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Le plasticage du Rainbow Warrior - 1985

Publie le mardi 27 mai 2008 par Open-Publishing

"Dans les semaines suivantes, lors des auditions et des dépositions, l’intérêt des médias a été dispersé par les déclarations contradictoires du Gouvernement Français. Le 27 août, le Président de la France Mitterand a rendu un rapport qui disculpait complètement les Services Secrets Français. Les noms exacts de l’équipage d’Ouvéa, qui se serrait présentés d’eux-mêmes à la police française à Paris apparaissaient dans le rapport lorsqu’il a été publié. Le Gouvernement Français a refusé leur extradition vers la Nouvelle-Zélande.

La presse française, peu convaincue, continua à faire pression sur le gouvernement pour connaître la vérité. Leur enquêtes persistantes ont conduit à l’inévitable conclusion que leur propre Gouvernement était responsable. Après une autre série de démentis officiels, Monsieur Hernu, Ministre de la Défense, démissiona. Le 22 septembre, le premier ministre Laurent Fabius, face à des preuves incontestables a admis que les Services Secrets Français avaient ordonné l’attaque du Rainbow Warrior.

Le lundi 4 novembre 1985, le Colonel Alain Mafart et le Capitaine Dominique Prieur comparurent devant la cour d’Auckland pour les premières auditions, après avoir plaidé Non Coupable aux accusations d’incendie criminel, de complot en vue d’incendie, et meurtre. Récemment restauré, le vieux bâtiment de la Haute Court d’Auckland a été choisi pour le procès.

Face au public et à une assemblée de journalistes venus de nombreux pays, Mafart et Prieur ont spectaculairement changé de façon de plaider. Stupéfaits, l’assistance les écoutèrent finalement plaider coupable d’incendie criminel et d’homicide involontaire. L’affaire du siècle, qu’on croyait devoir durer des années et coûter des milliers de dollars était clos en une demi-heure. L’avocat général, Me Paul Neazor, Q.C., a fait part au Juge Gilbert que l’accusation était prête à accepter la culpabilité pour homicide involontaire puisqu’il n’était pas prouvé que Mafart et Prieur étaient personnellement responsable de la pose des bombes sur le Rainbow Warrior, ni qu’ils aient volontairement voulu que quiconque soit blessé ou tué. "

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C’est curieux parce que lors d’une réunion avec des bénévoles de Greenpeace, ceux-ci ont indiqué que pendant longtemps les français ont compris que c’étaient les activists de Greenpeace les terroristes.