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Lucia Morett, accusée de "terrorisme" par URIBE !

Publie le jeudi 17 avril 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

URIBE (narco-trafiquant notoire, mais néanmoins président de la Colombie, comme c’est la mode aujourd’hui on dirait) accuse la survivante du massacre qu’il a commandité d’être une "terroriste".

URIBE, le 1° Mars 2008 a fait tuer une vingtaine de personnes en Equateur, dont le commandant Raul Reyes, en terre étrangère (et réalisé grâce à Sarko et grâce à une base US située sur cette terre). Il a commandé un bombardement de la zone puis l’intervention d’un commando héliporté qui a achevé les blessé 1h30 environ plus tard (laisser le temps aux agonisants de mourir, sans doute ?)

Lucia Morett, étudiante mexicaine, est l’une des trois - miraculeusement - survivantes de ce bain de sang cruel et cynique. Les deux autres sont aussi des femmes, Colombiennes, encore en soin à Quito (Equateur) et qui demandent l’asile politique.

Natalia Verónica Velázquez, Juan González del Castillo, Soren Ángeles Avilés y Fernando Franco, eux aussi étudiants à l’Université de México, sont morts dans ce massacre (Leurs cris hantent les nuits de Lucia). Leurs parents demandent au président du Mexique, Felipe Caldéron de ne pas qualifier de "terroristes" leurs enfants, rien que du fait qu’ils se trouvaient dans le campement des FARC - classés, eux, comme "terroristes" par les USA (= déchiquetables à merci, sans jugement, et par tous les moyens).

Celui -ci demande, mais assez mollement, semble-t-il, à URIBE de se calmer. Sans succès. URIBE a déclaré qu’il ne donnerai pas un sou à titre d’indemnité aux familles mexicaines des enfants tués, car ce sont, selon lui, tous des "terroristes" ! Il affirme n’avoir aucun remord de ce qu’il a fait.

Dès lors, Lucia Morett est réellement en danger. Traitée comme "témoin protégé" en Equateur (elle seule, pour l’instant, peut témoigner de ce qui s’est passé cette nuit-là), elle n’est peut-être pas cependant à l’abris d’un assassinat par URIBE (qui utiliserait ses dévoués - moyennant finance ! - paramilitaires narco-trafiquants).

ORTEGA, président du Nicaragua, lui offre aussi protection.

La semaine prochaine, Lucia doit se rendre à México, mais sous bonne garde : ses parents et des fonctionnaires d’une ONG de Quito.

– http://www.aporrea.org/internaciona... ( Calderón instó a Uribe a no calificar a mexicanos como cómplices de la Farc)
– http://www.aporrea.org/internaciona... (Nicaragua ofreció protección a mexicana herida en bombardeo colombiano en Ecuador)
– http://www.aporrea.org/internaciona... ( Uribe no dará ni un peso para indemnizar a mexicanos)

En fait, Lucia Morett est davantage en danger de mort - et de torture - qu’Ingrid Bettencourt, qui semblerait avoir été déclarée mourante à la suite d’un coup de terrorisme médiatique d’URIBE

Messages

  • Celui -ci demande, mais assez mollement, semble-t-il, à URIBE de se calmer. Sans succès. URIBE a déclaré qu’il ne donnerai pas un sou à titre d’indemnité aux familles mexicaines des enfants tués, car ce sont, selon lui, tous des "terroristes" ! Il affirme n’avoir aucun remord de ce qu’il a fait.

    c’est vraiment un sale en..ler, ce uribe, je lui souhaite les pires choses.

    Lolita

  • Pourquoi est-ce que les Etat-Unis ne font rien contre lui malgré les preuves multiples des liens du président colombien avec le trafic de cocaïne ? Tout simplement parce qu’il est le principal et le plus fidèle allié de l’administration Bush dans la région.

    Ce n’est pas le cas de toute la classe politique américaine. En 2007, Al Gore, aujourd’hui prix Nobel, refusa de participer à une conférence sur l’environnement qui se tenait à Miami pour ne pas s’asseoir à côté d’Alvaro Uribe en raison des liens du président avec les groupes paramilitaires.

    Le « seigneurs des ombres » est aussi le meilleur ami, en Amérique du sud, de Felipe Calderón, le président du Mexique. Malgré les constantes déclarations de Los Pinos (la résidence présidentielle mexicaine) sur la guerre sans pitié contre le narcotrafic, la politique colombienne de « sécurité démocratique » est donnée comme exemple à suivre à l’administration du président Calderón. C’est pourquoi la chancellerie mexicaine n’a exprimé aucune protestation lors de l’assassinat de quatre jeunes en Equateur par l’armée colombienne. Une honte.

    Traduction Nathalie Privat pour le Grand Soir
    Álvaro Uribe, señor de las sombras y Los Pinos - La Jornada

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    Felipe Calderón, uribe sont SIMILAR les mêmes salauds

    Lolita

  • Un doute à propos de l’emploi du mot "terrorisme" exprimé en dessin : "La résistance et le terrorisme".