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Mélenchon et la magie du verbe

Publie le lundi 6 mai 2013 par Open-Publishing
4 commentaires

Jean-Luc Mélenchon, àl’occasion de la manifestation à laquelle il avait appelé, a affirmé que « la période d’essai (de François Hollande) était terminée » et que « le compte n’y est pas », réaffirmant qu’il était prêt à prendre la tête de gouvernement, ajoutant « nous ne voulons pas de la finance au pouvoir, nous n’acceptons pas les politiques d’austérité ».

Ce genre de discours, Hollande et les siens les avaient tenus avant l’élection. Mélenchon fait d’ailleurs partie de ceux qui ont contribué à créer des illusions envers Hollande.

Aujourd’hui, après Jospin et Mitterrand, Mélenchon, dans le sillage de ce même Hollande, tente de rejouer le même scénario… avec des discours tonitruants, des promesses générales qu’il sait pertinemment ne pas pouvoir tenir. Tout simplement parce que les bourgeois et le haut appareil d’État les refusera. Et comme d’autres avant lui, Mélenchon s’aplatira.

http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/breves/article/melenchon-et-la-magie-du-verbe

Messages

  • Lo est dans les luttes sociales, et ses militants sont actifs dans les syndicats.

    En revanche, on peut se demander pourquoi le front de gauche s’est abstenu lors de la loi scélérate sur la "réfondation" de l’école.

    • Dimanche a la Bastille. Melenchon le tribun promet que " la dette, on ne la paiera pas". Quelque jour plus tôt, dans l’émission TV. de David Pujadas Des paroles et des actes, Melenchon se veut premier ministrable et répond : "la dette, on la renégociera" Mieux, en fidèle keynésien, il répond a Benoît Apparu :" l’inflation rognera la dette".
      Le programme du Front de gauche serait-il a géométrie variable ?
      Contrairement a ce qu’affirme Besancleno, encore sur BFMTV dimanche soir, il n’y a pas 2 mais 3 orientations a gauche :
       la libérale, défendue par Hollande,
       l’antiliberale réformiste mais copie conforme de la sociale démocratie traditionnelle avec ses recettes keynésiennes, le front de gauche. Sa stratégie s’appuie essentiellement sur l’intervention dans les institutions de la Veme( Celle du premier ministre notamment)
       l’anticapitaliste qui privilégie les luttes extra parlementaires, sociales et leur auto- organisation,
      En ne voyant que 2 gauches, Besancenot entretient une confusion entre le Front de gauche et les anticapitalistes, et sur le Front de gauche.

    • l’antiliberale réformiste mais copie conforme de la sociale démocratie traditionnelle avec ses recettes keynésiennes, le front de gauche.
      En sachant que celà n’a d’antiliberal que le nom ...d’autant plus que c’est du réformisme......et puisque, suivant ta logique bien fondée "c’est une copie conforme de la sociale démocratie traditionnelle" à mon humble avis c’est la mème chose....c’est pas la peine d’aller insinuer une variante à la Nnieme de celle qui existe déjà ....Tout le monde sait que mélanchon n’est qu’un leurre .............Amicalement l’ankou....

    • C’est tout les jours que le Balai-en-chef donne des gages à la bourgeoisie.
      Exemple : dans une interview au Parisien dimanche dernier, il demande au président Hollande « de se remettre à gauche, où il était au moment du vote de la présidentielle...Comme il refuse d’entendre, j’ai dit que nous, au Front de gauche, étions prêts à gouverner et moi être Premier ministre ».
      Le deal est clair depuis un moment : François, donnes-moi Matignon, et c’est fini, j’arrête, promis...

      Et le gag continue…
      Il explique que ce serait une « cohabitation de gauche » avec « un Président qui dit qu’il n’est plus socialiste et un Premier ministre qui confirme qu’il est de gauche ».
      Et d’ajouter :"la tâche de Premier Sinistre « peut aussi être confiée à un autre ». Et il cite le Montebourgeois…le complice de Mittal et Peugeot !

      En 2013, comme depuis 35 ans ou en 2010 face à la menace de GG, le vieux sénateur roule pour son avancement.