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MELENCHON : LE BAISER DU SERPENT AU NPA !

par Gérald

Publie le jeudi 11 avril 2013 par Gérald - Open-Publishing
11 commentaires

Le 31 Mars 2013, sur Canal +, Olivier Besancenot déclare (à juste titre) que Jean-Luc Mélenchon « est en train de donner dans le souverainisme, le nationalisme, voire dans le chauvinisme ».
On ne peut en effet qualifier autrement celui qui "pense en français" !

Il lui reproche également de ne pas être dans l’opposition aux socio-libéraux... Mélenchon assumera dés le lendemain en se disant "en opposition, mais pas dans l’opposition", ce qui lui permet de garder les faveurs de ses futurs alliés dans les prochaines échéances électorales !

Et, hier, nous apprenons que le NPA rejoindra la marche pour "la 6ème République", le 05 Mai, suite à l’appel lancé par ce même Mélenchon !!

Cherchez l’erreur !

Opération mains propres, alors que notre tout nouveau révolutionnaire Mélenchon a passé 30 ans au PS dans des gouvernements qui n’ont pas été très nets sur les affaires ! et à l’époque, il n’appelait pas à une nouvelle république !!

Oui, je sais, le NPA dit qu’il défilera avec ses propres mots d’ordres, mais ces mots d’ordres seront inaudibles aux yeux des travailleurs et des médias pour qui ce sera" la marche du Front de Gauche et de Mélenchon" qui pérorera le soir sur toutes les chaînes ! Le NPA lui aura juste servi de caution de vraie gauche !

Mais qu’a donc fait Mélenchon pour que le NPA tombe dans son piège qui rappelle trop le baiser du serpent que Mitterrand donnât en son temps au PCF ???

Le NPA risque de signer malheureusement de par cette marche aux côtés d’un national-populiste sa fin ou en tout cas la fin de sa crédibilité de parti révolutionnaire...

Messages

  • C’est le NPA le baisé du serpent à sornettes ?
    A.C

  • Attention "on veux, on peut et on fait" !!!!

    Le 05 MAi, Pascal Basse et Mélenchon iront prendre l’Elysée ! La guillotine sera rétablie et on pourra enfin "penser en français" en France !

    (Au fait, je ne me définis pas comme trotsko ! désolé !)

  • Merci d’être les garants de la perfection idéologique de gauche mais pour l’instant Mélenchon est le seul qui réunit 4 millions d’électeurs et ne vous en déplaise, pour parvenir à une politique de gauche alternative il faudra réunir de Montebourg à Arthaud. Alors montrez-vous le 5 Mai pour dire que vous êtes prêt à un rassemblement de toute l’autre gauche sans pour autant renier vos convictions comme l’a fait le PCOF. Je commence à souffrir de voir notre gauche (avec l’aile gauche du PS) partager le même horizon et qui reste divisée sur la manière de renverser la table.

  • Merci au front de gauche de bien comprendre notre requête..
    Pourquoi ne pas respecter notre choix de ne pas défiler avec vous ? Vous avez peur de ne pas être assez nombreux le 5 mai ? Désolé mais nous (les militants du NPA qui ne participeront pas à cette manif’) ne voulons pas servir de moutons qui grossiront les rangs d’un parti qui parle de révolution nationaliste. Nous sommes internationalistes et le grand coup de balai se fera au niveau mondial si il doit avoir lieu. Mais déjà il faudrait que Melenchon comprenne que nous ne sommes pas prêt à le suivre comme des gentils toutous.. Mais il devrait plutôt concerter les représentants des autres partis afin d’établir une action collective, et pas une manif’ qui ne servirait que son propre intérêt et qui tient seulement dans son programme. S’il veut que le NPA le rejoigne (dans une démarche collective, pas dans son front de gauche), qu’il parle d’anticapitalisme et la nous l’écouterons volontiers. Nous ne sommes pas contre une action commune mais réformistes et révolutionnaires ne font pas bon ménage, surtout quand Melenchon attaque le gouvernement tout en le caressant. Nous, nous parraissons peut etre butés, mais on sait ce que l’on souhaite, UNE REELLE OPPOSITION DE GAUCHE. Cela veut donc dire pas d’alliance avec le PS aux municipales et pas d’abstention lors du vote du budget de l’austerité par exemple. Rien que pour ces points je boude le FDG car à vrai dire il dise tout et son contraire, tandis que nous on garde la même lignée : combattre ce gouvernement de "fausse gauche" qui suit la politique de l’ancien gouvernement !

    Jahbaba (militant du NPA)

    • Interessant

      mais, permets moi d’insister..
      Quand allons nous, nousdébarsser de cees appelations genre"UNE REELLE OPPOSITION DE GAUCHE."

      Cela me semble clair, le"partage" entre ce qui est UTILE et ce qui NUIT.

      Il ya "nous", des révolutionnaires , de notre temps, cumulant expérience de Luttes ET "boussolle" marxiste, et il ya des non marxstes, de toutes provenances, objectivement CONTRE-Révolutionnaires puisque , avec leurs recettes plurielles, ils "cuisinent" de la relève politicienne qui ne PEUT, en aucun cas, être une AIDE à la Lutte de classes.

      Le reste , c’est certes à "observer" comm étant des éléments susceptibles ou non de faire bouger le curseurK/travail

      Sans plus.
      Que ce soit les convulsions internes au NPA, les jeux de chaises au FDG, etc etc..

      NON ?

      Cordialement

      A.C

    • Pour la petite histoire, et malgré les remugles, le NPA y va sur ses positions au 5 mai et pas sur celles de mélenchon ou pour la 6eme république.

      Les positions du NPA sont connues là dessus : lier la dénonciation des scandales en cours aux agressions sociales des mêmes, pour que la colère s’exprime contre ce gouvernement . C’est peut-être insuffisant (ce que je crois) sinon le NPA aurait déjà fait ses propres propositions de mobilisations sans attendre par excès de démarche qui se veut unitaire avec des débris du réformisme.

      C’est une critique, de même les adaptations concomitantes dans la terminologie (la gauche, etc) pour pousser des ânes qui n’ont pas soif à boire.

      On peut faire des découpages astucieux de propositions du NPA, mais ça ne va pas très loin, le NPA n’est pas pour une 6e république ou une constituante en dehors de ce que pourrai faire éventuellement un jour un assaut de la classe populaire avec ses propres organes démocratiques auto-organisés.

      Chacun le sait. Et ceux qui avaient d’autres ambitions sont passés pour l’essentiel maintenant au fdG .

      Il faut donc cesser de jouer aux faux-culs là dessus. De même les débats du NPA ne relèvent pas de cuisine interne de courants (c’est encore une belle connerie balancée) mais de discussions légitimes sur les initiatives à prendre face à une crise politique de régime qui réussit le tour de force de mouiller tout ce qui est le plus agressif contre la classe populaire (il ne manque dans le lot que EELV, mais ils ont senti que ça sent mauvais et s’écartent vite du cadavre).

      Donc contrairement à ce que dit ce bon AC, les débats du NPA sont les débats du mvt ouvrier actuellement sur la façon de répondre à ce moment de la crise politique gouvernementale.

      Et je partage évidemment son point de vue de sortir des appellations de gauche et de droite, telles qu’elles sont faites actuellement dans certaines déclarations de dirigeants du NPA.
      Je comprends comment elles sont faites mais j’estime qu’elles sont datées etv trainent trop de confusions.
      Vraie gauche de gauche vraie, c’est sur c’est comme les communistes vrais de vrais de vrai par rapport aux communistes seulement vrais...

      C’est d’ailleurs un autre emanchage de première confusioniste que de s’imaginer qu’en parlant de communisme vrai de vrai on va réussir à faire distinction des bourges adipeux du PC Chinois rouges comme des luminions, et des bercés près du mur qui restent ici à gauche ou à droite en France...

      Restent donc les actes et les contenus réels. La stratégie à développer pour que notre classe puisse d’abord desserrer l’étreinte des assauts de la bourgeoisie et trouver des cadres de riposte où sa colère et ses objectifs s’expriment, des cadres où elle puisse progresser en organisation tout en progressant en contenus, tout en élargissant son unité.

      On peut estimer que ce qui ressortira du 5 mais sera surtout d’une initiative du FdG mais c’est le lot de toutes les manifs où les réformistes sont majoritaires, cela sera le cas aussi du 1er mai.

      Toutefois, il est impératif qu’une riposte populaire se fasse au moment où le personnel politique de la bourgeoisie (PS, UMP, FN, etc) presque au grand complet a les couilles coincées .

      Celle avancée par JLM ne me convient pas beaucoup et ne peut être une réponse à hauteur du problème rencontré, de la crise politique rampante créée.

      Car elle ne permet pas aux masses de s’organiser et de s’exprimer sans entonnoirs institutionnels.

      Je soutiens la présence du NPA sur ses positions le 5 mai, ses banderoles et ses orientations . Qui ne sont pas celles du FdG sur la 6e république et la constituante contrairement à ce que certains insinuent.

      Mais la réponse est insuffisante et est en partie détournée de son sens. Et cela ne permet pas (du moins le ressenti que j’en ai) de donner un cadre adéquat et large à la colère populaire.

      Pourtant cette réponse populaire est indispensable pour la suite. Sans colère, pas d’assaut et pas d’ouverture sur l’avenir.

      Chacun ici (et ailleurs) doit prendre ses responsabilités là dessus et préparer la suite, 5 mai ou pas.

      Sinon ce ne sont que des rodomontades. Ou des proclamations abstraites sur le communisme et en attendant du baissage de culotte au concret.

      Et surtout la porte ouverte à des fachos ou des néo-grillistes qui vont manœuvrer dans la colère populaire pour y semer chaos et confusion.

      J’appelle donc à ceux ici qui sont contre ou pour le 5 mai à faire des propositions de mobilisation qui puissent exprimer au mieux la colère populaire rencontrée, permettant de joindre ce que sont deux aspects indissociables, de fait , les scandales du personnel politique bourgeois et les agressions sociales de ce même personnel contre le peuple.

      Je pense que le moment est venu de débloquer une partie au moins de la riposte populaire en allant dans ce sens, sans jargons politiciens .

      Au Portugal ils ont fait des comités « Que se lixe a troika » , une phrase grossière derrière laquelle 1 million de portugais sont sortis dans la rue .

      Il s’agit en France de réussir aussi de mobiliser de larges masses contre l’appareil d’état français, son personnel politique corrompu par la bourgeoisie, contre les attaques antisociales par le même personnel.

      Cela ne sera pas en soi la résolution des problèmes que seul le pouvoir des travailleurs peut résoudre.

      Allez, des comités adaptés qui ne peuvent evidemment être des comités adaptés à des objectifs institutionnels à un courant politique dans le cadre politicien français.

      Ce qui doit être réuni et travaillé , ce n’est pas de savoir si des comités sont pour le communisme ou pas, pour la 6e république ou pas, mais de savoir de quelle classe ils sont, pour quelle classe ils sont, quels pas d’appropriation de leur propre destin ils sont prêts à faire, quoiqu’ils votent.

      ... quoiqu’ils votent (ou ne votent pas).

      Donc, GO !

    • L’admiration de Mélenchon pour Dassault, ce « grand industriel »

      Ce ne sont que quelques pages mais elles interpellent le lecteur. Elles parlent de "l’amitié" de Jean-Luc Mélenchon et de Serge Dassault. Une "sympathie" entre celui qui est devenu le candidat de la gauche radicale à la présidentielle et l’industriel millionnaire ? C’est ce que décrivent Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, les auteurs de Mélenchon, le Plébéien, une biographie du député européen sortie lundi 23 janvier*.

      Jean-Luc Mélenchon a fait une grande partie de sa carrière politique en Essonne dont il fut sénateur de 1986 à 2010. Serge Dassault, maire de Corbeil-Essonne de 1995 à 2009, est également sénateur depuis 2004. Les deux élus du département se sont donc notamment retrouvés sur les bancs du Palais du Luxembourg. "Du point de vue personnel, il [Jean-Luc Mélenchon] assume très bien sa sympathie pour l’avionneur et richissime patron de presse français", écrivent les deux auteurs, journalistes à Libération et à Mediapart, qui soulignent "un mélange de passion pour l’aéronautique", de "respect pour une famille d’industriels", mais aussi "un intérêt politique pour un voisin essonnien".

      "Je ne suis pas ami avec Serge Dassault, répond M. Mélenchon, interrogé par Le Monde.fr. Je ne sors pas avec lui, je ne suis jamais allé au cinéma avec lui, je ne prends pas mes vacances avec lui. Je connais des centaines de gens avec qui je blague. (...) C’est une tradition républicaine : je suis capable de ça et de grandes prises de bec. Qu’est-ce qu’il y a de mal ? Dassault, je l’ai combattu à toutes les élections municipales !"

      "BOLCHEVIQUE" CONTRE "SUPPOT DU CAPITALISME"

      Il n’empêche. Les auteurs racontent notamment comment, pour les sénatoriales de 2004, Jean-Luc Mélenchon a manoeuvré pour faire élire le troisième de sa liste, le communiste Bernard Vera, tout en favorisant au passage l’élection de Serge Dassault, candidat sur une liste dissidente de droite. "Pour que ma liste fasse trois, il fallait que lui ne descende pas de trop : la seule chose que j’ai faite, c’est un débat avec M. Dassault où il m’a sauté à la gorge, décrit aujourd’hui M. Mélenchon. Il m’a traité de bolchévique et moi de suppôt du capitalisme."

      Les auteurs précisent que ce débat a eu lieu dans les pages du Républicain de l’Essonne, un hebdomadaire qui appartient à l’industriel depuis 2001. Marianne Louis, première fédérale PS de l’époque, dévoile dans le livre sa version des dessous de l’entretien, alors que la liste de Dassault est mal partie. "On appelle alors son cabinet pour leur proposer de ’repolariser un peu cette affaire’. (...) Dix minutes après, un journaliste du Républicain nous rappelait : ’Et si on faisait un débat Mélénchon-Dassault ?’ Jean-Luc l’a joué ’couteau entre les dents’ pour bien faire remonter son principal adversaire." Les trois candidats – MM. Mélenchon, Dassault, et Vera – sont élus.

      "GRAND INDUSTRIEL"

      Autre épisode rapporté dans Le Plébéien : quelques mois plus tard, toujours en 2004, se pose la question de la compatibilité du mandat de Serge Dassault au Sénat avec ses activités industrielles bénéficiant des commandes de l’Etat. Une réunion du bureau du Sénat se tient à ce sujet et les sénateurs présents votent à la quasi-unanimité la saisine du Conseil constitutionnel.

      Les auteurs affirment que M. Mélenchon, lui, s’abstiendra. S’il n’y a là rien de répréhensible, la bienveillance du futur candidat du Front de gauche envers M. Dassault interroge. "J’ai battu Dassault à plat de couture, c’est le point de départ, se défend M. Mélenchon. Ensuite, la question de son éligibilité a été posée. Moi, j’ai dit : ’je ne ne veux pas donner l’impression que je veux terminer à coups de pieds quelqu’un que je viens de battre dans les urnes’", justifie-t-il au Monde.

      Si l’ancien sénateur socialiste s’emporte contre "l’ennemi politique", il finit cependant par adresser des louanges à l’industriel. "Dassault est un adversaire politique total mais c’est aussi un grand industriel. Il ne faut pas se laisser aller à la caricature : la boîte Dassault Système a produit le grand logiciel de l’industrie. C’est pas Word le grand logiciel de l’industrie, c’est Catia et c’est un logiciel français. Et Dassault a donné le logiciel Catia pour les lycées professionnels, il faut le savoir", finit par lâcher l’ancien ministre de l’enseignement professionnel.

      Raphaëlle Besse Desmoulières

      *Mélenchon, le Plébéien, Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, Robert Laffont, 371 pages, 20 euros.

      http://gauche.blog.lemonde.fr/2012/01/23/ladmiration-de-melenchon-pour-dassault-ce-grand-industriel/

    • UNE REELLE OPPOSITION DE GAUCHE."

      D’accord avec toi c’a veut rien dire," la gauche", tout est dans le contenu et nom les
      mots.
      C’’est quoi la révolution citoyenne ? La 6ieme répuplique ? Mélenchon ?
      D’abord nous sommes tous des citoyens.Nous n’avons pas forcement tous des velléités
      révolutionnaires.
      La 6ieme république, LA 5IEME nous a t’elle apporté du mieux ?
      C’EST PAS DES NUMEROS , FUT ILS RÉPUBLICAINS QU’IL NOUS FAUT
      C’est une société a contenu réellement démocratique. Une société ou le proletariat et
      ceux qui si associerons prendrons leur destin en main.

      Et ca c’est pas avec un Mélenchon, grand admirateur de Mitterant décoré de la
      francisque, signataire de l’assassina de tant de patriotes Algeriens, dont le principal
      but était de détruire le communisme.

      Mélenchon qui a essayé de nous faire oublier ses signatures pour les pièges européens.
      Ses 30 ans au service du PS, donc du grand capital , et qui termine le travail de
      Mitterant , en avalent les derniers militants d’un PCF agonisant.

      Les camarades du NPA sont en en train de suivre le même chemin, qu’ils critiquaient
      pour le PCF.

      Camarade , je n’ai pas une culture Marxiste /Léniniste comme certain camarade qui
      analyse trés clairement les situations, j’ai 71 ans,46 ans de travail dans le bâtiment,
      12 ans au PCF que j’ai quitté en 1981, et c’est avec mes tripes que je vous dit
      ne suivons pas les mirages Melenchonniens, si on veut pas ce faire baiser une foie de plus.
      La solution est dans la LDC,dans l’entreprise. Dans la rue , et pas avec des flons et des musiques , pas indignes mais graves, révoltés.
      Pour cela vite des assises anti capitallistes afin de rassembler tous ceux qui veulent
      vraiment changer le capitalisme ,sortir de la barbarie et construire un monde nouveau
      ou l’homme en dehors de la propriété privée mesquine trouvera la satisfaction de ses besoins

      vite vite on n’en peut plus

      ,

    • COPAS je propose une seul mot d ’ordre fédérateur qui à mon avis condense les origines de nos problèmes et ouvre la porte aux solutions ou en tout cas au débat sur les solutions à apporter avec tous ceux qui souhaitent abattre ce système qui nous écrase :

      NOUS NE PAIERONT PAS VOTRE CRISE , NOUS NE PAIERONT PAS VOTRE DETTE ...

    • Il serait nécessaire de prendre des initiatives organisées .

      Il n’est plus possible de se positionner en commentateurs sur les événements. Il s’agit bien de développer des initiatives, des coordinations de ce qu’on veut, mais donner des cadres "progressistes" aux colères afin qu’elles puissent s’exprimer et faire progresser le schmilblick.

      Je constate qu’au Portugal et en Espagne cela a été possible.
      Il semblerait qu’en France (comme en Grèce d’ailleurs) l’aspect politicien soit dominant mais que rien ne soit fait pour nous adresser aux masses de travailleurs écœurés.

      On le sait bien que la 6e république ou la constituante n’ont aucun caractère en soit progressiste, ce sont des leurres dangereux qui ne permettent pas aux plus grandes masses de s’y rallier et, en même temps, ce genre de discours ne fait pas lien clairement entre les scandales et les agressions antisociales du même personnel politicien bourgeois.

      Il y a un enjeu dans tout cela, c’est la partie du prolétariat précaire jeune instruite (plus que nos générations), tétanisée par les agressions sociales et devenue terre de conquête des fachos et néo-fachos.

      La question des scandales du personnel politique bourgeois de Le Pen à Woerth en passant par Cahuzac, Sarko, etc et l’articulation de leurs rages antisociales permet de les avoir dans le même panier et de bombarder dessus.

      Les hésitations de notre camp, puis les revendications dilatoires de JLM, ont permis à certains courants néofascistes de se ré-enserrer doucement avec leurs objectifs réactionnaires, xénophobes, etc dans cette colère .

      je soutiens d’aller au 5 mai sur les positions que j’ai toujours indiqué et non celles de JLM, ne serait-ce, vu la tournure des événements que pour occuper le terrain face aux fachos.

      Mais il est clair que cela n’est pas suffisant, ni ne constitue une initiative adéquate par le front politique dominant, ses objectifs, ni ne constitue une réponse organisationnelle adaptée permettant à une partie des masses de se réapproprier le combat contre le gouvernement des patrons.