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Les nouveaux concours du CAPES : l’enseignement de l’ignorance

Publie le samedi 28 septembre 2013 par Open-Publishing
5 commentaires

Les maquettes des nouveaux CAPES risquent de conduire à un déclassement considérable de la qualification des futurs professeurs.

Alors que le niveau académique des étudiants est à la baisse, sans que cela ne soit plus désormais contesté par grand-monde, les nouveaux concours prévoient précisément de ne plus vérifier les connaissances disciplinaires, jugées "acquises" à l’université....

Dans certains CAPES, il n’y aurait plus que 20% des épreuves qui porterait sur ce type d’épreuves.

Par quoi ces épreuves de maîtirise de la discipline seraient-elles remplacées ?

— > par un fatras d’épreuves "professionnelles" (les étudiants lauréats des concours ne sont précisément PAS des "professionnels" ! ) issues des bons soins des experts des pseudos sciences de l"éducation, et des gourous de la pédagogie d’Etat.
— > des épreuves "institutionnelles" comme celle déjà en usage et déjà célèbre par son caractère grotesque "comment être un fonctionnaire éthique et responsable" (ne pas se syndiquer, ne pas faire grève, accepter le salaire enseignant le plus bas parmi les pays de l’OCDE, et se montrer souriant et servile en toute circonstance...)

Tant la haine contre la diffusion du savoir et de la pensée critique pour mieux soumettre la population ...

Messages

  • Juste, quant à l’enseignement de l’ignorance.
    Par ailleurs, les salaires enseignants sont remarquablement bas. en France. ¨mus qu’en Espagne, et même au Portugal, par exemple. Mais sils se situent dans le dernier quart des pays de l’OCDE, qui en compte une trentaine, ce ne sont pas les plus bas de l’ensemble, dont sont membres le Mexique, ou des pays de l’Europe de l’est.

    • – Les nouveaux CAPES sont une farce grotesque, un tout de passe-passe de la secte pédagogiste.

      Les nouveaux professeurs recrutés risquent de se trouver, à la fois dépourvus de culture syndicale (compte tenu du désintérêt apparent et de la résignation d’une large partie de la jeunesse sur les questions sociales et la lutte des classes) et de maitise académique de leur discipline.

      Ils pourraient bien intégrer l’Education Nationale sans même comprendre qu’il ont, depuis la Libération, un statut à défendre, le statut de la Fonction publique et les droits qui vont avec.

      On risque donc de leur confier des taches de garderie, de la maternelle au bac, diplôme national et à épreuves anonymes, qui risque d’ailleurs fort de disparaître pour laisser place au "bac-maison".

      L’Education Nationale va tenter de transformer les enseignants en pions, comme les salariés du privé que le patron peut désormais placer où il le souhaite grace au volet "mobilité" de la loi "socialiste" sur la flexibilité.

      Quant aux salaires, il est vrai que ce ne sont pas exactement les tout derniers parmi les 34 pays de l’OCDE (il doit y avoir des pays baltes, sans doute le Mexique...).

      – Mais, en conséquence de l’apathie des directions syndicales de l’EN, les salaires des enseignants français sont tout à fait dans le bas du classement : ils representent par exemple la moitié des salaires enseignants allemands !

    • Oui. Et on peut ajouter qu’ils sont gelés, comme ceux des autres fonctionnaires, depuis déjà 4 ans.

    • C’est l indice qui est gelé, pas l’avancement d’échelon.

    • La composante salariale de référence de la Fonction publique EST le point d’indice.