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Les médias : Tu n’as rien vu à Baracoa !

par Michel Taupin

Publie le vendredi 7 octobre 2016 par Michel Taupin - Open-Publishing
6 commentaires

Courage !

HAÏTI / CUBA : Les médias : "Tu n’as rien vu à Baracoa !"(*)

Après le passage dévastateur de l’ouragan Matthew, on déplore pour l’instant, plus de 300 morts en Haïti, pays où le capitalisme est triomphant et la misère effroyable, et ce malgré l’aide massive de l’armée étasunienne ; grâce au plan gigantesque d’évacuation et de mise à l’abri de la population par la défense civile, aucune victime à Cuba, pays où le socialisme se construit avec le peuple depuis la Révolution et qui, depuis longtemps, a éradiqué la misère, mais qui, étranglé par l’Empire, sait qu’il ne peut compter que sur lui-même.

Vous les médias serviles, vous les faux-culs politicards qui ne cessez de calomnier Cuba en l’accusant ignoblement d’être une dictature, par aveuglement idéologique, vous voulez ignorer qu’un dictateur n’aime pas son peuple et ne cherche jamais à le protéger comme le fait aussi bien le gouvernement cubain, mais parce qu’il en a peur, il s’en méfie comme de la peste, et le réprime férocement.

Vous n’aimez pas Cuba parce qu’elle s’obstine à contrarier votre crédo libéral rampant. Alors, pas de victimes ? Pas d’information ! Les monstrueux dégâts que ce petit pays a subis ? Passés à la trappe ! Votre silence est affreusement coupable.

L’ONU vient de féliciter Cuba et citer en exemple l’efficacité du processus de protection de la population appliqué par la défense civile cubaine contre les catastrophes naturelles... Les médias sont muets...Vous n’en saurez rien !

Je vous conchie.

MT
(*) pour paraphraser le célèbre "Tu n’as rien vu à Hiroshima !" tiré du film d’Alain Resnais "Hiroshima mon amour"

Messages

  • De toute façon, pour nos médias, il faut du sanglant, du terrible, du sordide, du spectaculaire... Jamais ils ne parlent de ce qui est bien, ce n’est pas vendeur. Surtout si en plus, ça vient de Cuba !
    Je suis sûr qu’ils attendent avec délectation le prochain attentat terroriste ; ça, c’est bon coco, pour l’audimat !!!

  • C’est bien ce que je pensais. A Cuba, qui est toujours sur la route des cyclones, il ne se passe jamais rien d’après nos médias. Et pourtant, il y a des dégats mais jamais de mort !
    Quand j’y suis allé, j’ai été surpris par les "maisons en demi tonneau et j’ai cru que c’était des favelas. Mais on m’a rassuré en me disant que c’était les seules constructions qui résistaient aux cyclones. ça paie pas de mine mais c’est très efficace. Cuba reste toujours un exemple de solidarité, en attendant le retour des yankees.

    • Si f. en baracoa parece que lo que pasó fue un terremoto en vez de un huracán, acabó con la cuidad, pobres personas y pueblo baracoense que perdieron todo. 😘 beso. je pense que c’est facile à lire

      voila la repose que je viens ’obtenir sur Baracoa où les communications sont assez difficile. ce n’est pas la première fois que des vagues immenses dévaste et s’engouffre dans les rues autour de la station de bus. Il y a quelques années les cubains avaient fabriqué des parpaings sur la place devant cette station pour que les gents puissent reconstruirent leurs maison en dur. Affaire a suivre malgré l’ENORME information que nous donne la presse.

  • A Haiti,plus de 800 morts alors qu’après le tremblement de terre les 2 enfoirés hautement capitalistes bush et clinton,chargés de gérer l’argent de l’énorme solidarité internationale,devaient faire réaliser la reconstruction en dur des maisons de l’île.
    Où est passé l’argent ?
    Des reconstructions je n’en ai point vues.
    Et le petit zouave,ex de cécilia...etc.,se rend-il compte que sa volonté à l’époque d’uniquement reconstruire le palais présidentiel était d’une débilité profonde ou l’est-il vraiment ?

  • Merci de ces précisions tant sur les réalités des pays concernés que des merdias d’ici. Ici c’est le PAF qui est ravagé.

  • Très juste, c’est ce que je me disais en regardant et en écoutant les merdias aujourd’hui. Cuba exemplaire a disparu de la carte. Les commissaires politiques du système ont donné des ordres précis en la matière. Pas de hasard. Et les soi-disant journalistes indépendants ont obéi, petit doigt sur la couture du pantalon...