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Les déboires politico-financiers de Jean- Paul Huchon

par antimouton

Publie le lundi 30 septembre 2013 par antimouton - Open-Publishing

Jean-Paul Huchon
Le roi des magouilles...

Personnage plutôt discret, affublé d’une bonne réputation au sein du parti socialiste, le président du conseil régional d’Ile-de-France est cependant mouillé dans des déboires judicaires méconnus.

L’homme politique se déclare volontiers « réformiste », déclarant que le « PS doit sortir de la doctrine marxiste ». Ami de Dominique Strauss-Kahn, il est aussi logiquement très proche de l’actuel ministre de l’intérieur Manuel Valls, dont les perches tendues à l’électorat de la droite la plus dure et la xénophobie d’Etat ne font plus aucun doute.

Vice-président de la Banque Publique d’Investissement (BPI) chargé des régions depuis 2013 et président du conseil régional d’Ile-de-France, réélu en 2010, Jean-Paul Huchon tient la région depuis déjà plus de 14 ans. Mais cette carrière « irréprochable » reste entachée de scandales politico-financiers.

Visiblement, Jean-Paul Huchon aime beaucoup sa femme, elle le mènera d’ailleurs sur le banc des accusés. Il est mis en examen en 2004 pour « prise d’intérêts illégales » -comprenez favoritisme (beaucoup) trop poussé -, on lui reproche pêle-mêle d’avoir fait employer sa femme en 2004 pour l’organisation d’un festival du film d’environnement, d’avoir encouragé la collectivité à choisir en 2002 et 2003 deux sociétés (Image publique et Sertis), dans lesquelles sa femme était employée, pour organiser la représentation francilienne au festival de Cannes ou encore d’avoir alloué un budget de 100 000 Euros à la société LM Festival pour l’organisation du festival du film d’environnement, où l’on retrouve une nouvelle fois Madame Le Texier-Huchon comme salariée de l’entreprise.

Condamné à 6 mois de prison avec sursis, 60 000 euros d’amende et 1 an d’inéligibilité par le tribunal correctionnel de Paris en 2007, sa peine sera confirmée en appel en 2008,mais sans l’inéligibilité. Huchon est donc finalement « coupable mais éligible » ! Alors que nos élus devraient faire preuve d’une probité absolue et d’une totale impartialité, ils continuent de profiter et de faire profiter les leurs du système.

Les déboires financiers de Jean-Paul Huchon montrent parfaitement sa soumission au système capitaliste et son appartenance à la mafia du gotha politique. Contre ces dérives, il est plus que jamais temps de réaffirmer notre volonté d’une offensive populaire et anticapitaliste, pour une vraie gauche et contre l’hypocrisie des socialistes.

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