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Maurice Ulrich (L’Humanité) cire les pompes de Henri Loyrette

Publie le mardi 9 avril 2013 par Open-Publishing
3 commentaires

Loyrette quitte Le Louvre, et Ulrich, un journaliste de L’Humanité se livre dans le qutotidien d’aujourd’hui 9-4-13 à un véritable éloge de ce grand homme d’affaire que fut loyrette.

Ulrich oublie volontiers le concept de musée-entreprise cher à Loyrette, Ulrich évoque fort furtivement les dérives de la politique du Louvre avec les Emirats, comme un détail sans importance.

Ulrich a meme oublié que Loyrette avait tenté de supprimer la gratuité d’accès pour les enseignants, sans doute parce qu’Ulrich pensait que les enseigants avaient des salaires suffisants pour payer l’entrée.

Pour Ulrich, Loyrette est "un homme de grand equalité" !

Messages

  • Pauvre Maurice, il ne s’est pas aperçu que le management borné de Loyrette tournait le dos à tous les principes du service public.

    Je me souviens de cette lutte des enseignants, en 2004, contre Loyrette qui estimait qu’un enseignant n’aurait une entrée gratuite que s’il était capable d’amener une classe (de futurs consommateurs de culture ?) au Louvre...
    Peu importe s’il enseignait en Corse, en maternelle ou à l’université, il fallait du donnant-donnant, hein...

    Un homme de qualité, Loyrette ?

    ... alors Ulrich est un journaliste "de qualité", le monde entier est aussi "de qualité" !

    • L’article est vraiment lèche-bottes : Ulrich a négligé de signaler, en sus du mépris des enseignants qui carcactérisait Loyertte, du mépris du public en général : augmentations importantes de tarifs alors qu’une fraction importante des salles reste fermée en raison du refus de recruter des personnels (et surtout pas des fonctionnaires...), privatisation des espaces du musée pour l’evènementiel (industriels, militaires, multinationales...!) marchandisation éhontée des espaces autour du musée...

      Pourtant Maurice Ulrich, qui n’a sans doute pas étudié le dossier bien longtemps, ose écrire : Loyrette, un "homme de qualité et de culture".

      Journalisme de révérence au sein de l’Humanité, ou farce grotesque ?

  • C’est une incongruité qui passe la décence qu’un journaliste de l’Humanité fasse l’éloge d’un homme d’affaire. Ou les mots ont perdu leur sens ou il faut rappeler qu’un homme d’affaire n’est ni plus ni moins qu’un exploiteur qui instrumentalise des salariés pour son intérêt personnel. Comment donc concilier ce que suppose d’humanisme de voir ses articles imprimés dans un quotidien qui s’intitule l’Humanité avec l’opportunisme dégoutant en quoi consiste la révérence envers un personnage qui foule au pied les droit de cette même humanité ?