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Lecture d’été au temps du réchauffement climatique : L’écologie anticapitaliste pour les nuls !

par Antoine (Montpellier)

Publie le jeudi 13 août 2015 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
42 commentaires

"En vérité, les courbes exponentielles de la dégradation de l’environnement ne sont rien d’autre que la manifestation de la loi fondamentale du capitalisme : « Toujours plus »."

En avril 2014, deux équipes différentes de glaciologues américains spécialistes de l’Antarctique sont arrivées – par des méthodes différentes, basées sur l’observation – à la même conclusion : du fait du réchauffement global, une portion de la calotte glaciaire a commencé à se disloquer et cette dislocation est irréversible.

Quoique les scientifiques répugnent à dire que leurs projections sont certaines à 100%, ceux-ci ont été catégoriques : « Le point de non retour est dépassé », ont-ils déclaré au cours d’une conférence de presse commune. Plus rien, selon eux, ne peut empêcher une hausse du niveau des océans de 1,2m dans les 3-400 ans qui viennent. Ils estiment de plus fort probable que le phénomène entraînera la déstabilisation accélérée de la zone adjacente, ce qui pourrait entraîner ultérieurement une hausse supplémentaire du niveau des océans de plus de trois mètres. (1) Cliquer ici

www.npa34.org

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Messages

  • ZANG ! ZONG ! Je suis Philippius le prophète ! LA FIN DU MONDE EST PROCHE ! Urgence climatique absolue !!! SACRIFIEZ-VOUS !!! Repentez-vous !!!
    Saint Médard et Saint Barnabé !!! APOCALYPSE !!!

    • je trouve incroyable que l’on puisse de moquer d’une telle information qui est partagée par autant de monde , c’est même indigne. Bien sur à moins de faire partie de ceux qui croient tellement au bon fonctionnement du capitalisme qu’ils peuvent encore croire que ces saints vont sauver l’humanité et notre chère mère nature .
      Le sauvetage de la terre est lié à la chute du système capitaliste ce n’est pas lire dans du marc de café c’est une évidence . Voulez vous que l’on vous offre des lunettes pour y voir un peu mieux ???

    • Et d’une : Les ouvriers, les employés, les chômeurs, les précaires, les enseignants, les soignants, les travailleurs sociaux, les artistes...etc... doivent sauver leurs culs avant de sauver la PLANETE... Et ils n’y arrivent pas... Depuis 1983 il n’y a que des défaites...
      Et de 2 : les écologistes sont de véritables tarés... Si on les écoutait on serait déjà en GUERRE contre le méchant Poutine et on ferait comme ces tarés d’allemands qui pourrissent la planète en cramant de la lignite...
      Et de 3 : les écolos ne militent pas pour les vraies solutions= production massive d’hydrogène liquide, amplificateur d’AREZZO, créer des millions d’oasis artificielles dans les déserts arides...etc...

    • Et 4 apprends à lire ce que tu as sous le nez : Daniel Tanuro n’est pas un "écolo", c’est un anticapitaliste écolo/un écolo anticapitaliste. Ce qu’il écrit ici est une synthèse de travaux très fouillés où il revisite Marx sur ce qui a trait à la nature, au productivisme en articulation étroite avec la question de l’exploitation capitaliste. Donc rien à voir avec tes "écolos" mais surtout rien à voir avec ton incapacité à penser la question ouvrière en lien avec la question écolo. A ton avis, les ouvriers et employés de Tchernobyl ou de Fukushima ils penseraient quoi d’une ânerie comme celle-ci : "Les ouvriers, les employés, les chômeurs, les précaires, les enseignants, les soignants, les travailleurs sociaux, les artistes...etc... doivent sauver leurs culs avant de sauver la PLANETE.". Non, mais pose un instant ton dogmatisme ouvriériste qui est une insulte aux ouvriers et pose-toi concrètement la question de ce que ta phrase peut signifier pour ces salariés... Et, à partir de là ouvre un peu la problématique sur ce qui concerne justement ces millions de prolétaires qui, apparemment, pour toi, sont immunisés contre les radiations nucléaires, les tsunamis et autres gracieusetés du réchauffement climatique... Il faut t’avoir lu pour croire qu’une telle vision négatrice des questions écolosociales existent !

  • Encore une fois, le NPA 34 a constitué un excellent dossier.
    Pour aller plus loin encore et arrêter la destruction de la nature par le capital, voir des centaines de ressources ici : http://www.anti-k.org/?s=climat

    PS. Merci au climato-sceptique plus haut ; c’est une espèce menacée de disparition, (sauf dans la citadelle du capital, les Etats-Unis) qu’il faut protéger au nom de la biodiversité...

    • Je ne suis ni climato-sceptique ni canicul-béni... Là n’est pas le problème...
      Je reproche aux zézécolos et au NPA (qui essaye d’être encore plus zozocolo que les écolos...) de ne pas militer pour les vraies solutions...
      Tous les ingénieurs savent qu’on peut remplacer à 70% le CHARBON, le PETROLE et l’URANIUM par de l’hydrogène liquide... Créer des millions d’oasis artificielles dans les déserts arides serait une activité épanouissante ...etc...

    • Tiens, le ton change. Il reste à lire Tanuro et éventuellement la rubrique écolo du NPA, histoire de cerner de quoi on parle et on discute sérieusement. Avant de parler des oasis artificielles on pourrait commencer à poser la question de l’arrêt du nucléaire et de la reconversion industrielle nécessaire pour sortir du productivisme capitaliste. Cela peut se passer ici et assez vite. On pourra aller voir du côté des oasis. Mais pas ceci à la place de cela !

    • Une question tout de même après une lecture trop rapide du message de 84.**.237.*** : l’hydrogène liquide ce ne serait pas par hasard... du nucléaire ? Ce qui en ferait une solution qui participe du problème !

      Quant à l’argument "Tous les ingénieurs savent...", il faut s’en méfier : la question nucléaire et le positionnement antinucléaire à développer sont affaire de politique, non de technique. Même si la première doit intégrer la seconde !

    • NON TOTOCHE... Pour produire proprement du di-hydrogène et du di-oxygène liquides il faut construire des îles flottantes au dessus du GULF STREAM qui trimbale 600 000 m3 d’eau par minute + hydroliennes gigantesques + des milliers de bateaux méthaniers...
      SINON : je suis pour l’essor des forces productives et la destruction des rapports de productions capitalistes, en FRANCE, je suis pour la construction de 1 000 000 de logements sociaux chaque année pendant 15 ans...
      BLAGUE : (il faut toujours finir par une blague) Je me réjouis de la disparition massive des insectes pollinisateurs qui obligera à créer 1 000 000 000 d’emplois de pollinisateurs-boutureurs et je suis pour l’extermination de 80% des insectes xylophages qui balancent du méthane et polluent plus que les camions...
      PS : chaque année le charbon tue des milliers de mineurs et abrège la vie de millions de terriens...Remplacer le nucléaire par du charbon = imbécillité. VIVE l’hydrogène et le communisme !!!

    • Salut

      Je ne suis pas du tout de ceux qui seraient choqué par ta façon drôle de polémiquer

      J’ai souvent ici et ailleurs aussi, brocardé cette mode qui consiste depuis des années à se demander dans quel état arriveront les derniers pingouins en 2087 dans l’estuaire de la Gironde ...étonnés de n’ y trouver âme qui vive..puisque le CAPITALISME aura fait disparaitre l’espèce humaine depuis un bout de temps. ;

      Et un jour, à ala fois excédé par un certain LHOMME et son ASSO"Tchernoblaye" (du nom de la centrale nucléaire ) , après discussion approfondie avec les camarades d’EDF du site(Braud ST LOUIS) ou je"suivais" la cellule d’entreprise pour la Fédé PCF33, je me suis dit qu’il fallait que j’essaye de sortir de mes certitudes et m’intéresser de plus près à ces questions...

      Ce que je continue à faire
      Pour cela, j’ai visité le blog de l’AMI ZIN

      http://jeanzin.fr/

      Ce marxiste me fait gamberger..
      .
      Je suis abonné à sa"lettre"
      Je ne comprends pas tout, comme lui ne pigerait pas certaines de mes approches de l’appropriation sociale des secteurs bancaires et financiers"

      Grâce à lui, j’ai acheté(on ne peut plus rien voler à la FNAC) ""Sortir du capitalisme. Le scénario Gorz "
      Voilà un "mec" dont je n’avais jamais entendu parler !!

      (C’’est te dire ou on "en était puisque j’étais pompeusement "responsable du Secteur Intellectuels et Culture" du PC33 dans les années 80)

      Puisque je fais de la pub on m’autorisera à reproduire in extenso ce que mon ami et camarade ACCARDO écrivait un joursur son blog qui, pour moi, est unrégal

      ( j’ai adhéré au PC dans sa cellule locale en mai 68 et nous avons quitté le PCF tous les deux , à des dates différentes)

      http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=439

      Quasiment inconnu, sinon des spécialistes, jusqu’aux années 1970, le mot « écologie » est désormais dans toutes les bouches. Accommodé à toutes les sauces, il est devenu un véritable mot de passe censé attester le souci de préserver l’environnement naturel.

      Bien évidemment, l’usage inflationniste du terme s’est accompagné de sa dévaluation sémantique, au point qu’aujourd’hui il n’évoque plus que la nécessité de modérer une exploitation devenue démentielle des ressources de la planète, et que même les plus grands pollueurs peuvent se décerner des brevets d’écologie, dès lors qu’ils promettent, non pas de mettre fin à leurs pratiques délétères, mais seulement de les « développer durablement », en les rendant plus « propres », c’est-à-dire en acceptant un minimum de réglementation.

      IMG_0122

      On pourrait qualifier d’objectiviste l’acception actuellement dominante et médiatiquement consacrée du terme « écologie », en ce sens qu’elle concerne surtout le rapport que nous entretenons avec le monde nous entourant physiquement. Pour la résumer en quelques images, elle connote l’idée que quand on veut sauver la planète, il faut commencer par éteindre la lumière derrière soi, fermer le robinet pendant qu’on se brosse les dents, aller à son travail à vélo plutôt qu’en auto, accélérer en douceur le moteur de sa voiture, cesser de pulvériser des pesticides sur le pommier du jardin et veiller en toutes circonstances à émettre le moins de CO2 possible.

      Loin de moi la tentation de sous-estimer si peu que ce soit ces pratiques de modération, d’abord parce qu’elles ne sont pas par elles-mêmes dépourvues d’une efficacité réelle lorsqu’elles se multiplient suffisamment. Ensuite parce que je vois dans ce changement volontariste de nos habitudes un premier effort pour « plier la machine », c’est-à-dire pour casser nos vieux automatismes et commencer à nous façonner en quelque sorte une nouvelle subjectivité personnelle. Car, on l’aura compris, une démarche véritablement écologique implique une conversion de tout l’être, ou, si l’on préfère, une révolution.

      En effet, à quoi rimerait de nous battre pour garder « propres » notre air, notre eau, nos énergies et tout notre environnement, si c’était pour accepter de garder, individuellement et collectivement, une âme « sale » et intoxiquée, c’est-à-dire continuer à cultiver et transmettre à nos descendants les mêmes mentalités barbares qui, depuis pratiquement la sortie des cavernes, ont fait de notre espèce une engeance de prédateurs insatiables, à la fois un Prométhée et son propre vautour.

      C’est fondamentalement la même libido socialement transmise et encouragée, qui a régulièrement engendré une même entreprise furieuse de conquête, d’appropriation, de domination des hommes et d’exploitation des choses, dont les effets les plus désastreux faisaient croire aux sages des temps bibliques que le genre humain était intrinsèquement corrompu par un « péché originel ». Nous savons aujourd’hui que si péché il y a, il passe par l’intériorisation personnelle de logiques de concurrence sociale qui n’ont cessé d’ériger en institutions la loi de la jungle et le droit du plus fort, à la façon dont de nos jours les forces du marché capitaliste tendent à confisquer la planète entière au bénéfice des plus riches et transforment l’existence de chacun(e) en une course haletante à la propriété, à l’accumulation et au gaspillage, au mépris de l’humain et au détriment de la nature.

      C’est là qu’est la véritable pollution, pas seulement celle par les résidus de métaux lourds ou par les chlorofluorocarbones, mais la souillure tenace introduite dès l’enfance dans les esprits et les cœurs par notre mode de vie même et notre éducation. Si donc l’écologie veut être autre chose qu’un label vendeur ou une concession politique hypocrite à l’air du temps, il lui faut s’affirmer clairement comme un projet de révolution totale, indissociablement politique, économique et culturelle.(souligné pr moi A.C)

      A défaut de quoi, au lieu de faire avancer la civilisation, elle ne sera jamais qu’une mascarade ou un vœu pieux.

      Alain Accardo

      Chronique initialement parue dans le journal La Décroissance, du mois d’avril 2011.
      ——
      Alain Accardo a publié plusieurs livres aux éditions Agone : De notre servitude involontaire (2001), Introduction à une sociologie critique (2006), Journalistes précaires, journalistes au quotidien (2006), Le Petit Bourgeois Gentilhomme (2009), Engagements. Chroniques et autres textes (2000-2010) (2011).

      pardon pour la longueur, et le"hors sujet"

      Cordialement à toi et à l’ami Antoine

      Alain

    • La vraie solution et la bataille quotidienne, pour le NPA, comme pour tout Anti-K, c’est d’en finir avec la dictature du capital, qui comme l’expliquait déjà Marx au XIXème siècle, "exploite l’homme et la nature". Que certains, au XXIème siècle, ne l’aient pas encore compris, est rassurant sur la survie des espèces rares...
      La bataille contre le capital et pour la survie de l’humanité est à suivre ici avec quelques centaines d’articles d’info et d’analyse :http://www.anti-k.org/category/environnement/

    • Merci Alain pour cet éclairage. Je n’ai pas le temps d’aller vérifier la crédibilité des propositions techniques que mon contradicteur fait pour éviter la saloperie de la condition minière, etc. Je retiens seulement qu’il ne répond pas à mon objection antinucléaire concernant les travailleurs de Tchernobyl et de Fukushima, sans parler de tous les peuples de la terre menacés par le nucléaire. Ses propositions sont négationnistes du danger nucléaire. Elles sont prisonnières d’un scientisme technophile qui, il faut lire Tanuro, n’est tout simplement pas marxiste. Car Marx, malgré une sous-estimation de la question écolo (inévitable, ne soyons pas anachroniques) avait une problématique de la nature... et donc de l’homme, dans son rapport à elle qui est en fait un rapport à lui, que n’a visiblement pas ledit interlocuteur.

    • Je suis emmerdé pour te répondre... Tu as l’air de croire que la centrale nucléaire a provoqué le tsunami via le réchauffement climatique... Moi, je suis sûr que le tsunami s’explique par un tremblement de terre sous-marin causé par un très vieux phénomène = la dérive des continents... Dans ces conditions il est impossible de te répondre vu que tu racontes des fadaises millénaristes...
      On peut reprocher à l’entreprise privée qui a construit FUKUSHIMA de ne pas avoir tenu compte du risque "tsunami" mais pas d’avoir provoqué le tsunami...
      Je n’ai pas envie de prendre la défense du nucléaire puisque je suis pour l’hydrogène mais ton irrationalisme m’y oblige...
      LE CHARBON a tué des centaines de milliers d’humains et la pollution due au charbon est très nocive... Mais je ne suis pas MARGARET TATCHER et je suis contre le licenciement massif des mineurs, donc je suis contre l’interdiction du charbon...
      Malheureusement je ne suis pas sûr de t’avoir répondu. Tu me rappelle un psychotique de la CRIRAD qui se promenait partout avec un compteur GEISER et ne savait pas que les CEVENNES crachent des tonnes de radon en permanence...

    • Le capitalisme n’exploite pas la nature, il la détruit et l’épuise, il la modifie selon des critères irrationnel au premier rang desquels la cupidité abjecte des bourgeois et les "prise de risque" insensées des spéculateurs...
      Cela étant dit le communisme ne respectera pas la nature mais l’améliorera, par exemple en construisant des millions d’oasis artificielles dans les déserts arides ou en construisant des millions de glaciers artificiels pour produire de l’eau douce partout où il n’y en a pas assez...etc...

    • Les gars , moi quisuitbac moins cinq et double tare ,chasseur écolo ( sur notre territoire de chasse le petit gibier a augmenté de 55% et est présent toute l’année ) je suis comme vous SÜR que le capitalisme est responsable de la destruction de notre terre par contre je suis béat d’admiration lorsque vous êtes certains que le communisme "respectera la nature et l’améliorera " et que vous décrivez avec précision ce qu’il fera ( des oasis dans le désert , des millions de glaciers artificiels ETC ...)

      mais ou allez vous chercher tout ça ? de telles certitudes me semble relever du religieux et moi les religions ...J’ y crois pas ...

      AMICALEMENT

      richard PALAO

    • Nous sommes, bien entendu, en désaccord total sur ce point préciss et ta formulation

      Je retiens seulement qu’il ne répond pas à mon objection antinucléaire concernant les travailleurs de Tchernobyl et de Fukushima, sans parler de tous les peuples de la terre menacés par le nucléaire

      Je crois qu’y compris avec ton contradicteur, nous sommes d’accord sur le fait que les peuples de la Terre sont, à court , moyen et long terme menacé de mort par la survie du CAPITALISME

      Y compris par le fait qu’il interdit objectivement tout débat démocratique de masse sur les questions de mode de vie- donc sur les questions énergétiques- et qu’en fonction des pouvoirs de décisions -qui sont la propriété de ce qui possèdent, tant que l’expropriation des Capitalistes ne sera pas en processus avancé, ceux qui décideront si nous éclairerons à la bougie , à l’électricité grâce au nucléaire civil, ou par tout autre moyen , y compris inconnu à ce jour, ne le feront qu’en fonction du taux de profit et bien entendu du tarissement ou pas de telle source naturelle

      Je suis donc en total désaccord avec tout ce qui, de près ou de loin, implique de se rallier au mot d’ordre de"sortir du nucléaire"

      On rebondira si nécessaire (car on peut acter un désaccord , s’écouter sans prétendre se convaincre, sans nécessité de se répéter la m^me argumenation de façon polémique)

      A ce jour, -et je répête après avoir fait effort-pas si simple que ça..- d’ecouter y compris mes camarades qui travaillent à la centrale de Blaye, qui militaient à la CGT Energie, de les écouter tout en me disant en permanenece que leur job étant un jeu, je devais avancer en tenat "tous les bouts"
      ..à ce jour donc, je suis assez d’accord avec ceci, publié il ya trois ans par les communistes de BEZIERS(dont je ne partage pas bien sur la décision par ailleurs de continuer à rester militants du PCF)

      extrait de la conclusion du long papier argumenté à lire ici :

      Un point de vue communiste sur les enjeux de l’énergie et du nucléaire

      http://lepcf.fr/Un-point-de-vue-communiste-sur-les

      ....Cette union n’est possible que sur un objectif qui affirme l’intérêt général, l’intérêt du peuple travailleur dans son ensemble et qu’il faut pour cela construire la propriété publique des grands moyens de production et de distribution de l’énergie, qu’elle soit sous forme électrique, de chaleur, ou de carburant. Il faut nationaliser TOTAL, SUEZ, VEOLIA,... et renationaliser EDF, ce qui nécessite de poser la question du pouvoir des travailleurs, ceux de l’énergie comme ceux des usages de l’énergie, dans l’entreprise comme dans l’organisation publique des réseaux.

      Mais il y a aussi des défis techniques à relever :

       celui de l’efficacité énergétique dans le chauffage, le transport, l’industrie, les réseaux... Si des expériences avancées existent, la capacité à les déployer à grande échelle pour réduire massivement les consommations en augmentant la réponse aux besoins reste un immense chantier. Les conditions de financement suppose une intervention publique forte, avec par exemple un plan national pour le logement collectif, social et privé. Une accélération du développement des transports en commun dans un objectif d’une réponse de qualité aux besoins justifiés de déplacement suppose une volonté politique forte pour un aménagement urbain qui révolutionne nos voiries conçues pour prioriser la voiture individuelle, mais qui dépasse l’opposition transport collectif/individuel en multipliant les formes collectives de réponse adaptée aux besoins individuels, notamment pour le maillage fin des quartiers, développant des formes mutualisées de taxis collectifs, sans oublier la part des modes doux adaptés aux agglomérations (vélos avec stationnement sécurisé, location...)

       celui de la part de l’électricité et donc de la part d’énergies locales intégrée dans un réseau qui repose aussi sur des centres de production intensifs et donc centralisés... Il est légitime de chercher à produire localement l’énergie sous une forme utilisable localement si cela est pertinent économiquement. Par contre, les milliers d’installation photovoltaïques individuelles sont une aberration. Leur production au coût élevé est revendu sur le réseau au lieu d’être consommée localement, réseau qui n’en a pas besoin et est au contraire fragilisée par ses productions locales, réseau qui doit de plus subventionner ses installations ce qui revient à faire payer à tous les abonnés la rente de situation des propriétaires d’installations par ailleurs subventionnés pour l’investissement, sans compter l’effet d’aubaine chez les professionnels conduisant à une véritable bulle spéculative.

       celui du stockage de l’électricité qui pourrait bouleverser tous les scénarios si des solutions à grande échelle existaient. C’est le cas par exemple du solaire thermodynamique qui intègre le stockage de l’eau chauffée le jour pour assurer une production continue la nuit... Les batteries les plus efficaces existantes peuvent jouer un rôle, notamment dans le transport, mais sans oublier leur fort impact environnemental de leur production à leur recyclage
       Celui des énergies du futur, à commencer par le développement des différentes technologies solaire, mais aussi du nucléaire de 4eme génération, de la pile à combustible, de la fusion qui apporterait peut-être une solution radicale au-delà des années 2050.

      Enfin, mobiliser de larges forces sociales dans un grand débat ouvrant un projet novateur répondant aux besoins humains en forte croissance tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre suppose d’affronter de véritables défis idéologiques, malgré l’affaiblissement des critiques de fonds du capitalisme, la domination d’un discours écologiste le plus souvent gérable par le capitalisme et qui peut même en être un des axes de développement, comme le montre l’origine du concept de décroissance, issu des travaux de la commission trilatérale animée pour la France par le célèbre meilleur économiste de France, Raymond Barre, celui qui vilipendait déjà les manifestants !

       Comment sortir de l’illusion de la croissance capitaliste qui n’est que la croissance du capital, de son accumulation, sans tomber dans le piège d’une décroissance que le capital ne connaît que trop bien quand il cherche une issue à ses crises dans la destruction justement d’une fraction du capital, la guerre en étant l’étape ultime ?
       Comment construire l’intérêt général à partir des revendications locales et partielles en les situant dans la perspective du dépassement des intérêts privés ? Autrement dit, comment réaffirmer à partir des besoins, les bases d’une alternative socialiste au capitalisme ? Peut-on faire l’économie d’une analyse de classe et de la reconstruction d’une classe ouvrière consciente de sa force et de son rôle ?
       Quelle humanité demain ? Peut-on sortir des menaces d’une société humaine toujours plus violente, entre guerre et terrorisme, mafias et fascisme ? Faut-il penser l’avenir avec Mad Max ou dans celui d’une humanité enfin sortie de sa préhistoire ?
       Faut-il avoir peur d’une humanité avec 9 milliards d’humains, de services publics adaptés à des dizaines de millions de citoyens, de réseaux qui relient des millions d’acteurs à grande échelle. Faut-il revenir à une société centrée sur le local ? Une société villageoise ou de petite ville ? Comment sortir de la désertification rurale qui transforme les campagnes françaises en désert et concentre tout sur une dizaine de grandes agglomérations, tout en répondant à tous les besoins de chacun dans tout le territoire. Comment trouver des formes de démocratie qui s’appuient sur la souveraineté des acteurs là ou elle peut s’exprimer d’abord, au niveau local de l’atelier ou de la commune... tout en étant capable de penser le monde, de l’organiser, de maîtriser les échanges à grande échelle ce qui suppose des organisations internationales, une conscience politique internationaliste ?
       …

      Les communistes doivent relever un triple défi, un défi démocratique qui nécessite de relever le défi idéologique de la réaffirmation d’un point de vue marxiste sur la société humaine et son devenir dans les luttes de classes, s’appuyant sur l’appropriation des connaissances scientifiques et technologiques en science de l’énergie, de l’écologie, en urbanisme, sociologie, agriculture... pour relever les défis techniques et industriels d’une réponse socialiste aux enjeux de l’énergi

      bon week end

      Amitiés

      Alain

    • """Les conditions de financement suppose une intervention publique forte, avec par exemple un plan national pour le logement collectif, social et privé."""

      Et pourquoi encore et encore financer le secteur privé du logement ?

      tout le financement disponible doit être exclusivement affécté à l’offre publique .

    • J’ai écrit "le communisme NE RESPECTERA PAS la nature"...il l’améliorera... Les oasis et glaciers sont une image de ce qui pourrait se faire pour atteindre cet objectif (on peut lire des articles dans les revues scientifiques pour avoir une image de ce que pourrait faire l’industrie si elle était libérée de la cupidité abjecte et de la spéculation imbécile)...

    • à te lire je n ’avis pas l’impression qu’il s’agissait d’une image mais d’une certitude comme je suis guéri des certitudes je prends acte de ta réponse mais je reste méfiant avec tous ceux qui me décrivent le communisme même en image car ce sont les masses conscientes et éduquées qui le construiront attention aux images qui peuvent se transformer en mirage ( rien à voir avec tes oasis )

      richard PALAO

    • J’utilise ce type d’image pour contrer la niaiserie des écolos qui présentent la nature comme un jardin d’EDEN merveilleux et l’industrie comme un dépôt de déchets radio-actif saupoudrés de dioxine ... En réalité l’équilibre naturel n’existe pas. La nature obéit aux lois de la physique, puis à celles de la chimie, puis à celles de la biologie, qui ne respectent rien : tout ce qui existe sera détruit par la nature elle-même. Dans 2 millions d’année la mer méditerranée disparaitra, pas à cause du nucléaire, pas à cause de la très méchante industrie, mais à cause de la très naturelle dérive des continents qui fermera le détroit de GIBRALTAR... L’industrie pourra retarder de quelques dizaine de millions d’années la disparition de notre mer préférée avec des travaux titanesques...

    • ""Pour cela, j’ai visité le blog de l’AMI ZIN

      http://jeanzin.fr/

      Ce marxiste me fait gamberger..
      """

      oui et non ,oui pour ce qui est de ses infos ,non en ce qui concerne ses réflexions,ou plutôt comment faire confiance à l’"intelligence" d’un discours d’une personne qui défend encore l’illusion psychanalytique
      .
      c ’est comme si on croyait à la justesse d’un discours scientifique sur le réel ,fait par quelqu’un qui croit en l’ astrologie ?

      sa" méthode" de pensée est irrationnelle ,amatérialiste sur un pan entier du savoir,comment lui faire confiance pour d’autres plans ?

    • Dans 2 millions d’année la mer méditerranée disparaitra, pas à cause du nucléaire, pas à cause de la très méchante industrie, mais à cause de la très naturelle dérive des continents qui fermera le détroit de GIBRALTAR...

      Au moins y aura plus de migrants noyés par le Capitalisme

      De ttes façons , même si tu te gourres, au train ou ce dernier nous ramène en Barbarie avant anéantissement de l’espèe humaine , disons que l’avenir du détroit , je m’en b..e..!!

      Je n’aurai aucun descendant qui en profite pour aller visiter le Maroc en bagnole plus moins polluante.sans besoin de se farcir la trversée en ferry

      ttps ://www.youtube.com/watch?v=E5nzNAfmP3Q

    • Alain, merci pour cette excellente réponse...
      Cependant je dois avouer que j’ai choisi volontairement un exemple d’autodestruction de la nature par elle-même qui aura lieu dans un avenir lointain pour ne pas assommer le débat avec un argument massue comme le météorite géant qui provoqua la disparition des dynosaures...preuve que la nature est une folle furieuse automutilatrice !!!
      Je n’ai surtout pas cité le moindre exemple actuel (ils sont nombreux) pour ne pas être submergé par des bouffées délirantes naturolâtres, voire naturodules !!!
      J’aurais pu parler des insectes xylophages dont l’humanité devra débarrasser la nature puisqu’ils n’ont pas de prédateurs naturels efficaces... Antoine m’aurait accusé d’être payé par l’industrie des insecticides et j’aurais dû riposter en jurant sur la tête de ma mère que je veux exterminer cette racaille en la congelant avec de l’azote liquide....

    • J’ajoute que je ne dirai jamais, jamais, jamais, que si un météorite géocroiseur lourd, dur et gigantesque s’apprêtait à bousiller toute vie sur terre on devrait s’en débarrasser en faisant exploser 60 bombes atomiques simultanément autour de lui pour le transformer en nuage de gravillons inoffensifs... J’aime pas tant que ça me faire insulter par les "sauveurs de planète", respireurs d’air pur, bouffeurs de tofu dégueulasse et autres buveurs de tisanes...

    • J’aime pas tant que ça me faire insulter par les "sauveurs de planète", respireurs d’air pur, bouffeurs de tofu dégueulasse et autres buveurs de tisanes...

      Si tu veux qu’on reste amis, tu évites de t’en prendre aux "tisaniers"..

      je suis du fan’club de mes copains exfralib..

      http://www.autogestion.asso.fr/?p=5224

      mais comme on reste en contact grâce à mon adhésion à rouges VIFS 13(en tant que girondin tendance Con-vention), je vais essayer qu’ils se lancent dans de l’infusion DE PASTIS....

      Pour les mecs de mon genre, si on finit en mouroirs ou l’on se retrouve entre vieuux déchets qui ne tarderont pas à polluer les cimetières ,en empoisonnant nos amis les vers, ou en bousillant l’atmosphère_ via crématoriums responsables du réchauffement de la planète , en évacuant les restes de "refroidis", -ô contradictions seulement à portée de neurones marxiens,)
      .................................., pouvoir dire à la garde-malade de nuit venue changer nos couches « Alors, Mauricette , elle arrive ma tisane d’anis., mon petit ?..mais comme d’hab, froide et avec des glaçons »......ce serait le pied !

    • Désolé, mais la proposition de mettre en place l’hydrogène comme source d’énergie qui pourrait remplacer toutes les autres est complètement foireuse. En premier lieu parce que si cette source d’énergie était idéale de tous points de vue, les grands groupes capitalistes s’en seraient emparés, ce qui n’est pas le cas. Deuxièmement, comme chacun sait, l’hydrogène ne se trouve pas dans la nature ; il faut donc le fabriquer et pour cela dépenser de grandes quantités d’énergie de diverses origines non forcément écologiques ou renouvelables comme le nucléaire, le pétrole ou le charbon. Comme on le voit, l’hydrogène ne résout rien, mais déplace les problèmes. Troisièmement, l’hydrogène est surnommé par les chimistes "gaz tonnant", ce qui signifie que ce gaz est extrêmement explosif. C’est même le plus explosif de tous les gaz. De plus, l’extrême petitesse de sa molécule facilite beaucoup les fuites. Il est donc évident que l’utilisation massive de l’hydrogène comme source d’énergie poserait d’énormes problèmes de sécurité des personnes et des biens.

    • Comme tous les zozocolos tu ne sais pas lire et tu prends tes angoisses millénaristes d’anabaptiste sécularisé pour la réalité...
      1/ L’hydrogène liquide sera produite sur des îles flottantes, au dessus du GULF STREAM, par des hydrolienne gigantesques...(Investissement de départ monstrueux).
      2/ Que penses-tu de l’amplificateur d’AREZZO (pile à combustible gigantesque qui alimente toute la ville) ?
      3/ Sais-tu qu’on peut faire des réservoirs d’hydrogène étanches en tapissant l’intérieur avec du magnésium ?
      4/ Sais-tu que TOUTES les soudures en bijouterie sont faites avec de l’hydrogène ?
      5/ As-tu entendu parler de la MAZDA RX8 hydrogen et de la BMW 745h ?
      6/ Sais-tu que les explosions d’hydrogène sont moins puissantes que celles des hydrocarbures ? Sais-tu que les flammes issues de l’hydrogène sont moins chaudes que celles issues du propane, butane, méthane...?
      7/ Etc...etc... Je crois que tu as beaucoup de choses à apprendre...

    • Je constate que Jeannot, l’homme qi n’a jamais entendu parler des chalumeaux oxhydriques, ferme sa g... Et ça me fait plaisir car ses objections de naze m’énervaient un peu... L’ignorance devient IGNORANCE-CRASSE lorsqu’elle s’accompagne d’une ahurissante arrogance à vouloir mentir pour protéger des croyances ineptes du type "il n’y a pas de solution technique", ou encore "l’industrie ne peut pas améliorer la nature"...

  • Vous trouverez sur le site www.bastamag.net dans la rubrique DOSSIER en cliquant sur le titre "LE DEFI DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE" une série d’articles qui prouvent que le capitalisme avec sa sacro-sainte croissance à maintenir coûte que coûte est responsable du réchauffement climatique.
    Vous trouverez également le nom des scientifiques,des milliardaires(dont bill gates que l’ex de ségoléne a reçu récemment et à qui il a affirmé :"nous vous aiderons"),des militaires qui s’allient pour manipuler l’atmosphère et spéculent sur l’avenir de la planète :"les 1 % les plus riches de la planète ayant décidé qu’il était acceptable d’en sacrifier les 99 %."
    Cette infime minorité est plus que folle et nous devons tout faire pour la mettre hors d’état de nuire sans délai.