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"Mall de la honte" - Le Centre commercial de la honte ? C’est à Berlin !

par arthur

Publie le mercredi 4 février 2015 par arthur - Open-Publishing

Communiqué international du FAU Berlin

À Berlin, des ouvriers du bâtiment luttent, soutenus par la FAU, pour leurs salaires de la « Mall of Berlin ». Les chefs, eux, font semblant l’innocence et dissimulent leurs relations professionnelles et privées.

Un chantier, c’est pour des couillu.e.s, ça c’est clair. Mais sur beaucoup de chantiers en Allemagne, en plus du travail physique dur, semblent être monnaie courant l’exploitation perfide et le traitement inhumain, en particulier des travailleur.e.s immigré.e.s de l’étranger européen. Ce qui est nouveau maintenant, c’est que des ouvriers escroqués de défendent ! En automne dernier, des collègues polonais trouvaient du soutien par la FAU Freiburg, et à la fin d’année et en 2015, des ouvriers roumains – syndiqués à la FAU Berlin depuis novembre 2014 – luttent pour obtenir leurs salaires arriérés d’environ 60.000 euros.

Ils avaient travaillé, en partie depuis juillet, jusqu’à mi-octobre 2014 au centre de la capitale allemande : auprès de la construction de la « Mall of Berlin ». Ont collaboré, ce que jurent les camarades, des centaines d’ouvriers de la Roumanie pour construire ce complexe bling-bling d’achat, d’hôtellerie et de l’habitat qui été ouvert solennellement en automne 2014 – malgré des chantiers pas achevées, malgré des problèmes du système de protection contre l’incendie. Les collègues immigrés, eux, ils ont trimé dix heures par jour pour un salaire de 6 euros l’heure. Déjà à ce moment-là, il y a eu des irrégularités, ainsi que des protestations et des bras croisés. Enfin, ils changèrent d’un sous-traitant à l’autre, dans l’espoir qu’avec le nouveau ça allait mieux. En fin des comptes, ni l’un ni l’autre n’était prêt à payer ce salaire de misère en dessous du minimum légal pour l’industrie du bâtiment qu’est de 11,20 euros à Berlin : « On nous a pas seulement volé le salaire », déclare un camarade, « aussi nous avons eu droit à l’arbitraire et aux menaces (de violence aussi). On nous n’a pas donné ni de contrats écrits ni de logements décents. » Un autre camarade explique : « J’ai eu deux objectifs quand on a commencé à protester : en premier, je voulais lutter pour notre dignité, deuxièmement pour l’argent. » Il met une pause : « Le premier objectif, c’est atteint. »

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