Accueil > Les libérations d’otages se succèdent
Les libérations d’otages se sont succédé mardi. Les deux travailleuses humanitaires italiennes, deux Irakiens et six techniciens égyptiens ont recouvré la liberté en Irak. Le journaliste de CNN, enlevé à Gaza, a également été libéré.
Les deux Italiennes, Simona Pari et Simona Torretta ont été confiées à la Croix-Rouge de leur pays. Les deux femmes de 29 ans oeuvraient au sein d’une ONG locale au moment de leur enlèvement, le 7 septembre.
Le groupe islamique à l’origine de la prise d’otages des deux femmes réclamait le retrait des troupes italiennes du territoire irakien.
Orascom a-t-elle versée une rançon ?
La chaîne satellitaire arabe Al-Arabiya a annoncé mardi soir la libération de deux ingénieurs égyptiens de la compagnie de télécommunications Orascom qui restaient encore aux mains de leurs ravisseurs en Irak. L’un des six otages a été libéré lundi soir et trois autres mardi.
Orascom a refusé de commenter la rumeur selon laquelle il aurait payé une rançon pour obtenir la libération de ses travailleurs.
Quant aux deux Irakiens, leur libération a été annoncée sans que plus de détails ne soient fournis pour l’instant.
Le journaliste de CNN libéré
À Gaza, le journaliste de CNN, Riad Ali, a été relâché mardi en début de soirée, 24 heures après avoir été enlevé par des hommes armés. Parlant à la presse après sa libération, M. Ali, un Israélien d’origine arabe, a affirmé que les hommes qui l’avaient kidnappé s’étaient présentés comme membres des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa et qu’ils l’avaient « bien traité ». Il a remercié Yasser Arafat, son premier ministre Ahmad Qoreï et CNN pour avoir oeuvré à sa libération.
Par ailleurs, on est toujours sans nouvelles de l’otage britannique Kenneth Bigley, un ingénieur de 62 ans, otage du groupe d’Abou Moussab Al-Zarqaoui depuis le 16 septembre. Ses deux collègues américains kidnappés en même temps que lui ont été décapités la semaine dernière.