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Le gouvernement dit "non" à l’amnistie sociale

par sbastien

Publie le mercredi 24 avril 2013 par sbastien - Open-Publishing
3 commentaires

Invité ce mercredi matin à la radio , le ministre des relations avec le Parlement Alain Vidalies a refusé au non du gouvernement l’amnistie sociale. Cette proposition de loi du Parti communiste avait pourtant été votée de justesse par le Sénat le 28 février, avec le soutient de voix socialistes.

"Est-ce que nous sommes favorables à l’amnistie pour des délits commis à l’occasion de mouvements sociaux. Je veux être clair. La position du gouvernement dans ce débat sera non. Nous ne sommes pas favorables à cette amnistie ni à aucune autre. Cela a été la position du président de la République depuis l’origine. Et ce qui se passe en ce moment montre qu’il faut avoir une seule réponse : le respect de la loi républicaine pour tous. Le droit à manifester, le droit à faire grève sont de grands principes constitutionnels. Mais justement pour respecter ces grands principes, il ne faut pas permettre des débordements qui entrent dans le champ de la loi pénale. Donc je suis très clair. Le gouvernement donnera une réponse défavorable" a affirmé Alain Vidalies ce mercredi matin sur Franceinfo.fr

Alors que les salarié(e)s de Molex demandent l’annulation de leurs licenciements et renvoient leur patron devant les tribunaux, alors que la direction de PSA Peugeot Citroën se permet de faire un chantage odieux à la fermeture du site d’Aulnay et à sa délocalisation, le gouvernent PS, dit de gauche, refuse l’amnistie de syndicalistes qui se battent pour l’emploi et la dignité des salarié(e)s.

Le gouvernement Hollande-Ayrault choisi le camp des patrons voyous comme il a choisi le camp de la finance.
S.T le 24 avril 2013

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Messages

  • Que la honte s’abatte sur toutes ces crevures que l’on maintient dans cette structure dénommée :état et que toutes les tendances politiques veulent s’approprier(à part les anarchistes).Leur seul mot d’ordre gagner les élections pour accéder aux responsabilités ce que je traduis par nous rabaisser en nous exploitant toujours plus.A bas l’état et vive la révolution sociale et libertaire.

  • Ça faut un petit bout de temps que les socio-traitres on choisit leurs camps, maintenant le doute n’est plus permis, je propose que bellaciao soit l’initiateur d’une lettre ouverte pour chaque député socialiste pour leurs rappeler leurs renoncements d’homme ou de femme de gauche concernant l’ANI, les dizaines de milliards d’euros offerts au Medef sans aucune contrepartie et maintenant le recul sur l’amnistie sociale.