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Les rebondissement bienheureux de l’affaire Valls-Dieudonné (zaz)

par Ocséna, Contre le sytème-ENA

Publie le dimanche 12 janvier 2014 par Ocséna, Contre le sytème-ENA - Open-Publishing
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Les rebondissement bienheureux mais au départ inattendus de l’affaire Valls-Dieudonné (zaz)

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Valls et le premier positif apparent mouvement

La France est sans doute divisée en 2 camps opposables et plus, plus ou moins clairement cernables concernant l’affaire précitée. On nous dit communément que les “socialos du PS” (SOCIALOS DU PS, HUMOUR MAIS ASSEZ SYMPA ET DE BONNE GUERRE !) !) pour commencer seraient, extrêmement contents, mais vraiment ! : fermeté, affirmation de l’autorité voire de la transcendance sacrée républicaine, etc..

On est bien obligé dans un premier temps de constater-reconnaitre que l’action de Valls quelle que soit sa préjugée “infinesse” naturelle, l’action de Valls est bonne doublement : elle a mis un terme à l’expression éhontée illégale d’un racisme antisémitisme qui n’est pas possible-pensable en France, dont acte ! elle a mis un terme ensuite à une campagne suspecte de spectacles nombreux programmés activement dans l”hexagone et dont il y avait sans doute lieu de s’inquiéter passablement.

Les voix discordantes faisaient, font, évidemment le blabla opposant sur la liberté d’expression qui peut tout dire, ben voyons ! tout faire, ben voyons ! Tout faire même péter à terme dans le Marais comme avant rue des Rosiers.

Contrairement à diverses craintes infondées, Valls a arrêté l’inquiétant mouvement et il n’y a pas eu les bavures nocturnes de rue qu’on redoutait. Donc eu égard aux objectifs posés, Valls s’est normalement dépatouillé correct de l’affaire, si l’on veut bien toutefois ne pas prendre en compte, malgré les constructions divertissantes des magistrats télévisuels qu’on a vu apparaitre sur les chaines : tout va bien disions-nous si l’on veut bien ne pas prendre en compte le ridicule et l’obsolescence du Conseil d’Etat, le ridicule rituel des ministres d’interview, Fillipetti, Valaud-Belkacem, notre Chère Taubira, et quelques autres moins aimés abonnés aux boulots indéciles.

On regrette évidemment la dépréciation du Conseil d’Etat alors qu’on va en avoir tout de suite besoin pour sauver la vie privée de Julie et François.

2

Le deuxième intra-auto-bon mouvement côté Dieudonné

La grande récente divine surprise c’est l’allégeance affirmée-réaffirmée de M’bala M’bala à la civilisée démocratie : abandon du “Mur”, choix d’une nouvelle pièce (africaine !), promesse solennelle d’apurer tout chose désa du nouveau numéro à mettre en place.

Bon c’est bon. Ont été excellents aussi hier, le sketch d’Elie en faveur de son ex-partenaire Dieudo lavé de tout racisme, le sketch antisémite pas piqué des mites [affiche ceci est de l’humour] de Nicolas Bedos chez Ruquier et selon son auteur diffusé synchro sur Gestapo.fr.

On sent une bonne volonté nouvelle d’apaisement yc à la LICRA.

3

Contradiction de la contradiction : Pourquoi chez nous une ultime inquiétude ? La lutte pour Paris

Nous n’en sommes pas, mais les mauvais esprits et mauvais suggestionneurs suggèrent de manière invraisemblable que toute cette fichue mess qui n’existait pas il y a quelques semaines encore est mobilisée exclusivement par la lutte pour la possession de Paris. Les sondages pleins d’incertitude inquiètent. Perdre Paris serait la pire des choses pour l’avenir du régime.

D’où les méchants en concluent que la victoire nécessite un bon transfert de 30 000 à 50 000 voix pour qui vous savez. Que la pression anti-Dieudonné ne peut pas s’éteindre avant les jours de mars.

Que les arrangements raisonnables avec l’humoriste risquent de s’essouffler. Que l’énervement peut re-gonfler. Que de désespoir M’bala M’bala peut se lancer lui-même dans la bataille électorale des municipales aussi sec ou un poil plus tard dans les européennes.

C’est là que les prévisions sur le bonus de Valls commencent éventuellement à se voiler. Mais qui vivra verra. Nous nous partons cultiver notre jardin. Nous avons assez de la radio pour compter le loin les points.

PS : C’était quand même plus peinard quand le Préfet de Paris avait automatiquement de droit, le poste de patron de la Capitale.

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Ocséna

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