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Le nucléaire comme catastrophe intégrale (videos)

Publie le mardi 5 avril 2011 par Open-Publishing
3 commentaires

Là où il y a des centrales nucléaires, il y a eu, il y a et il y aura des accidents nucléaires. Mais l’accident nucléaire, comme à Fukushima, Tchernobyl, ETC., ne doit pas être confondu avec la catastrophe nucléaire. La catastrophe c’est le nucléaire lui-même, elle commence avec la fabrication d’armes nucléaires, l’installation de centrales et la prolifération de déchets. L’accident constitue seulement le moment où le nucléaire comme catastrophe devient visible pour tous. "Il n’y a pas d’alternative au nucléaire", nous dit-on. Pas d’alternative compte tenu de ce qu’est notre monde, son régime de production et de consommation. Question : De quoi le nucléaire est-il le signe ? Réponse : d’une civilisation pathogène et morbide.

Du côté du pouvoir, le nucléaire permet une domination technico-scientifique absolument opaque, centralisée et séparée ainsi que des modes de contrôle des populations absolument inédits.

Qui veut le nucléaire veut ou devait vouloir un pouvoir intégralement autoritaire.

Illustration.

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Deux documentaires :
1. Sur la préparation à la gestion des accidents nucléaires.
2. Sur la gestion de l’accident de Tchernobyl.

http://ledesertdureel.over-blog.com/article-le-nucleaire-comme-catastrophe-integrale-71007235.html

1. Nucléaire en alerte, de Thomas Johnson

Gérer un accident nucléaire est devenu face au développement de cette énergie dans le monde, une préoccupation majeure de tous les Etats, en particulier en France, pays le plus nucléarisé de la planète. Depuis Tchernobyl, on sait que le risque zéro n’existe pas. Aucun pays n’est à l’abri. Or, le nombre de centrales est croissant et la course au nucléaire, bien engagée. Pourquoi ne nous dit-on rien ? Quelles seraient les mesures à prendre en cas de nouvelle tragédie ? Comment s’organiseraient-elles, au niveau sanitaire, militaire, technologique, médiatique, économique et politique ? Comment faire face à court et long terme ? "Nucléaire en alerte" raconte, grâce à une enquête menée au niveau international et à des reconstitutions, comment les Etats se préparent à gérer, en particulier depuis le 11 septembre, une nouvelle catastrophe nucléaire.

2 . La bataille de Tchernobyl, de Thomas Johnson

Ce documentaire, alliant à la fois témoignages et documents d’archives, raconte pour la première fois, la bataille de Tchernobyl. Elle commence la nuit de l’explosion, le 26 avril 1986, à 01h23. Pendant huit mois, huit cent mille soldats envoyés de tout l’Empire soviétique vont tenter de « liquider » la radioactivité, construire le « sarcophage » du réacteur accidenté, mais ils vont surtout sauver le Monde d’une seconde explosion, une explosion nucléaire, quinze fois plus puissante qu’Hiroshima, qui aurait ravagé la moitié de l’Europe.

Messages

  • C’est sans doute pour les raisons que tu indiques que le Parti socialiste, cette farce " de gauche " veut en sortir ...dans 20 ans !C’est à dire après leurs explosions qui auront anéanti le monde .
    Pour le PS ,le nucléaire, c’est comme la retraite à 60 ans ! ça peut attendre , il faut juste en parler un peu pour les clampins !

  • Il n’y a pas beaucoup de différence entre un choix criminel et une volonté délibérée de tuer.

    Le capitalisme aime les catastrophes qui sont autant de possibilités pour lui de se régénérer.
    Une bonne guerre ou une bonne catastrophe nucléaire.

    Socialisation des pertes et des dégâts.
    Tepco est sûrement assuré.

    Le choix du nucléaire c’est le choix d’une politique ’centralisatrice’ : le nucléaire protège le capitalisme et vice-versa.

  • Les pratiques permanentes des lobbys nucleaires :

    lundi 4 avril 2011

    Fukushima : Vraiment nimporte quoi

    Non seulement le danger était bien connu, mais en plus, les centrales ont toujours été inutiles. Je suis persuadée que ce n’est pas seulement le cas au Japon. Et comme on peut faire du fric avec autre chose qu’avec le nucléaire, qui est l’energie de mort par excellence, il faut vraiment se demander si il n’y a pas là une volonté délibérée de nuire à l’humanité, même au delà des implications concernant la bombe atomique.

    Le texte suivant est traduit de Berlin Online, 4.4.2011

    http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/archiv/.bin/dump.fcgi/2011/0404/medien/0009/index.html

    Yu Tanaka, 54 ans, professeur d’écologie à l’université de Rikkyo n’a pas cru ses yeux lorsqu’il a découvert par hasard une étude de l’université de Tokyo : Ses collègues avaient, pour Tepco (le gérant de la centrale nucléaire de Fukushima), étudié le potentiel energétique renouvelable du Japon.

    Le résultat sensationnel : Le pays pourrait couvrir tous ses besoins energétiques grace aux energies renouvelables, éolienne, solaire, géothermique et marée-motrice et à l’aide d’un réseau "intelligent" et d’un stockage adapté.

    Mais Tepco avait empeché la publication de cette étude.

    Et lorsque Yu Tanaka tenait des conférences au sujet de l’energie renouvelable, il était censuré par les médias. "Les companies d’electricité comme Tepco sont les plus importants sponsors publicitaires des médias japonais", dit Tanaka.

    L’état japonais garantit aux géants de l’electricité des revenus égaux à 3,5 fois le cout de construction des centrales. C’est pourquoi les centrales nucléaires sont les projets les plus lucratifs pour les entreprises come Tepco. D’après Tanaka, la 3eme industrie mondiale ne dépend pas du courant fourni par les centrales nucléaires, aujourd’hui non plus.

    "Les pannes d’electricité après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars ne se sont pas produites parce que Fukushima a du etre eteinte, mais parce que le tsunami a mis hors service huit centrales à charbon pour cause d’inondation". Mais les médias japonais n’ont pas perdu un mot là dessus.
    [...]

    La suite du texte est consacré au cover-up des médias japonais au sujet de l’ampleur de la catastrophe et la presse corrompue.

    http://mahamudras.blogspot.com/2011/04/fukushima-vraiment-nimporte-quoi.html