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Les "propositions" de Sarkozy aux syndicats (ou l’insulte érigée en "négociation")

Publie le mercredi 18 février 2009 par Open-Publishing
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COMME PREVUE LE "CHEF DE L’ETAT" NOUS A INSULTES ET MEPRISES

QUANT A LA CFDT SON FONDS D’INVESTISSEMENT SOCIAL ELLE PEUT SE LE FOUTRE OU JE PENSE - A BAS LES JAUNES PARTOUT OU ILS SE TROUVENT CAMARADES BATTONS NOUS

NE NOUS LAISONS PLUS INSULTER !!!!


Le chef de l’Etat a proposé au total jusqu’à 2,65 milliards d’aides sociales.

Parmi ces mesures, la suppression d’une partie de l’impôt sur le revenu des ménages modestes et un fonds d’investissement social.

Nicolas Sarkozy a lancé mercredi une série de propositions aux syndicats lors de l’ouverture du sommet social de l’Elysée. La plupart des mesures proposées par le chef de l’Etat étaient attendues. Elles touchent différents secteurs, et visent à donner un coup de pouce aux ménages sans modifier les choix de politique économique du gouvernement. Revue de détail.

-Chômage : indemnisation jusqu’à 75% du chômage partiel et prime.

Nicolas Sarkozy propose « qu’à titre exceptionnel, soit attribuée une prime à tous les salariés au chômage pouvant justifier entre deux et quatre mois de travail. Cette prime pourrait être « de 400 ou 500 euros ». Son financement « relèverait de la solidarité nationale et serait assuré par l’Etat ».

Le chômage partiel pourrait quant à lui être mieux indemnisé « pour le porter, par exemple, jusqu’à 75% du salaire brut », contre 60% actuellement. Le niveau serait établi « par voie de conventions ad hoc entre l’Etat et les branches ou des entreprises données ». Le surcoût serait financé par « l’entreprise, l’Etat et l’assurance-chômage », mais aussi en mobilisant des fonds de la formation professionnelle.

-Fiscalité : surpression d’une partie de l’impôt sur le revenu. Mesure attendue, Nicolas Sarkozy propose de diminuer l’impôt payé par les Français. Il pose en ce sens plusieurs questions aux syndicats : « Limite-t-on la mesure à un seul tiers provisionnel, celui payable au 15 mai, ou aux deux tiers provisionnels restant à payer en 2009 » ? Ensuite, « quels sont les ménages bénéficiaires : soit les seuls 2 millions de ménages qui payent effectivement un impôt dans la première tranche ; soit également ceux qui sont théoriquement dans la première tranche mais qui, en raison d’une réduction ou d’un crédit d’impôt, ne payent pas d’impôt ». Il s’interroge également sur les effets de seuil, qu’il propose de réduire au moyen d’un crédit d’impôt.

-Personnes âgées et handicapées : bons d’achats de services à la personne. Autre mesure ciblée, une aide exceptionnelle aux personnes âgées et handicapées, qui pourraient recevoir des « bons d’achat de service à la personne (aide à domicile, garde d’enfants, soutien scolaire, ménage) ». Les personnes concernées seraient les 660.000 ménages bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile, les 470.000 familles bénéficiaires du complément mode de garde gagnant moins de 43.000 euros par an, les 140.000 foyers ayant un enfant handicapé ou les chômeurs qui « retrouvent du travail et ont besoin de solutions temporaires pour faire garder leurs enfants ».

-Familles : prime de rentrée et aides exceptionnelles. C’était également prévu, le chef de l’Etat souhaite aider les familles. Deux options : soit « une prime aux 900.000 familles nombreuses, c’est-à-dire de trois enfants et plus, qui bénéficient du complément familial », soit option qui a sa préférence une prime de 150 euros en plus de la prime de rentrée scolaire. Coût de cette aide à 3 millions de familles : 450 millions d’euros.

-Jeunes : efforts de formation et états généraux. C’était attendu : Nicolas Sarkozy a confirmé qu’il comptait organiser une concertation sur la jeunesse, qui sera organisée par Martin Hirsch. Le chef de l’Etat ajoute qu’il souhaite des « efforts ciblés de formation pour ceux qui sont sans qualification », notamment par le biais de l’alternance. Autre proposition, un « service spécifique » de suivi des jeunes par le service public de l’emploi. Plus iconoclaste : « pourquoi ne pas imaginer demander aux entreprises, qui bénéficient des crédits du plan de relance, de recruter et de former des jeunes ? » s’est interrogé Nicolas Sarkozy.

-Un fonds d’investissement social. Nicolas Sarkozy a repris une proposition de la CFDT : la création d’un fonds d’investissement social pour « coordonner les efforts en matière d’emploi ». Il le chiffre à « entre 2,5 et 3 milliards », que l’Etat financerait à la moitié.

-Conditionner les aides aux entreprises. Le chef de l’Etat a également répondu au souhait des syndicats d’un « meilleur contrôle des aides publiques aux entreprises et des contreparties ». Il propose que toute aide à l’entreprise face l’objet d’une information au comityé d’entreprise qui pourra donner son avis. Il souhaite également que les syndicats soient « mieux associés en amont aux opérations de restructuration ».

-Partage de la valeur ajoutée : mission d’information et réfléxions. Nicolas Sarkozy a missionné Jean-Philippe Cotis, économiste et directeur de l’Insee, pour mener une réflexion sur le partage de la valeur ajoutée. Tout en reconnaissant que « quand on est une entreprise mondiale, il faut aussi penser aux salariés qui sont hors de France et il ne faut pas négliger d’investir pour préparer l’avenir », il estime que les 54 milliards d’euros de dividendes des entreprises du CAC 40 « choquent nos concitoyens dans la période actuelle ». C’est pourquoi il souhaite l’ouverture de discussions sur le sujet.

-Rémunération des dirigeants : des conseils de bienséance. Sans poser d’obligation, Nicolas Sarkozy a souhaité que les mandataires sociaux des entreprises renoncent à leurs bonus « lorsque leurs entreprises recourent massivement à du chômage partiel ou décident un licenciement économique d’ampleur ».

http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/18/04001-20090218ARTFIG00532-les-propositions-de-sarkozy-aux-syndicats-.php

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