avec le Mali et passer à autre chose, peu importe les promesses, les engagements et les garanties internationales.
Ces législatives n’étaient pas prévues par les accords de Ouagadougou que le MNLA avait signé dans le but d’entamer un dialogue dans les deux mois qui suivent l’élection présidentielle sur le statut juridique de l’Azawad. Mais comme le dit cet adage bien connu de la politique française : « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».
Mais si le MNLA, malgré toutes les tentatives de déstabilisation, y compris en interne, est resté sur ses positions et a rejeté les élections législatives dans l’Azawad, ce n’est pas le cas du HCUA qui a présenté comme candidats sur la liste du parti RPM du président IBK, Alhagbass Ag Intalla et Hamada Ag Bibi, tous deux hauts responsables d’ Ansar Dine, reconvertis dans le HCUA, le fameux haut conseil à l’unité de l’Azawad que le Quai d’Orsay a imposé à la table des négociation, notamment pour ne pas à avoir comme uniquement interlocuteurs le MNLA avec lequel il est moins facile de trouver des terrains de compromis sur l’avenir de l’entité l’Azawad, qu’avec les islamistes d’Ansar Dine qui ne s’intéressent qu’à la charia.
Pour rappel, le HCUA n’est rien d’autre que le recyclage d’Ansar Dine. D’abords imposé à la table des négociations par Alger comme interlocuteur incontournable, Ansar Dine, après l’attaque de Konna a été imposé au MNLA, sous l’appellation HCUA, par Paris avec la bénédiction de l’ONU. Bilal Ag Acherif, qui a définitivement succombé à l’attrait de la "fréquentabilité" des islamistes décrétée par la communauté internationale a bien tenté une nouvelle fusion avec le HCUA mais cela n’a rien donné. Résultat : le MNLA boycotte les élections et tente de les empêcher, tandis que le HCUA participe sur les listes électorales maliennes du président IBK, Chef d’État africain élu selon les règles de la Françafrique....c’est dire !
Mais malgré tout cela, le monde cautionne ce simulacre de retour au droit constitutionnel avec en guise "député du Nord" les djihadistes d’Ansar Dine, en charge dès le départ de torpiller la revendication indépendantiste touarègue, soit au moyen de la Charia, soit au moyen de la collaboration directe avec le régime malien qui leur a toujours laissé tout le loisir de prospérer .L’ONU appuie la France et sa politique africaine, ou du moins elle laisse faire, malgré l’évidence d’une impossible cohabitation entre le Nord et le Sud et le risque d’installer durablement l’islamisme dans l’Azawad tant il vrai que ce dernier s’attaquera efficacement à la société touarègue. Tout le monde fait comme si la démocratie malienne est en marche et que le sort des touaregs va s’améliorer avec un pouvoir maliens "démocratique", avec tout le sens que cela peut avoir en Afrique, plus que jamais dominée par la Françafrique.
De l’avis général, il y a « Plus d’observateurs que de votants » mais peu importe, ce n’est pas la réalité qui compte, c’est ce que veut François Hollande. Et c’est ainsi que le plus sérieusement du monde, la presse française annonce que « La société civile malienne » (qui n’a pas voté, selon cette même presse), « aidée par la communauté internationale » (c’est à dire la France(SERVAL) et ses alliés de la Françafrique (MINUSMA) « s’est beaucoup investie dans la surveillance et l’observation de ce scrutin » (contrairement au scrutin lui-même dans lequel les maliens ne se sont visiblement pas investi)…
S’agissant d’une fiction française, les français étant de très mauvais producteurs cinématographiques, il n’est pas étonnant que le scénario soit d’aussi mauvaise facture. Même les plus crédules, y compris les maliens, ont fini par refuser d’aller jouer le rôle de figurants passifs d’une histoire mise en scène dans les bureaux du Quai d’Orsay. « À peine 30% de l’électorat », selon leurs propres sources, une information reprises en cœur par la presse maliennes, françaises et internationale pour justifier des images de bureau de votes où, en dehors des observateurs, le moins que l’on puisse dire c’est que l’on ne s’y bouscule pas...
Mais maintenant que la farce s’est tant bien que mal déroulée, du moins dans le Sud, la communauté internationale, c’est-à-dire la France, attend le dépouillement des urnes par quelques « 3700 observateurs maliens déployés du Nord au Sud », selon la quasi-totalité de la presse française puisque la plupart reprennent les dépêches de l’AFP dont on a déjà pu mesurer l’impartialité de l’information diffusée dès lors qu’il s’agit de l’actualité des peuples, en particulier quand ils sont amazighs ou kurdes. D’autre part, le financement de cette opération de « 3700 observateurs maliens déployés du Nord au Sud » est assuré par « plusieurs généreux donateurs internationaux », nous dit-on, dont « l’Organisation internationale de la francophonie »...Aussi, il faudra naturellement comprendre la phrase à l’inverse de ce qu’elle signifie, c’est-à-dire : « b[ 3 700 observateurs maliens ]b » ont été « déployés du Sud au Nord » pour donner les chiffres du « dépouillement », voilà enfin un terme qui colle parfaitement à la situation.
Les informations que diffuse la métropole, c’est-à-dire Paris, sont à prendre pour ce qu’elles valent dans le contexte du scénario de la « pacification » du Nord. Une réminiscence du bon vieux temps mais dans un contexte, non plus colonial, mais néocolonial, d’où la nécessaire caution de la très africaine MINUSMA, dirigée par des militaires français et assistée dans ses missions électorales par des commissions d’observation de l’Union européenne.
C’est ainsi que Louis Michel, le chef de la mission d’observation de l’Union européenne, s’est félicité du bon déroulement et de la bonne organisation du scrutin. D’ailleurs, selon ce chef de mission Onusienne ,il a visité « personnellement un peu plus de 30 bureaux » et chaque fois qu’il « demandait s’il y avait des mécontentements ou s’il y avait d’éventuelles plaintes en préparation. Partout on lui a répondu Non »..
C’est dire… combien le Mali, du Nord au Sud, est en voie de parachèvement de démocratisation, à part bien sur ces perturbateurs Touaregs, ces indépendantistes du MNLA qui jouent les troubles fêtes...
Mais au « Nord », c’est-à-dire dans l’Azawad, que s’est-il donc passé ?
La presse française annonce que « Dans le Nord quelques incidents isolés, sont signalés » mais « globalement les élections se sont déroulées dans le calme ». C’est ainsi que deux incidents notables sont tout de même relayés :
Le premier dans la région de Tin-buktu (Tombouctou) où « des urnes ont été volées par des individus » mais « on ignore encore qui », précise la presse française, comme si le doute pouvait exister sachant que les islamistes d’Ansar Din (l’actuel HCUA) sont les seuls à avoir cautionné ces élections en se présentant sur les listes RPM du président IBK.
Le second incident relayé par la presse française est justement un affrontement à Kidal entre des « rebelles touaregs du MNLA et des partisans du candidat HCUA sur la liste RPM », c’est à dire l’ islamiste d’Ansar Dine, le fameux Alghabass Ag Intalla, « candidat malien sur la liste RPM » du président IBK, élu par les bureaux du Quai d’Orsay pour régler la crise malienne et maintenir le statu quo des frontières coloniales.
Mais ce ne sont pas les seuls incidents ayant émaillé cette élection législative à laquelle était opposée le MNLA. Dans la localité de Léré,un bureau de vote a été enlevé par des hommes armés
Dans tout Kidal, la MINUSMA, Serval et l’armée malienne ont été réquisitionné pour assurer le déroulement des élections et empêcher l’influence dès indépendantistes du MNLA qui appelaient au boycott du scrutin notamment en manifestant avec des affiches sur lesquelles il était inscrit « Votez MNLA »...alors que le MNLA, contrairement aux islamistes d’ Ansar Dine (HCUA), ne présentait pas de candidats. Le quadrillage de la ville n’a pas empêché les manifestations populaires et l’affrontement avec les partisans des candidats du HCUA. Hamada ag Bibi, porte-parole du HCUA (Ansar Dine) s’est présenté à Abeibara, tandis qu’Alghabass Ag Intallah, (hef du HCUA et ancien porte-parole d’Ansar Dine) se présentait à Tin-Essako.
A Talataye, à l’est de Gao, la plus grande ville de l’Azawad, il n’y a pas eu de vote du tout. Encouragé par les indépendantistes du MNLA, prés d’un millier de personnes ont manifesté pour empêcher le scrutin. "Pas de vote, nous voulons l’indépendance" du nord du Mali, ont scandé les manifestants selon le maire de la ville, Mohamed Assaley.
Dans le cercle de Goundam, au sud de Tombouctou à la frontière mauritanienne, dans la commune d’Ajoulnoub. Sur les 22 bureaux de vote, seulement 4 ont pu ouvrir. Les 18 urnes ont été enlevées par des individus armés.
Tout cela avec la présence de Serval, de la Minusma, de l’armée malienne et des groupes terroristes qui entravent le peuple de l’Azawad pour accéder à la liberté, à son indépendance. Si ses forces nuisibles n’étaient pas toutes en présence sur le territoire de l’Azawad, il y a longtemps que ce peuple martyrisé serait en paix.
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