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Les sénateurs du PCF poignardent l’enseignement public avec Peillon

par NPA

Publie le jeudi 6 juin 2013 par NPA - Open-Publishing
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Après son adoption au Sénat le samedi 25 mai, le gouvernement est sur le point de faire valider la loi d’orientation sur l’école. Fait politique significatif, les sénateurs communistes ont voté pour cette loi.
Ils seront certainement bientôt suivis par les députés, ce qui n’est pas sans créer des remous au sein du Front de gauche. Pour justifier ce vote, les sénateurs évoquent des «  avancées  » et arguent de reculs du gouvernement.
Il n’en est rien, les modifications sont marginales, le contenu de la loi d’orientation demeure le même, avec notamment la confirmation des mesures sarkozystes, la poursuite de la destruction de la formation des enseignants, la marche vers l’école du socle commun et le projet éducatif territorial contre lequel les enseignantEs du premier degré se battent toujours. Au-delà, qui peut croire que la régionalisation/destruction de l’enseignement professionnel public n’est pas enclenchée  ?

Nouvelle offensive sur les rails
Le gouvernement ne peut que se féliciter d’un tel «  rassemblement  ». La suite logique, c’est le statut des enseignantEs. Vincent Peillon ne s’en cache pas, tandis que le rapporteur de la loi d’orientation explique que la Cour des comptes «  donne 1 000 fois raison à notre politique  » (cf. article dans Tout est à nous  ! n°197).
Une concertation sur le statut est prévue à l’automne. Plus que jamais, la défense de l’enseignement public implique de rompre avec ce gouvernement.

Messages

  • L’analyse du NPA est juste.

    Effectivement, les enseignants s’étaient habitués aux trahisons du parti "socialiste" dans la politique éducative depuis longtemps.
    Le projet de loi Peillon, qui va saccager l’école publique, est une trahison de plus. Il ne reste plus au gouvernement qu’à détruire le statut de fonctionnaire, et le parti "socialiste" cmmme la droite et le patronat en rêvent déjà.

    Ce qui est inédit, c’est le ralliement du PCF à cette destruction du service public éducatif, à ce déclassement brutal des enseignants.

    Les enseignants n’oublieront pas cette trahison du PCF, et sa courroie de transmission, la FSU.