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Les vrais complices des déficits publics.

Publie le lundi 28 juin 2004 par Open-Publishing

Mesdames et Messieurs les élus et militants des parti(es) de la "gôche" mitterando-fabiusio-buffetto-jospinnienne, ne jouez pas les amnésiques, et ne venez pas nous reprocher de ne plus voter, et encore moins pour vous.

Comme vos collègues de droite, dont c’est le fond de commerce depuis l’après-guerre, vous avez prospéré d’investissements et magouilles immobilières, participé pleinement à la mafia des bétonneurs, au financement des fortunés marchands de mort, et vous êtes comme eux entièrement responsables de l’endettement utilisé comme prétexte pour ruiner les gens de ce pays, et les déposséder de leurs droits.

Vous avez directement encouragé et promu la spéculation en balancier oscila

La situation actuelle est la conséquence directe de vos magouilles : commes les autres, vous avez privilégié la passation incessante de marchés de construction, d’équipements (souvent de prestige et sans utilité publique correspondant aux besoins prioritaires de la population ; ex : Très Grande bibliothèque, Grande Arche de la Défense, programmes de logements sociaux privilégiant exclusivement l’accès à propriété, bâtiments pharaonique pour héberger dans la soie vos élus et vos valets, etc.) pour financer à l’aide de pots-de-vins et d’avantages vos campagnes électorales et votre confort particulier.

Ces pratiques n’ont cessé de s’aggraver depuis les années 60, et vous avez pris l’habitude de trouver vos satisfaction dans le spectacle d’un pays moderne parce que couvert de joujoux modernistes ! Mais pendant ce temps là, vous n’avez eu aucune attention aux gens, à la manière dont leur style de vie rétrogradait, pour devenir l’espèce de féodalité primitive allant nulle part que nous sommes aujourd’hui.

La situation sociale s’est dégradée depuis 1970, et s’imposait de compléter et d’améliorer protection sociale et services publics, d’assainir l’activité et mettre fin aux gabegies suicidaires de la chimie, du nucléaire et de l’armement : en réponse vous avez construit des CMS, repeint les murs, refaits de centaines et des milliers de locaux, passé un nombre incalculable de marchés. Jamais vous n’avez, sinon pour éviter le pire, c’est-à-dire les révoltes du pain, réellement pris en compte l’urgence humaine du problème social.

Alors vous pouvez toujours rêver de tromper celles et ceux qui n’ont pas suivi l’historique abjecte de vos trahisons, et continuer à vous prétendre incarner un quelconque changement.
Vous êtes tous juste bons à poster ici votre prose vide de sens, comme d’autres commerçants remplissent d’ordures nos boîtes aux lettres.

Socialistes et vos alliés, vous n’êtes plus rien qu’une épicerie dont la ruine est tout aussi nécessaire que celle des droites.
S’allier un jour avec vous ? Mais ce serait à notre tour planifier des trahisons.
N’y comptez pas.

clampin