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Mayenne : les élus se mobilisent pour l’emploi

par Maxime Ténard

Publie le mardi 4 juin 2013 par Maxime Ténard - Open-Publishing
2 commentaires

Territoire attractif et particulièrement enclin au recrutement, la Mayenne semble relativement épargnée par la crise. Une chance qu’il revient aux entreprises et aux élus de savoir cultiver.

Territoire des plus dynamiques, le département de la Mayenne appuie son développement sur une économie solide et diversifiée. Aujourd’hui, la Mayenne affiche des performances qui demeurent encourageantes, particulièrement en ce qui concerne l’emploi, mais des mesures de soutien s’imposent. Les chiffres du département sont remarquables, et ses élus locaux s’efforcent de les entretenir. Ils se battent surtout pour maintenir les efforts de recrutement, nerf de la guerre en ces temps de récession.

Une solidité économique remarquable

Petit foyer démographique de 306 000 habitants, la Mayenne n’en brille pas moins par son rayonnement économique. D’après l’INSEE, Plus de 40 % des entreprises qui y sont implantées exercent dans le domaine des services, et 33 % œuvrent dans le secteur agricole. Première productrice de viande bovine en France, l’agriculture mayennaise demeure un pilier de l’activité économique dans ce département. Le secteur embauche près de 9 % de la population active et travaille en étroite collaboration avec une industrie agroalimentaire qui fournissait du travail a plus de 6 600 salariés en 2012.

C’est d’ailleurs peut-être en raison de cette ruralité particulière que s’est développée en Mayenne une industrie laitière des plus performantes. Entre autres industriels d’envergure internationale, le département est en effet la base arrière de Lactalis, premier groupe laitier mondial. La Mayenne accueille également le siège social de Diricks, numéro trois européen de la fabrication de clôtures, ou encore de Séché Environnement qui emploie plus de 1 500 salariés. On trouve enfin sur ce territoire des sites de production de hautes technologies qui tirent jusqu’à eux des richesses et des emplois à très haute valeur ajoutée. Thalès y a implanté un centre de R&D, Valeo y possède plusieurs sites de production, et la technopole de Laval abrite de nombreuses autres entreprises françaises du secteur informatique et de la réalité virtuelle notamment.

La force productive du territoire de la Mayenne lui permet de maintenir son niveau de vie malgré les tumultes de l’actualité économique de ces dernières années. Dernière contribution en date à la force mayennaise : l’entreprise TDV, « spécialiste des tissus professionnels », a été retenue pour participer à la confection des uniformes de l’armée française parmi d’autres PME du textile, toutes regroupées au sein de Griffes Défense, un consortium « made in France » piloté par Cofely INEO. Le contrat durera huit ans et doit assurément générer de nouvelles créations d’emplois dans la région. Mais ces brillants succès ne tombent évidemment pas du ciel. Ils sont aussi le fruit d’une politique proactive et continue de valorisation du territoire, comme l’illustre le cas de TDV, dont la candidature à l’appel d’offres du ministère de la Défense a reçu le soutien de plusieurs parlementaires parmi lesquels Sylvie Pichot, Jean Arthuis, Yannick Favennec ou encore François Zocchetto.

Un soutien actif à l’emploi

Depuis 1982, le chômage s’est maintenu en dessous de 7 % en Mayenne. La plupart du temps, le département a d’ailleurs connu le plein emploi. Signe que le contexte économique s’est plus que jamais resserré, ce n’est qu’en 2012 que la courbe du chômage a amorcé un net déclin dans ce territoire. La barre des 10 000 Mayennais au chômage a alors été franchie.

Sylvie Pichot, députée de la première circonscription de ce département, ne s’affole pas pour autant. L’élue a confiance en la robustesse économique du territoire et en la capacité des mesures de crise à lui permettre de traverser cette mauvaise passe. Les « mesures pour la relance de l’emploi […] vont directement vers la jeunesse pour une fois », se réjouit-elle, « les contrats d’avenir permettent à des jeunes non formés, beaucoup trop nombreux aujourd’hui, de trouver un emploi ». Et la députée de citer l’accueil favorable de la Banque Publique d’Investissement et du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi par les entreprises.

Jean Arthuis, président du conseil général et sénateur de la Mayenne, illustrait début avril 2013 la sérénité du territoire face à la crise. Il signait en effet une nouvelle fournée de contrats emploi d’avenir qui ont permis de recruter trois jeunes supplémentaires au sein du conseil général. Sur un total de trente postes ouverts à candidature, « 17 sont déjà pourvus » déclarait avec satisfaction Jean Arthuis qui n’a pas manqué de rappeler qu’« en Mayenne, 19,1 % des demandeurs d’emploi sont des jeunes de moins de 25 ans » et que « le taux de chômage de ces jeunes à augmenté de 23,2 % entre février 2012 et février 2013 ». Des chiffres qui soulignent la nécessité du soutien déployé par les élus et l’administration de ce territoire.

Le département de la Mayenne est un territoire dynamique, donc, et il s’efforce de le rester. Pépinières et technopôles d’entreprises, mesures fiscales, procédures de recrutement aménagée, sont autant de mesures déployées par les élus et les techniciens de ce département afin de lui permettre de relever son pari. Et il faut bien constater que ces décisions paient, puisque récemment encore la Mayenne clôturait l’année 2012 avec 7,2 % de chômage seulement, après être parvenue à maintenir le plein-emploi pendant plus de 10 ans. De là à penser que les Mayennais sont moins touchés que les autres par la crise, il n’y a qu’un pas.

Messages

  • C’est quoi cette pub que ne renierait pas l’office du tourisme.
    C’est bien connu ! Jean Arthuis ancien ministre de la droite et pourfendeur des droits des salariés associé aux élus PS.Cela a le mérite d’être clair.
    L’auteur de cet article sait-il que dans un département rural il y a des paysans.Et en Mayenne les paysans ne sont pas des gros céréaliers de la Beauce ou d’ailleurs défendeurs sans vergogne de la FNSEA et de la CEE.
    En Mayenne, les petits paysans sont éléveurs, effectivement et entre autre producteurs de lait qu’ils vendenten dessous du prix de revient aux grands groupes laitiers capitalistes.
    En parlant des riches madame Besnier (actuellement "Le président "= touchait sans vergogne les allocations familiales puisque c’est un sujet actuel.

  • Un grand précurseur ce Jean Arthuis, expert comptable de profession, qui déclarait alors qu’il était Ministre des Finances que l’Etat était impécunieux tout comme l’aurait dit un notaire provincial.
    Cet article promotionnel omet d’évoquer la moyenne des salaires des ouvriers et employés de ce département et le revenu moyen des petits exploitants agricoles pressés comme des citrons notamment par le groupe laitier Benier.