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Les mythes de la Résistance : Recueil de citations(Non Fides)

Publie le vendredi 18 septembre 2015 par Open-Publishing
9 commentaires

Les mythes de la Résistance : Recueil de citations

mercredi 16 septembre 2015

Les citations couvrent la période comprise entre le Front populaire et les lendemains de la Libération, où le PCF accéda pour la première fois à la tête de l’Etat, avec Thorez comme vice-président du Conseil, pour tenter de remettre sur pied, à titre d’Union française, l’Empire colonial. Dès 1935, les députés du PCF votent au Parlement, au nom de la défense de la démocratie, les crédits militaires du gouvernement Laval, donc les crédits des opérations coloniales. Bien sûr, la stigmatisation du nationalisme des partis français n’implique pas de partager celui des partis et des organisations de libération nationale dans les colonies.

Sommaire

Le Parti socialiste au (…)
La période de la Résistance (…)
Le parti communiste au (…)
Deux mondes, deux guerres (…)
De Thorez à Guingouin, les (…)

Le Parti socialiste au pouvoir, avec l’appui du parti communiste (1936-1938)

« La politique coloniale socialiste aura d’autant plus de chance d’être constructive et féconde qu’elle se préoccupera moins de communiquer d’une manière directe l’idéologie socialiste aux indigènes […]. Il faut prendre garde au déchaînement de forces incontrôlables, à la situation confuse et instable, impropre à toute construction positive, qui pourraient sortir d’une action où des notions mal digérées de lutte des classes, certains fanatismes religieux, la nature émotive des Africains, la dissimulation islamique et asiatique et toutes sortes d’influences souterraines se rencontreraient en des réactions complexes et imprévisibles. »
Moutet, ministre socialiste des Colonies, « Le Populaire », organe de la SFIO, 1937.

« Vous maintiendrez l’ordre public par tous les moyens légitimes et légaux, même par poursuites. L’ordre français doit régner en Indochine comme ailleurs dans l’Empire. »
Moutet, au délégué du Front populaire en Indochine, sur les grèves en Cochinchine, 1937.

« La France entend rester fidèle à sa tradition de terre d’asile. Il ne serait pas cependant admissible que des étrangers puissent sur notre territoire prendre part de manière active aux discussions de politique intérieure et provoquer des troubles et du désordre. »
Dormoy, ministre socialiste de l’Intérieur, sur la participation des « indigènes » à la grève générale en France et l’expulsion des « têtes chaudes » vers leurs colonies respectives, 1937.

« A l’heure actuelle, l’intérêt supérieur du mouvement ouvrier français et du mouvement ouvrier international, prolétaires allemands en premier lieu, c’est de faire échec partout au fascisme hitlérien, de lui refuser partout de nouveaux moyens de puissance et de domination. L’intérêt non moins évident des peuples des colonies françaises, considéré sous l’angle de leur émancipation nationale et sociale, c’est de rester unis à un peuple chez lequel subsistent les notions de liberté et d’égalité des races. »
Thorez, secrétaire général du PCF, « Avant-Garde », organe des Jeunesses communistes, 1936.

« Si la question décisive du moment, c’est la lutte victorieuse contre le fascisme, l’intérêt des peuples coloniaux est dans leur union avec le peuple de France et non dans une attitude qui peut favoriser les entreprises du fascisme et placer l’Algérie, la Tunisie, le Maroc sous le joug de Mussolini et de Hitler. »
Thorez, « Œuvres choisies », 1938.

« Le but à atteindre a été clairement annoncé par Mussolini : “L’Europe sera fasciste.” Tout est mis en œuvre pour que les gendarmes de la réaction triomphent en Europe. On enlèvera des colonies stratégiques à la France et avec l’aide des deux cents familles et de leurs cagoulards, on essayera de supprimer la démocratie. On tentera d’installer un gouvernement autoritaire qui vassalisera la France, celle qui donna au monde les immortels principes de 1789. »
Guingouin, « Attention aux fumées pacifistes », dans « Le travailleur limousin », hebdomadaire du PCF, février 1939.

La période de la Résistance (1941-1944)

« Nous croyons que, pour ce qui concerne la vie du monde de demain, l’autarcie ne serait, pour personne, ni souhaitable, ni même possible. Nous croyons, en particulier, qu’au point de vue du développement des ressources et des grandes communications, le continent africain doit constituer, dans une large mesure, un tout. Mais, en Afrique française, comme dans tous les autres territoires où des hommes vivent sous notre drapeau, il n’y aurait aucun progrès qui soit un progrès si les hommes, sur leur terre natale, n’en profitaient pas moralement et matériellement, s’ils ne pouvaient s’élever peu a peu jusqu’au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires. C’est le devoir de la France de faire en sorte qu’il en soit ainsi.[…] Au demeurant, il appartient à la nation française et il n’appartient qu’à elle, de procéder, le moment venu, aux réformes impériales de structure qu’elle décidera dans sa souveraineté. »
« Discours de Brazaville », De Gaulle, janvier 1944

« Afin de rétablir la France dans sa puissance, sa grandeur et sa mission universelle », il faut « préconiser l’extension de droits politiques, sociaux et économiques en faveur des populations indigènes et coloniales. »
« Programme du CNR », mars 1944.

Le parti communiste au pouvoir (1945-1947)

Sur l’Algérie

« Nous le disons avec netteté et sans équivoque, si les populations de la France d’outre-mer ont le droit de se séparer de la métropole, cette séparation, à l’heure présente, irait à l’encontre des intérêts de ces populations […] car elles ne sont pas en état de garantir leur existence indépendante. »
Lozeray, membre du BP du PCF, « Les Cahiers du communisme », avril 1945.

« Il faut tout de suite châtier impitoyablement et rapidement les organisateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l’émeute […] il y va de la défense de la république française, métropole et territoires d’outre-mer, une et indivisible. »
Le BP du PCF, sur les émeutes dans le Constantinois, après le bombardement, couvert par le ministre de l’Aviation, Tillon (ex-chef des FTP), des régions de Sétif et de Guelma, mai 1945.

« La CGT appelle les travailleurs musulmans et européens à déjouer les manœuvres criminelles du Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, au service des ennemis du peuple. Travailleurs, restez unis au sein de la Confédération générale du travail… Tous ensemble, nous irons vers le bien-être, dans la liberté ; nous ferons une Algérie amie de la France nouvelle, plus belle, plus démocratique. »
La section algérienne de la CGT, mai 1945.

« Les tueries de Guelma et de Sétif sont la manifestation d’un complot fasciste qui a trouvé des agents dans les milieux nationalistes arabes. »
Fajon, porte-parole du PCF à la Chambre des députés, juillet 1945.

« La thèse de l’indépendance immédiate de l’Algérie, préconisée par le PPA conduirait aux pires déboires. La situation actuelle de l’Algérie, pays colonial dont l’économie a été volontairement maintenue dans un état arriéré, le ferait passer immédiatement sous la coupe des trusts américains. »
Feix, membre du BP du PCF, Les Cahiers du communisme, septembre 1947.

Sur l’Indochine

« Le stade des négociations avec Ho Chi Minh n’est pas dépassé. Il est nécessaire d’envoyer une commission d’enquête parlementaire en Indochine. »
L’Humanité, après le bombardement d’Haiphong et le vote des crédits par la fraction parlementaire du PCF pour l’envoi du corps expéditionnaire, composé en partie d’ex-FTP, novembre 1946.

« L’intérêt national exige le maintien de l’influence et des positions françaises en Extrême-Orient. La poursuite des hostilités contre le peuple du Vietnam en violation des principes de la Constitution aboutirait infailliblement à ruiner ces positions et cette influence. »
Les « Cahiers du communisme » lors du vote des budgets militaires pour l’Indochine. Le groupe parlementaire s’abstient et les cinq ministres évitent de « rompre la solidarité ministérielle ». En mars 1947, Thorez, vice-président du Conseil dans le gouvernement Ramadier, signe l’ordre d’intervention militaire.

« Notre parti n’a jamais approuvé la politique de désagrégation de l’Union française en Indochine. […] Pour la maintenir, il faut octroyer certains droits démocratiques aux peuples colonisés. »
Thorez, XIe congrès du PCF, après l’exclusion des ministres communistes du gouvernement Ramadier, juin 1947.

Sur Madagascar

« Malgré les événements tragiques de Madagascar, la meilleure solution pour l’île est de rester dans l’Union française. »
Cogniot, membre du BP du PCF et rédacteur en chef de L’Humanité, après la répression sanglante de l’insurrection malgache, en mars 1947, autorisée par le vice-président du Conseil, Thorez, le ministre communiste de la Guerre, Billoux, et le ministre socialiste des Colonies, Moutet, juin 1947.

Deux mondes, deux guerres : des fraternisations dans les tranchées au cours de la Grande Guerre, contre tous les drapeaux, à l’allégeance au drapeau national au cours de la Résistance.

« Tout contact avec le front ennemi est considéré comme un acte d’intelligence passible de la peine de mort en conseil de guerre. »
Pétain, ordre du 12 septembre 1916.

« La même communauté de souffrance rapproche les cœurs, fait fondre les haines, naître la sympathie entre gens indifférents et même adversaires. Ceux qui nient cela n’entendent rien à la psychologie humaine. Français et Allemands se regardèrent, virent qu’ils étaient des hommes tous pareils. »
Louis Barthas, soldat dans la Somme, à Verdun et sur le Chemin des Dames, « Carnets de guerre ».

« Il se passe des faits à la guerre que vous ne croiriez pas. Avant-hier, et cela a duré deux jours dans les tranchées que le 90e occupe en ce moment, Français et Allemands se sont serré la main. Voilà comment cela est arrivé : le 12 au matin, les Boches arborent un drapeau blanc et gueulent : “Kamarades ! Kamarades ! Rendez-vous !” Ils nous demandent de nous rendre. Nous de notre côté, on leur en dit autant ; personne n’accepte. Ils sortent alors de leurs tranchées, sans armes, rien du tout, officier en tête ; nous en faisons autant et cela a été une visite d’une tranchée à l’autre, échange de cigares, cigarettes, et à cent mètres d’autres se tiraient dessus. Si nous ne sommes pas propres, eux sont rudement sales, ils sont dégoûtants, et je crois qu’ils en ont marre eux aussi. »
Gervais Morillon, soldat à Verdun « Témoignage ».

« C’est la marine impériale qui, à ma grande honte, a porté l’infamie de la révolution en son sein. Sur les cuirassés, les mutins de Kiel ont abattu le drapeau du Kaiser et hissé à sa place le drapeau rouge, le drapeau de l’anarchie et de la destruction de l’ordre. »
Amiral von Tirpitz, rapport au cabinet impérial sur la révolte de Kiel, novembre 1918.

« La tâche actuelle essentielle est la lutte pour la libération nationale. La lutte pour la paix est subordonnée à la lutte pour l’indépendance nationale. La paix sans libération nationale signifierait l’asservissement du peuple de France. […] L’exécutif appelle donc à la création d’un Front national large de lutte pour l’indépendance dans lequel le Parti doit jouer le rôle d’avant-garde/ »
Directive de l’exécutif de l’IC, envoyée de Moscou et datée d’avril 1941 (donc plus de deux mois avant l’invasion de l’URSS par Hitler), qui fut discutée dans les cercles clandestins de cadres du PC, y compris dans le Limousin, sous la houlette de Guingouin.

« Notre Parti appelle à la création d’un Front national. […] Il est prêt à soutenir tout gouvernement français, toute organisation et tous les hommes dont les efforts seront orientés dans le sens de la lutte de libération. »
Directive du CC du PCF à l’intention des cadres, mai 1941.

« Paysans ! Cachez votre récolte. Plus rien pour Hitler. Prenez les fusils pour faire passer le goût du pain aux inspecteurs qui se hasardent dans les greniers. Vive le Front national de lutte pour l’indépendance de la France ! »
Tract de Guingouin, diffusé à la foire d’Eymoutiers, dans le Limousin, mai 1941.

« Francs-tireurs de 1941, debout pour chasser l’ennemi du sol sacré de la Patrie. C’est le moment car nos frères de l’Armée rouge retiennent en URSS l’essentiel des forces hitlériennes »
Appel dans « L’Humanité » clandestine d’août 1941.

« Que chaque cri se fasse balle. La lutte armée doit devenir le devoir de toute la Résistance. Chaque ennemi sera ainsi visé. […] Si les Russes restent seuls à détruire la puissante armée nazie, les Français devront supporter un autre hiver de guerre, au cours duquel Hitler pourra réaliser au moins ce qui fut le premier article de son programme insensé de domination du monde : détruire la France, berceau de la liberté. Chacun à son poste, chacun à son arme. […] Que sans attendre, tout ce qui appartient à l’armée d’occupation soit cerné de haine, attaqué, frappé, exterminé. Et que, sur le Front national de la libération, retentisse le cri de guerre contre tous ceux qui veulent détruire notre patrie : “Tous debout et chacun son Boche”. »
Appel de Tillon, membre du CC du PCF et organisateur des FTP, publié dans « France d’abord », le journal des FTP, novembre 1941.

« La libération nationale est inséparable de l’insurrection nationale. »
Discours de De Gaulle, avril 1942

« Les Boches, après leur incursion barbare dans notre région, ont chanté victoire. Mais leur chant sonne faux. Si quelques-uns des nôtres, dont nous saluons la mémoire, sont morts pour la Patrie dans ces combats, nos forces ne sont ni exterminées, ni désorganisées. Notre armée populaire patriotique reste debout dans la bataille, plus ardente, plus forte que jamais. »
« Le colonel Guingouin à la population du canton d’Eymoutiers et des environs », affiche de la 1er brigade de marche limousine, juillet 1944.

De Thorez à Guingouin, les gardiens de l’ordre républicain, apologistes du capital, à l’œuvre à la Libération

« Des éléments incontrôlables et des formations indisciplinées ou mal informées continuent à opérer de leurs propres initiative des réquisitions. Les sanctions les plus sévères seront appliquées à ceux qui se livrent à de telles opérations. Aucune réquisition ne peut être opérée sans des bons de réquisition réguliers portant le visa du colonel Guingouin, commandant des FFI du département. »
Déclaration de Guingouin sur les ondes de « Radio-Limoges », 25 août 1944

« Dans les mines, le climat est quasiment anarchique […] D’innombrables ouvriers sont pleins d’ardeur révolutionnaire et ne veulent plus travailler comme autrefois […] Ils considérent comme collaborateurs les chefs brutaux, méprisants. […] Des meneurs disent même que, depuis la Libération, c’est les mineurs qui sont les propriétaires légitimes des mines. »
Le préfet du Pas-de-Calais, en 1945, cité dans « Conflits, pouvoirs et société à la Libération », Madjarian, Bourgois Editions.

« Produire, c’est aujourd’hui la forme la plus élevée du devoir de classe, du devoir des Français. Hier, l’arme, c’était le sabotage, mais aujourd’hui l’arme du mineur, c’est produire pour faire échec au mouvement de réaction. […]
« Les trusts qui ont provoqué la défaite poursuivent leur plan diabolique de désorganisation et de désagrégation de notre économie nationale […] Contre eux, il ne faut pas faire grève : on veut à chaque fois faire la grève, pour épurer ou pour soutenir. On pourrait au fond en définir le seul but : faire la grève pourvu qu’il y ait le moindre prétexte […] Ce n’est pas sérieux. […]
« Je m’élève en particulier contre les absences injustifiées causées par les médecins, ces adversaires de la classe ouvrière, qui sont les ennemis des nationalisations, et donnent facilement des billets d’arrêt de travail pour pousser à la désorganisation. […] Au lieu de produire, on désorganise la production, on fait tort à ses camarades, et pour quelle raison ? Parfois pour un oui ou pour un non, pour une égratignure. Je dis que c’est un scandale. […]
« On m’a signalé l’autre jour que dans un puits […] une quinzaine de jeunes gens, des galibots, ont demandé de partir à six heures pour aller au bal. Je dis que c’est inadmissible […] je m’adresse aux jeunes […] il faut surmonter la crise de la moralité qui sévit en général dans notre pays et qui atteint particulièrement notre jeunesse […] il faut avoir le goût de son ouvrage, parce qu’il faut trouver dans son travail la condition de sa propre élévation et de l’élévation générale ; les paresseux ne seront jamais de bons communistes, de bons révolutionnaires, jamais, jamais. »
Extraits du discours-manifeste prononcé par Thorez, secrétaire général du PCF et ministre d’Etat, devant les délégués des organisations communistes du bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais, à Waziers, juillet 1945.

« À une époque décisive pour la France, à la Libération, le président Maurice Thorez a, à mon appel et comme membre de mon gouvernement, contribué à maintenir l’unité nationale. »
Message de condoléance de De Gaulle, pour le décès de Thorez, 1964.

[Recueil de citations pour la discussion publique à « La Discordia » sur les mythes
de la Résistance, jeudi 17 septembre 2015 à 19h (plus d’infos sur le site de La Discordia).]

Messages

  • Le PCF en 1944 : "A chaque Parisien son boche !" "Pas un boche ne doit sortir vivant de Paris ! " "Plus fort les coups sur le boche exècré ! " En 1945 : "Ne répétons pas en Indochine les erreurs qui ont abouti à la perte de la Syrie".

  • Waziers , du travail oui, de la production oui ,mais aussi la SS, le statut du mineurs, la retraite etc...etc ...etc

    [http://mineurdefond.fr/articles.php?lng=fr&pg=88]

  • il ya les"mythes de la RESISTANCEs"..
    .. ET les mites qui n’arrivent pas dans les placards de l’anticommunisme à bouffer totalement les vieux tissus..de tout ce qui se sussure, depuis qu’une poignée de "révolutionnaires", n’a pas digéré qu’en France , le pcf soit resté jusqu’aux années de conversion à la social démocratie , le Parti dont l’influence dans la classe ouvrière a été la meilleure réponse à tous ces cocktails hyper-ra^bâchés de telles ou telles citations.

    Ceux qui ainsi, continuent de réciter leur révision de l’histoire en la tronquant ne serait pas des roquets bavant de rage si le PCF n’avait pas payé le lourd tribut sanglant pour que nous ne soyons plus sous occupation nazie !

    Mes amis algériens , eux, savent que sans l’action de la CGT et du PCF, la guerre coloniale aurait duré plus longtemps encore, car ce fut lopinion populaire qui fit reculer les colonialistes. ;

    Alors, cette prose nauséabonde, cette façon de gerber sur le Parti qui , malgré ses erreurs, ses retards, son aveuglement vis à vis du stalinisme, restera dans l’histoire, comme celui qui, a été au premier rang de la luttes des travailleurs, avec dévouement et abnégation, un ex memebrecdu PC, en rupture d’avec la secte qui squatte Fabien, vous le dit :

    Faites en des rouleaux de PQ pour torcher vos fions de parkinsoniens de l’anticommunisme, pauvres tâches..

    il ya deux sortes d’anticommunstes,Messieurs les procureurs de basse fosse ; la votre et celle de P.Laurent.

    Je vous mets dans le même sac..

    • Ceux qui trouvent mes propos outranciers iront jter un oeil sur le site qui héberge ces tissus de saloperies..

      Dans un mois, à Chateaubriand, et dans la lande de SOUGE, près de chez moi, seront honorés ceux qui furent assassinés par les Nazis

      Parmi eux , des proches, des parents

      Ceux là ne puvaient pas imaginer quand on leur banda les yeux qu’un jour un SALAUD oserait écrire

      " La Résistance, pour moi comme pour les compagnons de la génération précédente qui eurent affaire à elle, c’est essentiellement l’histoire de la liquidation, parfois par les armes, de la moindre tentative d’autonomie, y compris dans les maquis créés en dehors d’elle. Comme le disait l’un de mes proches, libertaire aujourd’hui décédé  : «  Les lieux de culte de la Résistance me débectent car ils cachent nos charniers.  »

      N’oublions jamais que le Parti des fusillés fut celui des fusilleurs
      .

      http://www.non-fides.fr/?De-Tillon-a-Guingouin-Les-mythes

      OUI c’est cette merde, le site NO FIDES..

      POUBELLE, SVP, ça PUE

  • Il est bien de le rappeler. Le communisme se situait autre part. En dehors du parti "Kautskyste", patriotard, de collaboration de classe et de restauration nationale que fut le P(c)f. Le message de Lénine avait depuis longtemps était jeté aux oubliettes.

    Sa lutte contre le nazisme dont il ne cesse de se glorifier n’a pas suffit à faire de lui ce parti dont la classe ouvrière avait besoin pour son émancipation radicale, ce pourquoi il était fait à l’origine. Aujourd’hui, son souvenir plus que problématique, laisse le prolétariat plus désarmé que jamais et incapable de se reconnaitre dans le programme communiste.

    Finalement le P(c)f stalinisé (sa direction ) n’a jamais voulu être autre chose qu’une sorte de contre-société à l’intérieur de la société bourgeoise n’ayant jamais eut la force, l’envie (ou l’ordre) d’abattre le capitalisme et permettant à une bureaucratie syndicale et municipale de prospérer et de renforcer son pouvoir anti-révolutionnaire.

    A partir de la fin des années 20, et surtout du front populaire il a évolué comme la social-démocratie allemande d’avant la 1ère guerre mondiale (révolutionnaire en parole et réformiste en fait) qu’avait si bien démoli Rosa Luxembourg ou Lénine et sur le cadavre duquel s’est constituée l’internationale communiste.Ce sont les écrits des 3 premiers congrès de l’international communiste qui restent vraiment la "bible" à laquelle tout communiste devrait régulièrement retourner. tout ou presque est dedans.

    • Ce sont les écrits des 3 premiers congrès de l’international communiste qui restent vraiment la "bible" à laquelle tout communiste devrait régulièrement retourner. tout ou presque est dedans.

      la bible..

      OUI..?

       :)

      Attention, Camarade...
      "la religion c’est l’opium des peuples" non ?

      Moi qui croyais qu’être marxiste, c’était SURTOUT la capacité d’invention, par les MASSES qui font l’HISTOIRE..., d’un FUTUR non écrit, se construisant, dans la LUTTE des classes de maintenant, avec la REALITE du jour , à appréhender, analyser, pour abolir l’"ancien" en faisant naitre du "nouveau", épaulées, aidées ,
      par une Organisation ne répétant pas ce qui aconduit à fossiliser, dans les têtes, le repère COMMUNISTE !!

      J’étais con..

      Serait "communiste, celui qui le matin va pisser sur les tombes de militants , au Père Lachaise, ou à Champigny( oui, c’est la que le"stalinien" social démocrate, traitrre etc etc MARCHAIS est enterré)

      ...et qui , rentré chez lui(1)...décide de tirer en tracts pour boites aux lettres d’HLM et sorties d’usines( celles qui restent..) quelques extraits des 3 derniers Congrès de L’internationale Communiste ?

      BOn week end,, je demande à mon perroquet que j’ai peint en rouge avec faucille et marteau sur les ailes, ce qu’il en pense....
      A.C

      NB (1)
      J’ai écrit "rentré chez lui" car j’imagine mal un communiste au contact des travailleurs, de la jeunesse, sortant cette recette de "REVOLUTION"

      NB bis :

      on aura remarqué que le forum étant modéré à priori, j’ai fait "cool" sans me moquer..

    • tient, ce n’est pas toi qui il n’y a pas si longtemps incitais à un retour sur nos origines et la troisième internationale (7 sept.) et à lire un texte relatif à la conférence de Zimmerwald

      qui (je cite) "pourrait fournir l’occasion de faire marcher nos têtes sur ce qui a été, grosso modo, l’acte de naissance de ce qui, plus tard , n’ a plus été le bébé espéré."

      il ne me serait pas venu à l’idée de faire de l’ironie.

      mais si Zimmerwald c’est bien, les 1er congrès de l’international c’est encore mieux.

      Quand les idées communistes semblent s’être totalement volatilisées il n’est pas mauvais pour les communistes de revenir aux origines et le mépris pour les textes (""pas de mouvements révolutionnaires sans théorie révolutionnaire" pourtant) a toujours quelque chose d’inquiétant.

      Les masses étonneront les révolutionnaires les plus lucides comme toujours (dans le bon ou le mauvais sens) mais les communistes n’ont pas seulement a aider a épauler les masses il faudra qu’ils en prennent la direction.

      Mais peut-être que l’activisme le plus frénétique sans boussole et le spontanéisme vaincra. Qui sait ?

      En tout cas la réhabilitation de la figure de Staline comme grand communiste et des partis stalinisés (plutôt Thorez et Marchais que Lénine et Trotsky) c’est le fourvoiement complet et la mort assurée de toute espérance.

    • Matricule78***34***

      Serais tu de ces" staliniens" qui ne savent pas débattre sans déformer les propos de leurs opposants ?
      (je plaisante, voyons..enfin, ..un peu)

      tu me réponds

      ce n’est pas toi qui il n’y a pas si longtemps incitais à un retour sur nos origines et la troisième internationale (7 sept.) et à lire un texte relatif à la conférence de Zimmerwald

      qui (je cite) "pourrait fournir l’occasion de faire marcher nos têtes sur ce qui a été, grosso modo, l’acte de naissance de ce qui, plus tard , n’ a plus été le bébé espéré.

      En appeler a intégrer le PASSE , quant auPRSENT , on prétend participer à la construction de l’AVENIR, c’est autre chose que de faire des textes vieux de plus d’un siècle LA BIBLE( je te cite) à porter sous son bras de soi disant révolutionnaire

      Tu as bien compris que c’est ça que je dénonce

      C’est dire combien le reste de ton commentaire est à prendre avec des pincettes
      car dans ta lancée tu tombes dans ce côté du prof-gauchiste qui met en garde et s’"inquiète" !

      woarf

      Quand les idées communistes semblent s’être totalement volatilisées il n’est pas mauvais pour les communistes de revenir aux origines et le mépris pour les textes (""pas de mouvements révolutionnaires sans théorie révolutionnaire" pourtant) a toujours quelque chose d’inquiétant.

      Ce qui est un peu inquiétant c’est ce côté de persistance à faire d’un PC , certes un un PARTI GUIDE
      .....mais qui, en plus, serait à la DIRECTION..de la REVOLUTION

      Les masses étonneront les révolutionnaires les plus lucides comme toujours (dans le bon ou le mauvais sens) mais les communistes n’ont pas seulement a aider a épauler les masses il faudra qu’ils en prennent la direction.

      La dictature du PARTI SUR le prolétariat !!!

      On a connu !
      ça finit par la dictature du BP sur le PARTI etc , ..Trotsky, Kamenev , etc te raconteraient la suite, qui chute sur la Dictature du secrétaire général..sur LE PARTI..

      Relis un peu ROSA L, mon ami licencié es "communisme " poussiéreux

      .

      Mais peut-être que l’activisme le plus frénétique sans boussole et le spontanéisme vaincra. Qui sait

      tu vises qui, là ?

      En tout cas la réhabilitation de la figure de Staline comme grand communiste et des partis stalinisés (plutôt Thorez et Marchais que Lénine et Trotsky) c’est le fourvoiement complet et la mort assurée de toute espérance.

      et là ?

      C’est sur quelles bases ce délire ??

      J’ai réhabilité Staline, moi, parce que j’ai lutté avec comme OUTIL le PCF (sous direction de Marchais et la profonde reconnaissance à LENIN)E, ??

      Pourquoi ce type de "critiques" à la sauce Hongrie 52 ??

      Une question un peu perso, ta cagoule ne me permet pas de te"voir"

      TU fais partie de la bande des crapules de"NON FIDES", ces soidisant anars qui selon moi, auraient du être simmplement VIRES de ce SITE militant
      Pas par gôut de la censure, on connait la dessus ma position

      Mais j’arriverai jamais à comprendre que la lie du mouvement ouvrier, ceux qui parlent du PCF comme je l’ai rappelé plus haut en les citant, (propos sur la RESISTANCE),

      .............aient ici droit aux relais de leurs saloperies..

      C’est au débat communiste ce que les rouges-bruns sont aux échanges vifs et normaux sur "nation Etat, cllase, etc"

      Je pense user mon clavier pour rien

      Je ne m’en sers pas pour nettoyer la cuvette des mes WC
      Faudra que j’apprenne à faire de même avec certains "articles" de haine anticommuniste....

      Cela m’évitera ensuite de perdre mon temps avec des garçons de ton style, matricule 78***34*** que je ne salue pas.,

      Non pas parce que nous sommes en divergence,
      mais parce que tu tritures ce que j’avance, tu déformes, bref...tu ne mérite pas qu’on échange avec toi.

      A.C

  • La conversion du PCF à la social-démocratie est-elle si récente ? Dès les années vingt, il reprochait à Salengro de ne pas avoir cassé du boche en 14-18. Plus tard il allait voir dans la grève une arme des trusts. "Produisons français", ce n’est pas si récent que ça non plus.