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Les « alliés » bourgeois dans le Front populaire

par dzeff

Publie le jeudi 23 avril 2015 par dzeff - Open-Publishing
4 commentaires

Bonjour,

Nouvel article disponible sur http://lumpen.fr/les-allies-bourgeois-dans-le-front-populaire/
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extrait :

"Dans la lutte contre le fascisme, l’enjeu pour les partis et syndicats ouvriers était clair : leur existence même était en cause. Comme Hitler et Mussolini avant lui, Franco allait liquider physiquement les dirigeants et les cadres actifs des organisations ouvrières, laissant les travailleurs dispersés par la force et à la merci d’un capital aux rangs resserrés. Dès lors, la lutte contre le fascisme était une question de vie ou de mort non seulement pour la masse des ouvriers, mais aussi pour leurs dirigeants réformistes. Mais ceci ne revient pas à dire, pour autant, que ces dirigeants savaient comment combattre le fascisme. La plus fatale de leurs erreurs fut de croire que leurs alliés bourgeois dans le Front populaire étaient concernés d’une manière aussi vitale qu’eux-mêmes dans la lutte antifasciste."

Bonne lecture

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Messages

  • D’un point de vue strict, Franco n’étaient pas "fasciste", il ne représentait pas "les secteurs les plus réactionnaires, chauvins, impérialistes de la bourgeoisie" mais l’aristocratie foncière restée très puissante en Castille, Andalousie, Estremadure. A l’époque, la bourgeoisie "espagnole" était surtout catalane (la Catalogne assurait les 2/3 de la production industrielle) et basque (Bilbao était le principal bastion de la métallurgie). Excepté pour l’automobile, l’industrie stagnera sous Franco.
    En Espagne, dans les années trente, la situation était totalement différente de l’Allemagne et de l’Italie où la bourgeoisie était depuis longtemps au pouvoir.
    A la mort de Franco, la bourgeoisie prendra le pouvoir en douceur.

    • il y a des jours ou je me demande jusqu’ou peut aller le négationisme

      D’un point de vue strict, Franco n’étaient pas "fasciste", il ne représentait pas "les secteurs les plus réactionnaires, chauvins, impérialistes de la bourgeoisie" mais l’aristocratie foncière restée très puissante en Castille, Andalousie, Estremadure

      Le PEN non plus, au sens"strict"..

      Bref, F.FRANCO..fut une sorte de "modéré..presque prisonnier de la Falange, c’est ça ??

      On ne doit pas avoir lu la même histoire du franquisme

      Il est vrai que, petit fils d’un dee ceux que FRANCO fit torturer à Carabanchel, et communiste qui ,aida un peu le PSUC catalan et les CCOO dans ls années de la dictature quand ce tas de boue, ce salaud "qui ne "présentait pas "les secteurs les plus réactionnaires, "assassinait au "garote vil" ou contre un mur, les communistes, anarchistes , etarras, je dois manquer d’objectivité..

      Comme d’ailleurs des historiens divers qui , connement, font de ce général , l’une ds pires ordures que le fascisme (au sens commun du terme) a enfanté

      Tant pis, pour la longueue de ce texte de WIKIPEDIA

      La terreur mise en place par les franquistes relève dès le début d’une volonté délibérée de détruire les fondements de la République espagnole. Dès avant le coup d’État des 17 et 18 juillet 1936, les officiers nationalistes prévoient de mettre en œuvre une purge politique radicale : dans son Instruction réservée n°1 datée du 25 mai 1936, le général Emilio Mola prévoit de «  tenir compte de ce que l’action doit revêtir une violence extrême pour réduire le plus vite possible un ennemi qui est fort et bien organisé  », prévoyant de soumettre à « des châtiments exemplaires » les dirigeants politiques et syndicaux et les notables qui ne soutiendraient pas le mouvement. Pour des raisons « relevant à la fois de la propagande et de l’autosuggestion », l’action est présentée comme préventive, afin d’empêcher une révolution communiste suscitée par les marxistes et les anarchistes : la politique d’extermination se présente d’emblée comme revêtue de la « légitimité » manichéenne d’un « combat du bien contre le mal »4.


      Purge de la population

      Dès le début du conflit, les nationalistes mettent en œuvre une politique de répression violente pour réduire leurs adversaires, mais aussi pour soumettre une majorité hostile dans de nombreuses régions du pays. Entre juillet 1936 et le début de 1937, les autorités nationalistes autorisent des tueries « discrétionnaires  » mais la répression est bientôt planifiée et méthodiquement organisée5. L’armée est également visée : des militaires fidèles au gouvernement républicain ou simplement hésitants sont abattus par leurs collègues ou leurs subordonnés dès le début du soulèvement. Huit généraux, un amiral, et un nombre important d’officiers subalternes sont abattus entre 1936 et 19396

      La répression dans les territoires conquis par les nationalistes commence par l’exécution des dirigeants syndicaux et du gouvernement républicain, souvent abattus sur-le-champ. Les officiers restés fidèles au gouvernement sont également exécutés. Une fois les premières troupes nationalistes parties, la répression est poursuivie par la Phalange et par les requetés, qui se livrent à une purge de la population civile, visant dirigeants syndicaux, fonctionnaires du gouvernement républicain, politiciens de centre-gauche mais aussi intellectuels et enseignants supposés sympathisants de la République. A Huesca, une centaine de personnes soupçonnées d’appartenir à la franc-maçonnerie sont abattues, alors que la loge locale compte à peine une douzaine de membres7. Le fait que les troupes nationalistes aient ou non rencontré une opposition ouverte ne fait pas de différence : à Burgos et à Pampelune, où aucune résistance n’est opposée, les purges commencent immédiatement8.

      Les nationalistes instituent des comités locaux, composés généralement de notables locaux, chargés de juger libéraux, francs-maçons et sympathisants de gauche réels ou supposés. La répression est particulièrement intense dans les fiefs de l’UGT et de la CNT, et tout particulièrement dans les régions où le Front populaire avait remporté les élections. A Logroño, plus de 2000 personnes sont exécutées et enterrées dans des fosses communes.

      En Andalousie, en Castille, à Saragosse, à Majorque, la répression nationaliste est exercée, faisant preuve d’une « obsession du nettoyage idéologique et de l’épuration sociale ». 8000 personnes sont exécutées à Séville, dont 3028 dans la ville même avant janvier 19379, les survivants étant achevés au couteau ou à la baïonnette10.

      Au Pays basque, la répression vise notamment le clergé et les milieux catholiques, des listes de prêtres accusés de sympathies séparatistes ayant été dressées. Dès l’été 1936, des militants laïcs et des syndicalistes chrétiens sont exécutés en nombre, sans que le nombre des victimes dans les milieux catholiques ne soit exactement connu. On estime néanmoins qu’un tiers du clergé basque fut victime de cette épuration11. Les figures de l’intelligentsia catholique progressiste ou simplement libérale sont traitées en ennemies12.

      Le 15 août, à Pampelune, des Phalangistes et des Requetés font cinquante ou soixante prisonniers, dont des prêtres soupçonnés de séparatisme basque : les otages sont tous fusillés, les phalangistes refusant de laisser aux prêtres le temps de les confesser. 2789 victimes seront plus tard identifiées dans la province8. À l’arrière du front, dans les zones nationalistes, la Phalange organise des escadrons mobiles pour mener à bien des opérations de nettoyage, afin de réaliser l’amputation des « membres gangrénés de la nation »13

      Exactions des troupes nationalistes[

      Lors de la prise de Cordoue, tombée sans grande résistance, le commandant de la Guardia civil, Bruno Ibañez, est explicitement chargé de mettre en place la répression là où les troupes nationalistes ont été jugées trop clémentes : plus d’une centaine de personnes sont arrêtées et exécutées dans les premiers jours. Environ 10 000 personnes sont tuées à Cordoue durant la guerre, soit près de 10 % de la population. Le massacre de Badajoz, commis par les troupes de Juan Yagüe, cause entre 6000 et 12000 morts dans toute la province. Les colonnes de soldats nationalistes avançant sur Madrid rasent des villages entiers. Les Regulares, troupes musulmanes du Maroc espagnol, qualifiés de « chrétiens honoraires » par les nationalistes, se distinguent par les atrocités commises, soulevant contre eux une haine particulière dans le camp républicai4.

      En de nombreux endroits, les tueries commises par les troupes nationalistes, durant et après le conflit, excèdent de beaucoup celles commises par le camp républicain : selon les chiffres obtenus par le consul du Royaume-Uni à Malaga, environ 16952 personnes ont été exécutées dans la ville entre février 1937 et août 1944. Les « rouges » ayant précédemment tenu Málaga avaient exécuté ou assassiné environ 1005 personnes entre juillet 1936 et février 1937 ; les victimes faites par les nationalistes lors de leur première semaine de présence, du 8 au 14 février 1937, se montent à 350015.

      Bilan

      Les tueries assimilées à la « terreur blanche » durent encore plusieurs années après la fin de la guerre. Le bilan officiel, qui ne concerne qu’un peu plus de la moitié du territoire espagnol, s’élève à environ 80 000 personnes tuées par les nationalistes. Selon l’historien britannique Antony Beevor, le nombre total des victimes de la répression franquiste pourrait approcher les 200 000, compte tenu du fait que le bilan de la guerre civile dans plusieurs provinces espagnoles n’a pas encore été réalisé16.

      Selon l’historien britannique Hugh Thomas, le bilan de la répression nationaliste s’élève à 75 000 morts pendant la guerre dont les deux tiers sont tués lors des six premiers mois du conflit, « y compris les exécutions dans les camps d’internement, sur le front ou ordonnées par les tribunaux après 1936 »17, les chiffres approchant les 100 000 en tenant compte des représailles auxquelles se livrent les nationalistes dans les territoires conquis18.

      Différentes estimations globales présentent des chiffres se montant à environ 150 000 victimes19, certaines allant jusqu’à 400 000 mort en fonction de la période considérée et de l’inclusion ou non des victimes des camps.

      Guy Hermet ne tranche pas entre les diverses estimations, mais souligne que les massacres « se sont prolongés plus longtemps dans l’État national pourtant moins menacé que son homologue républicain ». Parmi les centaines de milliers de prisonniers des camps franquistes, 192 000 auraient été fusillés, parfois plusieurs années après la guerre civile, avec des pics de plusieurs centaines d’exécutions par jour durant certaines périodes de 1939 et 194022.

      (gras perso)

      Puisqu’on veut "jouer sur les mots" si le FRANQUISME n’st pas el "FASCISME" "au sens strict, les principes "del MOVIMIENTO " reprennent es "fondamentaux " de la FALANGE..

      La Phalange espagnole, fondée en 1933, s’associe dès 1934, donc à l’époque de la seconde République, avec la Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalista (JONS : Unions des offensives national-syndicalistes) qui lui est proche d’esprit, pour former la Falange Española de las JONS. La même année, la nouvelle organisation s’accorde sur un programme politique en 27 points, prônant notamment la suppression de la démocratie et l’instauration d’un syndicalisme national. Ce dernier comprend l’enregistrement de la population dans des organisations professionnelles

      Commentaire trop long de ma part , assumé d’autant plus que je n’inonde pls B.C de mes tirades..

      Mais quant on dédiabolise le lepénisme et qu’on révise l’HISTOIRE DES FASCISMES, on excusera que j’écrive comme un "tractdu Parti Communiste des annés 1970"..

      Comme dirait l’"autre" sur CANAL...

      Cordialement

      Alain Chancogne

    • JE SOUSCRIS TOTALEMENT AU TEXTE D ALAIN CHANCOGNE ...

      Comment peut-on tranquillement assis devant son clavier taper une ignominie comme "FRANCO n ’était pas fasciste" ; franco-espagnol , fils d un combattant volontaire de la république espagnole contraint à l exil en FRANCE , membre d une famille qui a vécu plus de 40 ans sous le joug franquiste je suis il me semble bien placé pour affirmer haut et fort que le régime franquiste était un régime fasciste aussi bien par son idéologie , que par ses structures , ses méthodes répressives , son culte de la personnalité , son anticommunisme viscéral , son anticulture , l’ enbrigadement forcé des masses , la censure institutionnalisé de la presse , l’interdiction des syndicats et associations autres que phalangistes , la surveillance constante du peuple par la police secrète et la guardia civile , les emprisonnements sans jugement grace aux lois "d’ exception ", la torture des prisonniers , les exécutions sommaires des militants maquillés en " accident" , les condamnations à mort des militants basques , communistes , et leurs exécutions barbares par le garrot ....

      JE CONCHIE LES NEGATIONISTES DE TOUT POIL QUI DANS LE DROIT FIL DU FN VEULENT BANALISER LE FASCISME POUR EN FAIRE UN SYSTEME COMME UN AUTRE OU AU PIRE , UN POINT DE DETAIL DE L’ HISTOIRE

      Ceux-là ne mérite qu’un seul qualificatif : SALOPARD !!!

      richard PALAO

    • Rien a ajouter ,si ce n’est mon total accord avec Alain et Richard.

      Moi aussi issu d’une famille partie d’Andalousie combattre Franco et qui s’est retrouvée après la "retirada " "accueillie " au camps d’Argeles