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Les Quinze donnent leur feu vert ...

Publie le mardi 21 octobre 2003 par Open-Publishing

Les chefs d’Etat et de gouvernement des Quinze ont donné jeudi à Bruxelles
leur feu vert politique à la création d’une agence de contrôle aux
frontières, a indiqué le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, à
la tête de l’UE jusqu’à fin décembre."Il y a eu un vaste accord sur la
proposition de créer une agence", a déclaré M. Berlusconi lors d’une
conférence de presse après la première session de travail du sommet de
Bruxelles.L’agence coordonnera divers projets de coopération (formation de
garde-frontières, analyse des risques, harmonisation de l’équipement,
missions de surveillance...) et s’appuiera sur des centres dédiés aux
frontières terrestres (déjà opérationnel à Berlin), aéroportuaires (à
créer
en Italie) et maritimes (à créer en Espagne et en Grèce).La Commission
européenne doit présenter une proposition détaillée début novembre pour
que
le dispositif puisse se mettre en place rapidement, peut-être en 2004."Il
ne
s’agit pas d’un corps européen de garde-frontières.

Les Etats membres
gardent la responsabilité du contrôle aux frontières", avait souligné le
commissaire aux Affaires intérieures Antonio Vitorino lors d’une rencontre
des ministres de l’Intérieur début octobre.Selon des sources européennes,
les Quinze n’ont pas discuté plus de 20 minutes de l’immigration, qui
était
l’un des sujets principaux du sommet avec la relance de l’économie.Le seul
petit débat a porté sur les quotas d’immigrants légaux que la présidence
italienne souhaiterait instaurer en faveur des pays tiers qui accceptent
de
signer des accords de réadmission de leurs émigrés et des clandestins
transitant par leur territoire.Les Quinze ont simplement accepté que la
Commission fasse une étude de faisabilité et plusieurs pays, notamment la
Belgique, ont réaffirmé leur volonté de ne pas s’engager pour l’instant
davantage sur cette question, selon ces sources.La Commission a réaffirmé
qu’en tout état de cause chaque Etat membre garderait la définition de ses
quotas et qu’il était hors de question d’imposer des quotas depuis
Bruxelles.