Maintenant, il s’agit d’aller soutenir les Goodyear. RDV donc vendredi à Amiens

Salut à toutes et tous

Les salariés de Goodyear sont toujours en lutte et occupe leur usine depuis plusieurs jours. Ils aimeraient pouvoir défendre leur usine, leurs emplois mais après 6 ans de bataille, la fermeture semble quasi impossible à éviter. C’est pour ne pas lâcher qu’ils se battent pour des indemnités décentes.

Alors, il est incroyable de voir l’inaction des confédérations syndicales : aucune initiative, aucune mobilisation proposée pour soutenir les Goodyear mais aussi pour soutenir les salariés de Fagor, de la Redoute ou bien d’autres encore. Des équipes militantes, des salariés luttent comme ils peuvent dans leur usine, dans leur coin sans avoir l’appui nécessaire des structures.

En n’appelant à rien, en ne favorisant pas les actions de solidarité, en ne créant pas les conditions d’une convergence des luttes, les dirigeants syndicaux font en quelque sorte de la non-assistance à personne en danger. C’est grave.

Dans ce contexte particulier, les camarades de la Cgt-Arcelor ont pris une initiative importante : ils ont lancé un appel à soutenir les Goodyear en organisant un rassemblement devant leur usine à Amiens, ce vendredi 17 janvier à 13h, en lien avec la Cgt Goodyear.

Cet appel circule comme il peut par mail grâce aux réseaux de syndicalistes (cgtistes essentiellement) qui s’est construit au fil des manif, des actions et des luttes contre les licenciements. Aujourd’hui, les camarades de PSA Aulnay, de Petroplus, de Fralib, de General Motor Strasbourg, de Ford Blanquefort, du CHU Amiens, de Bigart, de la CDC, de la Carsat33, de Carrefour, de darty, d’autres syndicats encore qui se rajoutent, des UL comme celle de Thionville, de Hagondange, de Bordeaux Nord, des UD ... soutiennent l’appel et un certains nombres viendront à Amiens à plus ou moins nombreux.

Il est vital de soutenir nos camarades de Goodyear qui luttent. Il est vital que des liens de solidarité se construisent et se renforcent. Partout les salariés subissent la même course à la rentabilité et aux profits, une course que nous payons très cher par la suppressions de centaines de milliers d’emplois directs et indirects.

Il faut stopper les licenciements, les fermetures, les suppressions d’emplois dans le privé et dans le public. Il faut remettre en cause la main mise des capitalistes sur l’économie. Oui l’expropriation, les réquisitions, le contrôle ouvrier sur la production sont des nécessités aujourd’hui. Pour imposer de telles solutions, il faudra changer le rapport de forces.

.Maintenant, il s’agit d’aller soutenir les Goodyear. Rendez-vous donc vendredi à Amiens

Philippe