Maire de la Courneuve critique Bilan Sarkozy, un an après la mort de Sidi-Ahmed

Le maire PCF de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Gilles Poux, critique jeudi l’"indigence des engagements" de l’Etat, un an après le meurtre de Sidi-Ahmed, qui a marqué au fer rouge sa ville, et dressera lundi le bilan des actions menées par l’Etat, la ville et les habitants.

Un an après la mort de l’enfant de 11 ans, tué d’une balle lors d’une dispute à laquelle il n’était pas mêlé, et les propos de Nicolas Sarkozy qui avait promis de "nettoyer au kärcher" la cité des 4.000, M. Poux indique dans un communiqué que le "verre des promesses à moitié plein ou à moitié vide" et "l’indigence des engagements au regard des urgences sociales".

"La Courneuve fut érigée malgré elle en cité symbole de la crise des banlieues. Elle devint alors pour le ministre de l’Intérieur, le théâtre d’une opération +coup de poing+ aux allures de marketing avec les petites phrases qui vont avec et qui firent tant de mal", écrit le maire.
"Dans cette année écoulée, les Courneuviens n’ont cessé de crier leur envie de ne plus être montrés du doigt et leur fierté de réussir à construire du positif dans leurs vies et dans leur ville".
M. Poux donnera à l’occasion de ce point presse des exemples d’avancées du projet de ville, permises "par l’intervention des habitants et par des actes utiles et concrets de la municipalité", qui font que "La Courneuve commence à changer de visage".