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Le N°2 des Farc enterré en secret en Colombie

Publie le dimanche 16 mars 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

16.03.2008 | 09:26

Les autorités ont inhumé en toute discrétion Raul Reyes, tué il y a deux semaines dans une grande offensive militaire contre la guérilla.

Les autorités colombiennes ont enterré en toute discrétion l’ancien N°2 des Farc Raul Reyes samedi, dans un lieu tenu secret, a indiqué dimanche 16 mars le procureur général Mario Iguaran. Le porte-parole des Forces armées révolutionnaires de Colombie avait été tué deux semaines auparavant dans une grande offensive militaire colombienne contre la guérilla.
Agé de 59 ans, Raul Reyes, de son vrai nom Luis Edgar Devia Silva, appartenait à la direction des FARC et était le principal visage public de l’organisation. Il est mort le 1er mars avec 24 autres rebelles dans un camp situé de l’autre côté de la frontière colombienne, en territoire équatorien, ce qui a provoqué une crise diplomatique entre la Colombie, l’Equateur et le Venezuela, également frontalier.
Raul Reyes a été enterré "non seulement pour des raisons d’hygiène mais aussi de sécurité", a déclaré le procureur général à la radio privée Caracol. Le gouvernement avait envisagé de rendre le corps à la première épouse de Reyes mais elle n’était pas une parente directe. "Personne ne pouvait justifier d’un lien qui nous permette de lui remettre la dépouille", a affirmé Mario Iguaran.

 http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages

  • El universal (Mexico)

    http://www.eluniversal.com.mx/notas...

    Selon ce journal, c’est PROVISOIREMENT que la sépulture de Raul Reyes est dissimulée à ses proches. Dans l’attente qu’une demande "réglementaire" soit faite...

    La prose du Nouvel Obs est toujours aussi obscène, au détour d’une phrase et mine de rien : "l’hygiène et la sécurité" comme objectif d’une inhumation, ça s’applique aux animaux. Pour les êtres humains, il y a d’autres motivations.

  • le gouvernement uribe invente encore un imbroglio juridico-mortuaire pour cacher ses méfaits :

    le simple examen par la famille (il en a) aurait pu révéler des informations sur la mort du guerillero. Selon certaines versions (publiées par des journeaux latinos sérieux) il aurait été seulement blessé au cours des deux bombardements du campement puis achevé d’une ou plusieurs balles dans le dos et/ou la tête par le commando arrivé plusieurs heures après en hélicoptère, violant une fois encore le territoire de l’Equateur..

    Ces faits pourraient être constaté -ou pas- lors d’une vraie autopsie et pire par une commission internationale d’enquète... qu’on ne souhaite pas voir en Colombie.

    On fait donc vite fait disparaître le corps : combien vous pariez que si les problèmes juridiques sont résolus-en quelques jours ou en quelques mois- le corps sera à ce moment là introuvable ou complètement décomposé rendant toute vérification impossible !