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Le mot pour rire de François CHEREQUE !

Publie le vendredi 1er mai 2009 par Open-Publishing
13 commentaires

La phrase du jour de la bête noire du patronat, Francois CHEREQUE :

" On sent dans les entreprises un net durcissement patronal "

De deux choses l’une, ou bien Monsieur le Secrétaire Général n’est pas très sensible, ou bien ça fait longtemps qu’il n’était pas allé dans les entreprises

Mais, ayant fait ce constat aussi génial qu’inattendu, on attend de François CHEREQUE qu’il tire des conclusions :

1. Fuyons les entreprises (pas la peine, ils nous virent de toutes façons !)
2. Ramollissons les patrons (D’accord, mais arrête de faire du charme !)
3. Durcissons-nous (CFDureTé, tu crois ?)

Messages

  • " On sent dans les entreprises un net durcissement patronal "

    il y a autre chose qui durci ,chereque ,et bientot vous allez le sentir...bien profond !!toi et tes amis patrons !

    Makhno

  • C’est un comique...ça se voit à lui.

    Enfin, si on veut, en tous cas il me fait de moins en moins marrer, j’aurai plutôt envie de lui botter le c..., ça me soulagerai !

  • On peut mettre dans le même sac Mailly, Thibault, Aschiéri, ainsi que les dirigeants de Sud. Tous tergiversent, blablatent, et négocient. Le fait même de prévoir une réunion des dirigeants syndicaux pour lundi -et non pour ce soir- prouve qu’il n’y a aucune volonté d’en découdre avec ce gouvernement. Sarkozy peut dormir tranquille...

    • il va falloir faire le ménage dans les écuries au niveau des centrales syndicales. Ils parlent d’une rentrée de septembre/octobre qui va être très marquée par la contestation. Peut être qu’alors ils se concerterons pour mettre au point une journée d’action pour début décembre... Ils ne se sentent pas très concernés par la précarité grimpante, ils gérent la situation comme au bon vieux temps.

    • C’est vrai, on dédouane souvent les Solidaires, ceux qui n’avaient même pas réussi à appeler à voter non au TCE. Enfin, ils restent Solidaires de Chérèque, c’est au moins ça !
      le mouton rouge

    • Ils parlent d’une rentrée de septembre/octobre qui va être très marquée par la contestation.

      Comme l’an dernier. On a vu ce que ça a donné.

    • BIEN PARLE PILAHOUER, LE TERME VA COMMME UN GANT AU DIRIGEANTS DES TROIS CENTRALES QUI FONT TAMPON ,QUI RETARDENT LE CHOC FATAL ET EN FAISANT DU SUR PLACE NE FONT QU’AGGRAVER LES PROBLEMES !! NOUS LA BASE ,LE PEUPLE NOUS DEVONT NOUS REUNIR SUR TOUTES LES PLACES PUBLIQUES ET REAGIR A CEUX QUI SONT CHARGER DE PRENDRE CETTE REALITE EN COMPTE ET NE PAS ATTENDRE LA NOEL , car quand çà va péter ,ce seras pire qu’en 68 et les syndicats en portent la responsabilite ainsi que cette droite pourrie et satanique !! ;les manifs ne suffisent plus ,il faut la greve generale interprofessionnelle ,car LEUR CRISE ,IL NOUS LA FONT PAYER TRES CHER ,sans parler des reformes antisociales votées en douce début janvier ( suppr AER/ REPOUSSE DR/ AUGM DES TRIMESTRES,ets... REBELS68 GEORGE

  • C’est la position de la Cfdt qui devrait se durcir !!Avec des mous du genou comme çà y"a pas besoin de patronat !!

  • " On sent dans les entreprises un net durcissement patronal "

    C’est sans doute pour ça que Chérèque a traité récemment les patrons de "rapaces"...

    Ah non, pardon, ce sont des militants du mouvement ouvrier qu’il a traité ainsi...

    Cherchez l’erreur !

    Chico

  • La morale de chérèque le jaune et ses "bons mots",il arrivera bien un jour ou il avalera le tout jusqu’a étouffement.Aux chiottes chérèque le jaune.momo11

  • On peut toujours compter sur la base.
    J’ai discuté avec une militante CFDT qui m’a dit que dans sa section (santé-travailleurs sociaux). ils ont conscience que Chérèque est un traitre, mais aussi que la CFDT leur appartient.

    Pour les Conf, je pense qu’ils se sont enfermés dans le réformisme, qu’ils ont abandonné la transformation sociale. La situation va se charger de leur rappeler les fondamentaux et ils vont bientôt se trouver au pied du mur. Nous ne sommes qu’au tiers de 2009. D’ici la fin de l’année un million de chomeurs supplémentaires auront débarqué, ce qui fera trois millions de personnes, avec les familles, qui n’auront pas de quoi rembourser les traites de la HD, l’emprunt du logement, ou payer la bagnole, sans parle de l’essence.

    Fautes de rentrées, contraction de la demande. Moins de recettes plus de licenciements, salaires bloqués ou dégradés, fonctions et statuts revus à la baisse. Dans les couches les plus populaires ça va devenir l’enfer et la fameuse "classe moyenne", va tomber de plus en plus dans la pauvreté.

    Les contradictions vont devenir insoutenables pour l’enemble des salariés, sans parler des chomeurs dont les indemnités ont toutes les chances de ne pas être versées puisqu’à ce jour même dix pour cent des nouveaux kleenex ont vu leur dossier chom traité par cette nouveau Pole Emploi. Sans parler des retraités dont la revalorisation des pensions sera bloquée.

    Les Confédérations ne pourront longtemps éviter le conflit, gérer pépère l’absence. Après tout, Mailly, Thibault et autres responsables confédéral ont voulu leur place. Tout le monde doit subir, d’une manière ou d’une autre, les conséquences des maigres choix qui nous sont possibles dans la vie. Particulièrement quand ces choix engagent l’avenir de millions de gens.

    De même, évidemment, pour la cohorte de nos bienfaiteurs de l’UMP, Ca bastonneriat en circonscription que ça m’étonnerait peu, malgré le dispositif policier qui va devenir carrément étouffant, au vu des préparations à la guérilla urbaine que suivent en ce moment divers corps de police. Personne ne peut prévoir et gérer une explosion de colère, un assaut de foule, un embrasement. Pas plus aujourd’hui qu’en 68 ou en 1789.

    Soleil Sombre

    • Tu as raison c’est le scénario en cours de cette terrible crise capitaliste, supportée exclusivement par les couches populaires.

      Tous les 15 jours on a des éléments qui démontrent la dégradation planétaire de la situation (sauf la bourse ces derniers temps par l’afflux gigantesque de fric dévalué filé par les gouvernements de paille, pour combien de temps ?).

      La crise suit un modèle pire, jusqu’à maintenant (en pourcentage, en vitesse de désagrégation) que la crise de 1929. Savoir si cette pente continue se stoppe ou se poursuit n’y change rien, le chômage sera dans les 25% en Espagne à la fin de l’année, en France il est possible qu’on soit dans les 15%, que ce soit 1 million et demi de camarades jetés à la rue en +.

      La droite, sarko, n’arrête pas une seconde d’agresser (dernier coup, en plein 1er mai, attaque sur le dimanche ...) , multiplie en accélérant les loirs liberticides et la puissance policière.

      Face à cela, je ne pense pas qu’il faille traiter les directions des confs de réformistes, car elles sont avant tout nomenclaturistes, c’est à dire construites pour croire survivre en tant que couches sociales intermédiaires entre les patrons et les travailleurs.

      Là elles sont confrontées à quelque chose, depuis un paquet de temps, pour lequel elles ne sont pas construites pour résister : La détermination de la bourgeoisie de casser les protections ouvrières et d’augmenter le taux de profit, l’accélération des mesures de guerre sociale contre le peuple.

      Cette tendance qui existe depuis 20 à 30 ans s’est accélérée depuis 2 ans avec la précipitation de la crise capitaliste.

      Les bureaucraties qui vivaient de relatifs statu-quos sont désemparées et ne peuvent rien faire par nature, malgré les innombrables concessions et gestes de bonne volonté faits vis à vis des patrons.

      Ceci est distinct du réformisme spontané des travailleurs, normal et humain, dans le combat quotidien. Le nomenclaturisme ne me semble pas relever du réformisme mais d’une couche sociale relativement homogène qui pense survivre en empruntant d’abord un chemin qui vise à se préserver soi-même, même contre les interets des travailleurs.

      Ce ne sont pas les corps et les bases des confs qui sont en cause, ni même des "directions" mais des appareils de permanents (plusieurs milliers chacun) dont la survie passe par l’évitement de grandes confrontations .

      Ils ont tort, même pour leurs survies, car la bourgeoisie, quand elle en aura fini de la résistance des travailleurs, coupera les vivres à des nomenclaturas dont elle n’aura plus besoin, ou, du moins leur imposera une terrible diète (de 40 000 permanents il n’en restera alors que quelques centaines).

      Nous avons tout à reconstruire, et on ne part quand même pas de rien, mais de multiples syndicats sains, de sections syndicales et d’UL, voir d’UD vigoureuses...

      Il s’agit de construire les cadres unitaires en partant de là, de faire des comités de mobilisations qui construisent dans chaque atelier, service , rue , quartier, entreprise, ville, la résistance, en mobilisant à cette fin autour des syndicats, tous les partis, associations, individus pour préparer la résistance, la mobilisation, sa centralisation sous contrôle des comités vers des grèves de masse, un tous ensemble au finish, bien préparé, qui fasse plier la bourgeoisie.

      On ne sait quand l’allumette s’enflammera, ni si c’est sur un rendez-vous donné, que la déflagration aura lieu.
      Par contre, ce qu’on sait c’est qu’il faut nous doter des formes d’unité contrôlables par la base nécessaires, pour préparer les mobilisations, et pouvoir les accompagner jusqu’au bout de telle façon qu’une nomenclatura ne puisse choisir de diviser sans perdre d’un coup toute influence et base.