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MANIFESTE DES MOUCHES DU COCHE (1)

Publie le mardi 28 juin 2005 par Open-Publishing

MANIFESTE DES MOUCHES DU COCHE (1)

Bonjour, ceci est une proposition de programme politique élaboré par ces petits insectes qui doivent leur nom à la fâcheuse habitude qu’ils avaient prise de tourner autour des cochers, à l’époque où ceux-ci existaient pour conduire des calèches.

Les calèches ne sont aujourd’hui plus de ce monde et les mouches se sont retrouvées sans travail, les cochers se sont reconvertis, s’adaptant aux effets de cette mondialisation de l’époque : la généralisation de l’automobile.

Notons au passage que cette production de masse de l’automobile a donné lieu, au début du siècle, à des méthodes d’organisation de travail de masse. Une petite anecdote vérifiée concernant ce petit monde intelligent, bien rodé, qui avait imaginé des procédures censées être parfaites pour une travail rendu plus rentable : malgré ce bel édifice de théories mises en pratique, on remarqua une baisse de la productivité, voire de production. Le système semblait avoir touché l’une de ses frontières, rencontré un obstacle, connu la présence d’un gravier dans les rouages.
Alors, les experts économiques de l’époque se penchèrent scientifiquement sur le problème, en faisant appel à d’autres experts qui faisaient des études en entreprise. On observé les travailleurs, on a recueilli certaines de leurs idées, proposé comme des jeux de rôle pour comprendre où se situaient les problème.
Résultat de l’enquête : le travailleur travaille mieux lorsqu’il sait pouvoir avoir une action quelconque sur le circuit de production. Voilà ce que demande l’être humain civilisé, vivant avec ses congénères : d’avoir une part active, un rôle, une place quelque part dans le processus. Et du coup, le résultat est meilleur...

En tout cas, au milieu de tous ces cochers qui ont mal tourné, qui n’ont pas abouti dans leur reconversion économique, et des autres qui sont peut-être devenus poinçonneurs, conducteurs de métro ou mécanos, les mouches du coche ont dû se reconvertir aussi, "se recentrer sur leur coeur de métier", comme aime dire le patron d’Alcatel, et ses copains.
Et attention, car quand une profession s’en va, c’est tout le petit commerce et les activités annexes qui peuvent s’effondrer à sa suite, car une masse trop importante de compétences similaires arrivent en même temps sur le marché d’une l’offre, ce qui a tendance à faire baisser les enchères, voire à produire une crise.

Bon, ceci étant dit, introduisons une sorte de manifeste, de charte, de présentation du programme politique des mouches du coches (PPMC) - nommons-le indifféremment avec l’un de ces mots, aucune importance. Laissons la place aux propositions, aux idées de chacun et voyons comment elles peuvent s’articuler entre elles, prendre vie.

Nous, les mouches du coche, insectes oubliés d’un siècle passé, étions donc, il y encore peu (un petit siècle), chargées de tourner autour des cochers et de leur rappeler que, malgré leur puissance de déplacement et la maîtrise des outils de ce déplacement rapide, ils n’étaient pas les rois de la route.
La Fontaine l’avait déjà prédit, lui qui, au 18ème siècle faisait dire à un rat s’adressant au lion : "on a toujours besoin d’un plus petit que soi".
Et, plus de deux siècles après la mort de ce célèbre écrivain qui faisait parler les animaux pour railler le roi, on ne peut pas dire que cette réalité soit aisément entrée dans les moeurs. Ainsi, les mouches du coche ont dû s’imposer, s’organiser sur tout les territoires, poursuivre leur mission malgré leurs faibles moyens.
Car les moucherons que furent nos lointains ancêtres furent aussi de fins stratèges, ils n’oublièrent pas les paroles de l’écrivain et décidèrent de faire avec leurs moyens : leur apparente faiblesse deviendrait leur arme terrible.
Et ils prirent exemple sur leurs cousines chevalines, bovines, caprines. En effet, le cheval, noble animal que l’être humain, malgré sa cruauté caractérisée, hésitait pourtant à déguster, ce fier VIP des champs, des plaines et des montagnes, le roi à 4 pattes des conquêtes, le 4x4 en chair, en poils et en os de l’époque, ce destrier légendaire des plus grands guerriers n’avait jamais paru plus gêné que lorsqu’il devait combattre les mouches qui attaquaient son derrière. Et, ce que ne semble jamais devoir accepter ni la vache, ni le cheval, ni la chèvre, c’est que ce qui peut paraître comme un déchet pour lui représente parfois un repas pour toute une famille de moucherons précaires...

Première leçon d’observation et de pratique politiques : voir si un exemple peut s’appliquer à d’autres cas, si l’on peut rapprocher des situations. Admettons que les cochers d’aujourd’hui ne veulent pas, ne voient pas, comme leurs ancêtres d’hier, ces petits riens à ailes qui passent leur temps à fouiner et tourner autour de leurs déchets.
"Ils ne servent à rien", se disent les cochers de tous temps ; "ils ne sont pas gênants", auraient-ils pu se dire.
Donc acte : les descendants des mouches des coches délocalisées dans la modernité ont eu un siècle pour retrouver des cochers, de nouvelles formations, du travail, de nouvelles niches d’activités.
A titre d’exemple, on recense aujourd’hui une forte concentration de des insectes vigilants dans la Fonction publique et dans les syndicats, souvent dans les deux en même temps, quoi qu’on en dise, parce qu’ils ont toujours cru qu’ils travaillaient pour le bien commun et qu’ils en étaient fiers.
On en retrouve en fait dans toutes les couches de la population moucheronne : les manuels, les intellectuels, les pauvres, les nantis, les diplômés, les sans diplômes, les sages, les sans-logis, les traîtres, les bons, les méchants, les modernes, les anciens, les violents, les savants...
Et pour survivre, comme toutes espèce, les mouches doivent savoir s’adapter à leurs nouveaux cochers, pour que l’attelage ne risque pas de perdre la route.

Premier constat admis de tous aujourd’hui : C’EST LA MONDIALISATION !
Premier postulat : UTILISONS LA MONDIALISATION !
Premier état de fait : LA MONDIALISATION EST PARTOUT !
Première réponse : NOUS SOMMES PARTOUT, SOYONS LA MONDIALISATION.

Malheureusement, dans l’histoire récente du peuple français, "nous sommes partout", ça fait encore mauvais genre à notre époque, même si ça fait référence à des horreurs un peu anciennes...
Mais la France, ce n’est pas le monde, et lorsqu’un groupe "altermondialiste" anglais prend la magnifique initiative de revendiquer "nous sommes partout", c’est à la fois un cri de ralliement des mouches désoeuvrées, tristes de voir leur monde de cochers se réduire à quelques fortes têtes et quelques forts en gueule, mais aussi un avertissement à tous les cochers qui savent encore lire la danse et les messages des moucherons : vous n’êtes pas les rois de la route !

Nous sommes un village mondial, soyons un village mondial de mouches du coche.
Le principe ? Utiliser tous les réseaux de la mondialisation : commerce, économie, politique, circulation des êtres, des biens, du travail et des services, services de communication divers, production alimentaire, intellectuelle, culturelle, les circuits de l’argent, du pétrole, de l’énergie, etc.

Commençons dans nos frontières et repérons nos cochers.
Nos cochers politiques ne sont plus syndiqués car ils pensent que les choses d’aujourd’hui ne ressemblent pas aux choses d’hier, parce que le modernisation et l’individualisation de leur outil de transport collectif leur a donné l’illusion qu’ils étaient devenus les seuls maîtres des tracés.
Les mouches retrouvent ainsi deux de leurs fonctions originales : choisir et s’approprier-ou suivre un cocher et lui tourner dans l’oreille pour qu’il ne perde ni la route, ni le coche.
Missions importantes car le cocher a la responsabilité de toute une calèche, et lorsque celle-ci se renverse, c’est la galère, c’est la dèche ; tout l’équipage se retrouvant à attendre des secours sur la route ou que ce que qui peut l’être soit réparé. C’est parfois possible, mais c’est alors beaucoup de perte de temps, la famille s’inquiète de ne pas voir la calèche arriver, qu’elle ait pris du retard - peut-être qu’elle s’est fait attaquer sur la route.

De nos jours, les attaques de diligence sont beaucoup plus discrètes mais tout aussi violentes.
Et oui : quand le chef de la calèche prend dans une direction, de son propre fait, de sa propre expérience mais qu’il ne semble pas voir que la plaine est boueuse, il en est de la survie commune d’unir ses forces - mouches et passagers - pour éviter le danger, quoi qu’en pense le cocher. Personne n’est parfait et, pas plus lui qu’un autre sauf dieu s’il existe, n’est à l’abri d’une erreur d’appréciation dans la feuille de route, dans l’étude du terrain et dans la prise de décision.

Intéressons-nous à notre système économique. C’est marrant, on dirait qu’il a été touché par le même virus que le monde politique : il a grandit de travers, dans une mauvaise direction, on dirait.
Comment les gens de ce village planétaire on-il pu détruire leur propre environnement ? Comment n’ont-il pas su répéter à une échelle plus grande les enseignements appris dans le petit village de leurs ancêtres ? La perte des repères, vous répond-on... Et oui : avant, on croisait les mêmes dans le village, on se connaissait, on s’épiait, et s’il y en avait un qui déconnait vraiment, les autres tentaient de le ramener au raisonnable.

Aujourd’hui, on dit qu’on ne voit pas les causes et les sources de sa consommation. Moi, parisien non-pauvre, riche même pour certains - même si d’autres gagnent en deux jours ce que je gagne en un mois (mais je m’en fous, je ne suis pas jalouse...), je ne sais pas, quand j’achète une banane "Chiquita" (1), que ça a sûrement coûté des enfants anormaux, des femmes et des hommes stériles, des êtres malades au Nicaragua, alors que les Etats-Unis en ont interdit l’usage depuis plusieurs années sur leur territoire.

Attention, loin de moi le principe et l’envie de culpabiliser qui que ce soit parce qu’il achète des bananes Chiquita tout en sachant que des pesticides-stérilisants dépendent des effets criminels sur la santé de ceux qui les font pousser et de ceux qui les consomment.
C’est pareil aux Antilles, cherchez pas, on balance des pesticides sans protection sur les bananes destinées à l’exportation.
Pas plus que je ne cherche à culpabiliser la jeune fille qui m’a répondu hier, lors d’une soirée de soutien à une syndicaliste, qu’on "peut très bien être anarchiste et boire du Coca-cola" et qu’en plus "c’est bon pour les maux de ventre !".

Moi, je dis : on peut être anarchiste et boire du rouge, on peut aussi boire du coca, avoir un 4x4 et une grande maison climatisée, passer son temps à travailler au démantèlement de l’environnement, du social, du culturel, prôner le seul règne de l’argent et du confort au profit des nantis, de seulement quelques-uns en fait - c’est ça la définition des nantis...
Mais il faut aussi que ces nantis mondialistes comprennent que la précarité s’est elle aussi mondialisée, en grande partie grâce à eux, et qu’ils doivent accepter, en hommes d’honneur, le principe même de la bataille puisque ce sont eux qui ont le plus voulu bousculer les choses...
Aussi, on peut boire un jus d’orange naturel, du champagne, du vin, des élixirs divers et nettoyer son vieux moteur avec du Coca avant de préparer celui-ci à la fin du pétrole et à sa reconversion vers d’autres énergies.
On peut aussi acheter des bananes qui ne sont pas bourrées d’anabolisants jusqu’au bout de la queue, on peut aussi ne pas acheter de banane du tout et lui préférer des fruits plus proches, des fruits qu’on n’a pas besoin de mettre dans des avions qui polluent partout avec leur carburant.

Les mouches seraient-elles contre l’exportation, l’aide commerciale aux pays pauvres ?
Pas du tout : les mouches disent que le commerce est possible mais autrement.

Revenons à nos cochers politiques qui travaillent avec les Ford de la nouvelle économie et admirons le travail : ils se sont choisis à la courte-paille, pendant que les mouches et cochers syndiqués travaillaient et dans les règles de l’art, c’est-à-dire en respectant certaines règles de non-concurrence...
Mais ces cochers-là, les cochers nouvelles vagues, conseillés par des "Faucons" à ce qu’on dit, sont rentrés complètement bourrés de leur fête d’inauguration et, dès le lendemain, ils ont commencé à lire les plans à l’envers...
On a bien commencé à leur dire pourtant : l’alcool, c’est pas bon pour la santé, à part sont petit verre de vin quotidien pour faire passer le fromage et soutenir la viticulture nationale, sauf quand on est enceinte. Mais eux, c’est comme des mômes livrés à eux-mêmes, ces cochers de la nouvelle école, ils font n’importe quoi, un peu comme une bande de footballeurs qui a raté sa finale et qui cherche à combler sa déception par un petit coup entre potes derrière la cravate.
Et puis, vous connaissez comment les enchères montent vite dans ce genre de situation ; il suffit qu’il y en ait un qui fasse plus le con que les autres, qui ose monter sur la table, par exemple, et montrer sa bite à tous les copains. Tout le monde rigole, franchement décomplexé... Et puis, c’est toujours pareil, les moins bons, les plus petites bites veulent tenter leur chance aussi ; y’a pas de raison, ils se disent, la réussite doit se mesurer aussi au mérite et non à la seule aune de la taille et de la plus grande gueule.

Nos cochers d’aujourd’hui font fiesta sur fiesta. Il n’y a pas trop de boulot en ce moment en politique : tout le monde est d’accord sauf les peuples, alors, on se bourre la gueule dans les salons de la République.
Des fois, il y en a qui arrivent quand même à rater une marche. Je ne sais pas comment ils font, mais de tout temps, les mouches ont observé ce phénomène étrange comme commun à toutes les générations de cochers.
Il y a des gars, par exemple, ils ne sont pas connus pour être les meilleurs : pas forcément bon en matières intellectuelles et en théorie, ou le contraire, pas assez manuels et près des réalités, mais, à la force du poignet, c’est-à-dire en redoublant de coups de cravache le temps qu’il faut, en trainant dans tous les relais de postes où il peut y avoir du boulot, en proposant leurs services aux compagnies qui tournent le mieux dans le moment, ils parviennent finalement, bon gré, mal gré, à devenir membres de la grande Cocherie (et pas forcément à finir dans la grande cochonnerie...).

C’est la cas par exemple d’homme politiciens comme Patrick Devedjian, récent ministre-météorite d’un gouvernement français.
Voilà un gars qui a mal commencé : à l’âge où on est fleur-bleu, où on a des tendances d’ouverture vers le monde, où on se montrer curieux de la moindre expérience enrichissante, il avait déjà peur. C’est difficile à contenir, ça, un enfant peureux, on n’a pas de recettes-miracles.
A l’heure où les autres escaladent et courent sur des murets pour apprendre à ne pas tomber, lui et ses amis se réunissent et descendent dans des rues pour dire à d’autres, étrangers, qu’ils ne sont pas les bienvenus.
Et bien, même en ayant démarré si mal, ce gars s’en est pas si mal sorti. Il a fini par devenir cocher, oui Monsieur, cocher des Sous, ministre de l’industrie si tu veux. Ca marchait pas trop mal, mais je crois que la réinsertion n’est jamais un sujet facile, aux résultats acquis d’avance.
Je crois qu’il a flanché. Il est parti. Fini cocher des sous. Après tant d’années de routes tortueuses, d’entorses, de sciatiques politiques !
Je ne sais pas ce qu’il est devenu aujourd’hui.

Autre exemple, son copain Nicolas Sarkozy, qui l’a aidé à entrer au syndicat des nouveaux cochers.
Face à la crise qu’ont subi leur parents, les nouveaux cochers n’ont pas voulu se retrouver le bec dans l’eau et se sont organisés.
Sarkozy, il a montré la route à ses potes du syndicat. Un jour, il est monté sur la table en posant cette question cruciale à l’assemblée : "c’est qui qu’a la plus grosse ?". Ils avaient pas bien compris les autres, que c’était un jeu où il fallait répondre rapidement...
Personne n’a eu vraiment le temps de réagir et finalement, il a sorti la sienne et il a dit : "puisque personne n’a rien à dire et rien à montrer, c’est moi qui ai la plus grosse". Et déjà, c’était trop tard, même si il y en avait autour qui en avaient effectivement une plus grosse, ça faisait "has been", petit-joueur de la montrer après...
Devedjian, il a quand même essayé de faire comme Sarkozy. Il a dit : "je suis ministre de l’industrie et j’ai décidé que la construction de plus gros réacteurs nucléaires, c’est très bien et c’est l’avenir". Lui, il a fait comme Nicolas, mais avec de grosses cheminées ; ça s’appelle l’EPR... Il a dit : "l’EPR, c’est la plus grosse", et tout le monde s’est fait un peu avoir.

En tant que mouche du coche, je tiens tout de suite à signaler à tous les cochers qui prendraient la mouche que je ne crains aucune attaque en diffamation (j’ai de l’honneur et je n’ai pas d’argent), qu’ils peuvent m’écouter, me ficher, essayer de m’envoyer des virus (pesticides, fertilisants, messages malodorants, certitudes médiatiques), je ne crains pas qu’on m’envoie des hommes en bleu, en noir, en kaki, qu’on m’écoute, qu’on me fiche ; je n’ai rien à cacher, rien à me reprocher, et je fais mon boulot d’adaptation : je m’occupe de mes cochers, pour ne pas qu’ils perdent la route.

Depuis que Sarkozy a montré la sienne devant tous les copains, on lui a donné un gros bâton - "le bâton du Maréchal", une sorte de représentation à la fois symbolique et physique de cette vérité de la plus grosse. Depuis, il est complètement parti à la dérive. Le plan d’insertion semble complètement échouer. Le succès lui a monté à la tête, on l’entendait dire : "je suis celui qui a la plus grosse, personne n’en a une plus grosse que moi" et on sait qu’il a fini par le croire.
Comme si un cocher pouvait vous dire qu’il n’y a qu’une seule route pour aller à Londres ou que toutes les tomates sont rouges...
On est vraiment emmerdés avec celui-là parce qu’il traîne depuis longtemps une pathologie lourde. Le remettre là d’où il vient, ce n’est pas lui rendre service car on sait que quand le sujet désaxé reste dans un environnement lui-même pollué, la récidive est plus grande...
Ca, c’est la loi des cochers. On en a vu beaucoup qui, après avoir montré leur enthousiasme sur la table du relais de poste, se sont fait payer des coups par les autres : les cochers, les clients, le patron du relais, parce que sur le coup, ça a fait du spectacle pour tout le monde (il ne faut pas le nier) et puis, chacun voulait faire un geste pour que l’étrange, l’étranger, le différent, puisse aussi trouver sa place.
Mais combien on en a vu rester collés au comptoir du relais ? Ne plus vouloir repartir ??
Toute mouche que je suis, j’ai le temps de voyager, d’observer, et je dis que laisser Sarkozy à Neuilly, à la Cocherie des Bâtons, avec "la bande des hauts de la seine", c’est concentrer un maximum de chances pour qu’il ne s’en sorte pas...

(1) Nicaragua : un combat presque stérile contre un pesticide, Nolwenn WEILER - Libération, lundi 27 juin 2005.